Refonder l’Éducation pour mieux réussir l’insertion professionnelle

Les 7 et 8 juillet se tenait la troisième « Grande conférence sociale » initiée par François Hollande depuis le début de son quinquennat. Pour la première fois, l’Éducation nationale était présente et son ministre Benoit Hamon co-présidait avec Najat Vallaud-Belkacem (ministre de la Ville, de la Jeunesse, des Sports et des Droits des femmes) la table ronde n°2 intitulée « Assurer le passage de l’école à l’insertion professionnelle des jeunes ». L’UNSA a participé activement aux travaux de cette table ronde (ainsi que de 4 autres). Cet article reprend les principaux éléments des interventions de l’UNSA ainsi que les mesures annoncées par le premier ministre Manuel Valls à l’issue des deux journées de rencontre.

Les 7 et 8 juillet se tenait la troisième « Grande conférence sociale » initiée par François Hollande depuis le début de son quinquennat. Pour la première fois, l’Éducation nationale était présente et son ministre Benoit Hamon co-présidait avec Najat Vallaud-Belkacem (ministre de la Ville, de la Jeunesse, des Sports et des Droits des femmes) la table ronde n°2 intitulée « Assurer le passage de l’école à l’insertion professionnelle des jeunes ». L’UNSA a participé activement aux travaux de cette table ronde (ainsi que de 4 autres). Cet article reprend les principaux éléments des interventions de l’UNSA ainsi que les mesures annoncées par le premier ministre Manuel Valls à l’issue des deux journées de rencontre.

Les principaux éléments des interventions de l’UNSA

(Initialement prévu comme une intervention liminaire, ce texte a fait l’objet d’un découpage et d’une réorganisation afin de correspondre à l’animation de la table ronde construite en trois temps : tout d’abord les relations entre l’École et le monde professionnel ; ensuite l’orientation, l’apprentissage et la lutte contre les discriminations ; enfin la lutte contre les décrochages.)

– Les enquêtes internationales, et particulièrement le programme d’évaluation Pisa, confirment livraison après livraison que l’école française ne réussit pas à réduire les inégalités sociales, pire qu’elle les accentue.

– 140 à 150 000 jeunes quittent chaque année le système scolaire sans aucune qualification.
– 25% des jeunes actifs sont au chômage.

– Désormais, seuls 19% de nos concitoyens pensent que « permettre à chacun de trouver un emploi à la fin de sa scolarité » est une mission de l’École (en perte de 17 points par rapport à 2007, selon une enquête réalisée par l’Ifop pour L’édition du soir publiée la semaine dernière).

À l’UNSA, nous n’avons pas l’habitude de ne voir que le côté négatif des choses, mais celle de regarder la réalité en face. Et ces données ne sont que quelques-uns des constats reconnus par tous.

Ce n’est certes pas l’École qui crée de l’emploi. Mais – et encore plus dans une période difficile comme celle que nous traversons-, ses dysfonctionnements ne permettent pas à de très nombreux jeunes de trouver de l’emploi ou de le garder. Les dysfonctionnements de la formation initiale ont de graves répercussions humaines ; elles en ont aussi sur la compétitivité des entreprises françaises.

Ces résultats ne peuvent que nous interpeller et nous mobiliser pour ceux qui -ne possédant pas le socle commun de compétences à l’issue de leur formation initiale obligatoire- subissent la double peine : celle de ne pas pouvoir vivre pleinement leur vie de citoyen et celle de risquer de ne pas réussir leur vie professionnelle, en restant à l’écart du monde du travail faute de bagages suffisants alors que c’est une élévation générale du niveau qui est aujourd’hui nécessaire partout.

Dans ce contexte, une table ronde qui lie éducation et emploi sous la présidence des deux ministres en charge de tous les jeunes et de toute l’éducation (formelle et non-formelle) dans le cadre de la conférence sociale, est une bonne chose que l’UNSA salue.
Ils ne sont pas si nombreux les rendez-vous qui permettent aux représentants du gouvernement, des syndicats, du patronat, des régions, de dialoguer, échanger, proposer. C’est donc un moment important pour la démocratie sociale. Vouloir faire avancer les choses demande donc d’y être et d’y participer activement. Tel est le sens de notre présence.
Mais pour l’UNSA, disons-le tout net, l’essentiel n’est plus à l’état des lieux. Il s’agit dorénavant de faire des propositions concrètes et d’agir. Pour cela, il faut s’appuyer sur quelques lignes fortes ; nous vous en proposons 9 qui seront à débattre durant ce temps de travail, plusieurs croisant le contenu des fiches envoyées :

