Réforme du bac : l’Unsa Education reçue par la mission Mathiot lundi 20 novembre

Une délégation de l’Unsa Education a été reçue par la mission pilotée par M. Mathiot qui travaille sur une réforme du bac et ses conséquences sur le lycée. Cela a été l’occasion de rappeler un certain nombre de nos mandats.

Nous sommes demandeur d’une évolution du bac qui aujourd’hui ne remplit plus ses fonctions ni de validation des études secondaires, ni de premier diplôme universitaire, garantissant de pouvoir suivre et réussir des études supérieures.

Nous ne dissocions pas l’évolution du bac d’un renouveau du lycée : il ne s’agit pas seulement de ripoliner les épreuves de l’examen. Pour nous il convient de repenser le lycée afin qu’il propose des parcours davantage personnalisés et donc de repenser l’orientation afin qu’elle devienne positive. Il s’agit aussi de repenser le lycée et le bac en lien avec les nouvelles modalités d’affectation dans l’enseignement supérieur afin qu’elle conduise à la réussite… C’est dans ce sens que pour nous les séries ES, L et S doivent être progressivement appelées à disparaitre et certainement les voies générales et technologiques à converger.

Le bac revu doit bien entendu permettre de donner les indications indispensables sur les compétences acquises de tous les élèves de terminale afin de pouvoir participer à l’évaluation de leurs prérequis et donc de leur besoin ou non d’accompagnement pédagogique, sans aucun test de connaissances supplémentaires.

C’est pourquoi nous militons pour donner du sens à l’appellation bac-3 ; bac+3, dans une prise en compte globale de cette deuxième phase du parcours scolaire des jeunes après l’acquisition du socle commun qui en est la première.

Nous avons une attention toute particulière pour la voie professionnelle. Le bac pro doit être revalorisé comme voie de réussite. Pour cela il doit évoluer pour devenir un choix positif.

Nous avons insisté sur des points de méthode :

– La réforme ne se fera ni sans les personnels, ni sans les élèves et leur famille… Il faut donc les associer et faire preuve d’écoute et de pédagogie,

– Les corps d’encadrement doivent être associés davantage, la confiance passe aussi par eux,

– La réforme doit être durable et réaliste sinon personne ne se l’appropriera et le système attendra son remplacement par une autre…. comme c’est souvent le cas.

Visiblement, le champ des possibles est assez ouvert et la discussion prospective que M. Mathiot mêne, montre que les décisions à ce stade ne sont pas arrétées. Espérons que du côté du ministre, il en sera de même.

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Une délégation de l’Unsa Education a été reçue par la mission pilotée par M. Mathiot qui travaille sur une réforme du bac et ses conséquences sur le lycée. Cela a été l’occasion de rappeler un certain nombre de nos mandats.

Nous sommes demandeur d’une évolution du bac qui aujourd’hui ne remplit plus ses fonctions ni de validation des études secondaires, ni de premier diplôme universitaire, garantissant de pouvoir suivre et réussir des études supérieures.

Nous ne dissocions pas l’évolution du bac d’un renouveau du lycée : il ne s’agit pas seulement de ripoliner les épreuves de l’examen. Pour nous il convient de repenser le lycée afin qu’il propose des parcours davantage personnalisés et donc de repenser l’orientation afin qu’elle devienne positive. Il s’agit aussi de repenser le lycée et le bac en lien avec les nouvelles modalités d’affectation dans l’enseignement supérieur afin qu’elle conduise à la réussite… C’est dans ce sens que pour nous les séries ES, L et S doivent être progressivement appelées à disparaitre et certainement les voies générales et technologiques à converger.

Le bac revu doit bien entendu permettre de donner les indications indispensables sur les compétences acquises de tous les élèves de terminale afin de pouvoir participer à l’évaluation de leurs prérequis et donc de leur besoin ou non d’accompagnement pédagogique, sans aucun test de connaissances supplémentaires.

C’est pourquoi nous militons pour donner du sens à l’appellation bac-3 ; bac+3, dans une prise en compte globale de cette deuxième phase du parcours scolaire des jeunes après l’acquisition du socle commun qui en est la première.

Nous avons une attention toute particulière pour la voie professionnelle. Le bac pro doit être revalorisé comme voie de réussite. Pour cela il doit évoluer pour devenir un choix positif.

Nous avons insisté sur des points de méthode :

– La réforme ne se fera ni sans les personnels, ni sans les élèves et leur famille… Il faut donc les associer et faire preuve d’écoute et de pédagogie,

– Les corps d’encadrement doivent être associés davantage, la confiance passe aussi par eux,

– La réforme doit être durable et réaliste sinon personne ne se l’appropriera et le système attendra son remplacement par une autre…. comme c’est souvent le cas.

Visiblement, le champ des possibles est assez ouvert et la discussion prospective que M. Mathiot mêne, montre que les décisions à ce stade ne sont pas arrétées. Espérons que du côté du ministre, il en sera de même.