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Réforme Inspé : un comité de suivi très éloigné des urgences

Réforme Inspé : un comité de suivi très éloigné des urgences

Une réunion en janvier, la prochaine en mai… pour un suivi de réforme en cours, c’est un suivi au ralenti ! Surtout pour une réforme très contestée, qui doit malgré toutes les alertes se mettre en actes puisque quasiment tous les textes réglementaires la régissant sont parus. Autant dire que la rentrée de septembre 2021, c’est demain et que les équipes des Inspé et des rectorats sont sommées d’effectuer les changements annoncés.

Sans avoir en main tous les arbitrages, qui permettent aux deux parties d’organiser les prochains cursus. De nombreuses questions sans réponses fragilisent les équipes dans le quotidien de la mise en œuvre concrète de cette réforme. Problèmes soulevés depuis bien longtemps, quand les textes n’étaient encore qu’à leur phase de dialogue social avec les organisations syndicales. L’UNSA Éducation les a posés et les pose à nouveau : les contraintes des rectorats pour les stages, et donc le nombre de supports de stages offerts aux étudiants-contractuels, les exigences d’articulation pour les Inspé, la mise en perspective sujet concours – maquette de formation, le délicat sujet des formateurs terrain devant intervenir dans les Inspé ….

Dans les académies, les organisations retenues pour faire place aux étudiants alternants contractuels à tiers temps sont progressivement communiquées, déjà, les représentants des personnels UNSA Éducation identifient de nombreuses formes de déstabilisation des organisations en établissement. C’est particulièrement le cas pour les métiers en poste unique dans un collège ou un lycée, comme les CPE ou les professeurs documentalistes, pour lesquels un tiers temps s’il n’est pas surnuméraire ne pourra pas être accompagné. Cette réforme que nous avons dénoncée, prend le plus mauvais des chemins, en particulier pour les futurs étudiants en Master  MEEF, qui vont subir cette impréparation et des supports de formation utilisés comme moyens d’enseignement.


Et pendant ce temps d’incertitudes exacerbées (crise sanitaire et réforme imposée), le comité de suivi de la réforme Inspé, cherche encore sa méthode de travail. L’UNSA Éducation remet en cause ce comité dans sa capacité à répondre aux questions vives, et réagir vite aux nombreuses difficultés rencontrées par les équipes au cœur de la réforme.

Ivry, le 22 mars 2021
Frédéric Marchand Secrétaire Général UNSA Education

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Une réunion en janvier, la prochaine en mai… pour un suivi de réforme en cours, c’est un suivi au ralenti ! Surtout pour une réforme très contestée, qui doit malgré toutes les alertes se mettre en actes puisque quasiment tous les textes réglementaires la régissant sont parus. Autant dire que la rentrée de septembre 2021, c’est demain et que les équipes des Inspé et des rectorats sont sommées d’effectuer les changements annoncés.

Sans avoir en main tous les arbitrages, qui permettent aux deux parties d’organiser les prochains cursus. De nombreuses questions sans réponses fragilisent les équipes dans le quotidien de la mise en œuvre concrète de cette réforme. Problèmes soulevés depuis bien longtemps, quand les textes n’étaient encore qu’à leur phase de dialogue social avec les organisations syndicales. L’UNSA Éducation les a posés et les pose à nouveau : les contraintes des rectorats pour les stages, et donc le nombre de supports de stages offerts aux étudiants-contractuels, les exigences d’articulation pour les Inspé, la mise en perspective sujet concours – maquette de formation, le délicat sujet des formateurs terrain devant intervenir dans les Inspé ….

Dans les académies, les organisations retenues pour faire place aux étudiants alternants contractuels à tiers temps sont progressivement communiquées, déjà, les représentants des personnels UNSA Éducation identifient de nombreuses formes de déstabilisation des organisations en établissement. C’est particulièrement le cas pour les métiers en poste unique dans un collège ou un lycée, comme les CPE ou les professeurs documentalistes, pour lesquels un tiers temps s’il n’est pas surnuméraire ne pourra pas être accompagné. Cette réforme que nous avons dénoncée, prend le plus mauvais des chemins, en particulier pour les futurs étudiants en Master  MEEF, qui vont subir cette impréparation et des supports de formation utilisés comme moyens d’enseignement.


Et pendant ce temps d’incertitudes exacerbées (crise sanitaire et réforme imposée), le comité de suivi de la réforme Inspé, cherche encore sa méthode de travail. L’UNSA Éducation remet en cause ce comité dans sa capacité à répondre aux questions vives, et réagir vite aux nombreuses difficultés rencontrées par les équipes au cœur de la réforme.

Ivry, le 22 mars 2021
Frédéric Marchand Secrétaire Général UNSA Education