1. Tout d’abord il faut réussir la mission de l’École et donc sa refondation. Le socle commun de la formation obligatoire doit être affirmé et concrétiser ; l’articulation bac-3/bac+3 doit permettre les perspectives de prolongement d’étude pour le plus grand nombre ; notre École doit devenir inclusive et bienveillante afin de permettre la réussite de tous.
2. La culture de l’entreprise fait partie de l’ensemble de la culture ; elle doit donc être présente dans tous les échelons de la formation initiale des élèves comme elle doit être un élément constitutif de la formation des personnels.
3. Ensuite, il faut ne pas rendre l’échec inéluctable. La concrétisation, notamment de la Garantie jeune (qui n’a pas encore de réalité en France…), est une manière d’offrir une deuxième chance, ce qui doit devenir une réalité pour tous ceux qui ont arrêté tôt leur formation initiale ou ont quitté l’École sans rien. Les possibilités de reprise d’études, de formations à distance, de l’utilisation du numérique, par l’utilisation d’un droit à formation lié à la personne et inscrit dans la logique de la formation tout au long de la vie, vont dans ce sens.
4. Il serait aussi pertinent de s’inspirer de ce qui marche. L’exemple de la réussite des lycées agricoles, des lycées des métiers … doit permettre une évolution de nos filières et de nos structures de formation.
5. Il est indispensable de revaloriser la voie professionnelle pour en faire une voie de réussite à part entière inscrite dans un travail d’image avec les branches professionnelles, avec Pôle emploi…, en s’appuyant sur une orientation positive, c’est-à-dire choisie et non plus subie.
6. Car, pour cela, il faut revoir radicalement l’orientation, sa place dans le cursus scolaire, ses acteurs, ses structures, sa connaissance des réalités professionnelles, du monde économique et de ses évolutions.
À l’UNSA, nous sommes favorables au service public d’orientation (SPO) mais nous demandons des garanties sur son fonctionnement, ses missions, ses personnels.
7. Il faut également mieux articuler formation professionnelle et initiale : on a besoin de passerelles, de liens, de doubles certifications autant de processus connus mais qu’il faut mettre en œuvre.
8. L’alternance doit être développée et mieux articulée, et particulièrement l’apprentissage, à la fois sous statut de travailleur comme sous statut scolaire. Mais cela ne peut se faire à n’importe quel prix : l’UNSA souhaite le respect des spécificités GRETA, CFA… l’équilibre entre les formations post-bac et les niveaux 5 et 4 qui permet de valoriser l’idée même que l’on se fait de l’apprentissage.
L’UNSA défend l’idée contrat alternance unique et sécurisé.
Ce développement passe par un effort pour dégager des offres d’accueil pour tous les types d’alternants dans tous les types de structures (entreprises, associations, Fonction publique…)
Alors oui, il faut prendre en compte la dimension entreprise dans les formations en alternance et conduire un travail avec les partenaires sociaux. Mais une telle réunion, annoncée hier par le Président de la République, nous apparait comme tardive alors que des questions de financement et d’organisation sont à résoudre dès maintenant.
9. Enfin, il est indispensable qu’un plan ambitieux de formation des acteurs et des tuteurs soit mis en place

Pour conclure, l’UNSA souhaite insister sur l’indispensable inscription de l’ensemble de cette démarche dans la lutte contre toutes les formes de discriminations, tant pour les demandeurs d’emploi que -dès la formation- pour les apprenants lors des stages, des situations d’alternance. La formation professionnelle témoigne encore de trop nombreux cas de discrimination.
Enfin, nos débats n’auront de sens que s’ils produisent des effets et, donc, si une instance en assure le suivi et l’évaluation. Le Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) nous apparaît comme la bonne instance puisque sa composition permet la représentation de tous les acteurs concernés. Le conseil national éducation-économie (CNEE), dont la composition est moins large, pouvant être en charge d’établir un rapport régulier sur les mesures mise en œuvre pour présentation et débat au CSE.

Les principales mesures annoncées sur ce sujet par le Premier ministre

Dans sa conclusion à l’issue de la conférence sociale, le Premier ministre Manuel Valls est revenu sur plusieurs points concernant le lien entre l’École et l’emploi.
Il s’est félicité de la présence pour la première fois de l’Éducation nationale à la grande conférence sociale et a insisté sur la nécessité que la formation soit mieux adaptée à l’évolution de l’emploi et à l’acquisition de compétences.
Il a annoncé :
– la mise en place d’un binôme salarié/employeur pour préparer les référentiels de compétences des diplômes ;
– la réduction du temps nécessaire pour adapter, modifier ou créer un diplôme (actuellement de 18 mois) ;
– le développement du parcours de découverte du monde professionnel dès le collège ;
– la mise en place d’un « pôle stage » par réseau d’établissements ;
– le doublement du service civique décrocheurs ;
– l’activation du droit à retour en formation initiale ;
– un accompagnement accru des étudiants en difficulté ;
– l’objectif de 50 000 jeunes en 2015 et 100 000 en 2017 concernés par la Garantie jeunes :
– un groupe de travail sur la lutte contre les discriminations dans le monde du travail qui fera des propositio
ns, y compris par le recours à la loi ;
– le développement de l’apprentissage
:

  • par son changement d’image dans l’Éducation nationale,
  • par son intégration dans le parcours éducatif,
  • par le passage de 40 000 à 60 000 apprentis sous statut scolaire,
  • par l’accueil d’apprentis dans la Fonction publique (objectif 10 000 d’ici 2016),
  • par la création d’un statut de l’apprenti.

Pour l’UNSA, même si elles demandent à être concrétisées lors des réunions de travail annoncées à cet effet dès la rentrée, ces mesures vont dans le bon sens et accompagnent l’esprit de rénovation de notre système d’éducation.

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Les 7 et 8 juillet se tenait la troisième « Grande conférence sociale » initiée par François Hollande depuis le début de son quinquennat. Pour la première fois, l’Éducation nationale était présente et son ministre Benoit Hamon co-présidait avec Najat Vallaud-Belkacem (ministre de la Ville, de la Jeunesse, des Sports et des Droits des femmes) la table ronde n°2 intitulée « Assurer le passage de l’école à l’insertion professionnelle des jeunes ». L’UNSA a participé activement aux travaux de cette table ronde (ainsi que de 4 autres). Cet article reprend les principaux éléments des interventions de l’UNSA ainsi que les mesures annoncées par le premier ministre Manuel Valls à l’issue des deux journées de rencontre.

Les principaux éléments des interventions de l’UNSA

(Initialement prévu comme une intervention liminaire, ce texte a fait l’objet d’un découpage et d’une réorganisation afin de correspondre à l’animation de la table ronde construite en trois temps : tout d’abord les relations entre l’École et le monde professionnel ; ensuite l’orientation, l’apprentissage et la lutte contre les discriminations ; enfin la lutte contre les décrochages.)

– Les enquêtes internationales, et particulièrement le programme d’évaluation Pisa, confirment livraison après livraison que l’école française ne réussit pas à réduire les inégalités sociales, pire qu’elle les accentue.

– 140 à 150 000 jeunes quittent chaque année le système scolaire sans aucune qualification.
– 25% des jeunes actifs sont au chômage.

– Désormais, seuls 19% de nos concitoyens pensent que « permettre à chacun de trouver un emploi à la fin de sa scolarité » est une mission de l’École (en perte de 17 points par rapport à 2007, selon une enquête réalisée par l’Ifop pour L’édition du soir publiée la semaine dernière).

À l’UNSA, nous n’avons pas l’habitude de ne voir que le côté négatif des choses, mais celle de regarder la réalité en face. Et ces données ne sont que quelques-uns des constats reconnus par tous.

Ce n’est certes pas l’École qui crée de l’emploi. Mais – et encore plus dans une période difficile comme celle que nous traversons-, ses dysfonctionnements ne permettent pas à de très nombreux jeunes de trouver de l’emploi ou de le garder. Les dysfonctionnements de la formation initiale ont de graves répercussions humaines ; elles en ont aussi sur la compétitivité des entreprises françaises.

Ces résultats ne peuvent que nous interpeller et nous mobiliser pour ceux qui -ne possédant pas le socle commun de compétences à l’issue de leur formation initiale obligatoire- subissent la double peine : celle de ne pas pouvoir vivre pleinement leur vie de citoyen et celle de risquer de ne pas réussir leur vie professionnelle, en restant à l’écart du monde du travail faute de bagages suffisants alors que c’est une élévation générale du niveau qui est aujourd’hui nécessaire partout.

Dans ce contexte, une table ronde qui lie éducation et emploi sous la présidence des deux ministres en charge de tous les jeunes et de toute l’éducation (formelle et non-formelle) dans le cadre de la conférence sociale, est une bonne chose que l’UNSA salue.
Ils ne sont pas si nombreux les rendez-vous qui permettent aux représentants du gouvernement, des syndicats, du patronat, des régions, de dialoguer, échanger, proposer. C’est donc un moment important pour la démocratie sociale. Vouloir faire avancer les choses demande donc d’y être et d’y participer activement. Tel est le sens de notre présence.
Mais pour l’UNSA, disons-le tout net, l’essentiel n’est plus à l’état des lieux. Il s’agit dorénavant de faire des propositions concrètes et d’agir. Pour cela, il faut s’appuyer sur quelques lignes fortes ; nous vous en proposons 9 qui seront à débattre durant ce temps de travail, plusieurs croisant le contenu des fiches envoyées :

1. Tout d’abord il faut réussir la mission de l’École et donc sa refondation. Le socle commun de la formation obligatoire doit être affirmé et concrétiser ; l’articulation bac-3/bac+3 doit permettre les perspectives de prolongement d’étude pour le plus grand nombre ; notre École doit devenir inclusive et bienveillante afin de permettre la réussite de tous.
2. La culture de l’entreprise fait partie de l’ensemble de la culture ; elle doit donc être présente dans tous les échelons de la formation initiale des élèves comme elle doit être un élément constitutif de la formation des personnels.
3. Ensuite, il faut ne pas rendre l’échec inéluctable. La concrétisation, notamment de la Garantie jeune (qui n’a pas encore de réalité en France…), est une manière d’offrir une deuxième chance, ce qui doit devenir une réalité pour tous ceux qui ont arrêté tôt leur formation initiale ou ont quitté l’École sans rien. Les possibilités de reprise d’études, de formations à distance, de l’utilisation du numérique, par l’utilisation d’un droit à formation lié à la personne et inscrit dans la logique de la formation tout au long de la vie, vont dans ce sens.
4. Il serait aussi pertinent de s’inspirer de ce qui marche. L’exemple de la réussite des lycées agricoles, des lycées des métiers … doit permettre une évolution de nos filières et de nos structures de formation.
5. Il est indispensable de revaloriser la voie professionnelle pour en faire une voie de réussite à part entière inscrite dans un travail d’image avec les branches professionnelles, avec Pôle emploi…, en s’appuyant sur une orientation positive, c’est-à-dire choisie et non plus subie.
6. Car, pour cela, il faut revoir radicalement l’orientation, sa place dans le cursus scolaire, ses acteurs, ses structures, sa connaissance des réalités professionnelles, du monde économique et de ses évolutions.
À l’UNSA, nous sommes favorables au service public d’orientation (SPO) mais nous demandons des garanties sur son fonctionnement, ses missions, ses personnels.
7. Il faut également mieux articuler formation professionnelle et initiale : on a besoin de passerelles, de liens, de doubles certifications autant de processus connus mais qu’il faut mettre en œuvre.
8. L’alternance doit être développée et mieux articulée, et particulièrement l’apprentissage, à la fois sous statut de travailleur comme sous statut scolaire. Mais cela ne peut se faire à n’importe quel prix : l’UNSA souhaite le respect des spécificités GRETA, CFA… l’équilibre entre les formations post-bac et les niveaux 5 et 4 qui permet de valoriser l’idée même que l’on se fait de l’apprentissage.
L’UNSA défend l’idée contrat alternance unique et sécurisé.
Ce développement passe par un effort pour dégager des offres d’accueil pour tous les types d’alternants dans tous les types de structures (entreprises, associations, Fonction publique…)
Alors oui, il faut prendre en compte la dimension entreprise dans les formations en alternance et conduire un travail avec les partenaires sociaux. Mais une telle réunion, annoncée hier par le Président de la République, nous apparait comme tardive alors que des questions de financement et d’organisation sont à résoudre dès maintenant.
9. Enfin, il est indispensable qu’un plan ambitieux de formation des acteurs et des tuteurs soit mis en place

Pour conclure, l’UNSA souhaite insister sur l’indispensable inscription de l’ensemble de cette démarche dans la lutte contre toutes les formes de discriminations, tant pour les demandeurs d’emploi que -dès la formation- pour les apprenants lors des stages, des situations d’alternance. La formation professionnelle témoigne encore de trop nombreux cas de discrimination.
Enfin, nos débats n’auront de sens que s’ils produisent des effets et, donc, si une instance en assure le suivi et l’évaluation. Le Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) nous apparaît comme la bonne instance puisque sa composition permet la représentation de tous les acteurs concernés. Le conseil national éducation-économie (CNEE), dont la composition est moins large, pouvant être en charge d’établir un rapport régulier sur les mesures mise en œuvre pour présentation et débat au CSE.

Les principales mesures annoncées sur ce sujet par le Premier ministre

Dans sa conclusion à l’issue de la conférence sociale, le Premier ministre Manuel Valls est revenu sur plusieurs points concernant le lien entre l’École et l’emploi.
Il s’est félicité de la présence pour la première fois de l’Éducation nationale à la grande conférence sociale et a insisté sur la nécessité que la formation soit mieux adaptée à l’évolution de l’emploi et à l’acquisition de compétences.
Il a annoncé :
– la mise en place d’un binôme salarié/employeur pour préparer les référentiels de compétences des diplômes ;
– la réduction du temps nécessaire pour adapter, modifier ou créer un diplôme (actuellement de 18 mois) ;
– le développement du parcours de découverte du monde professionnel dès le collège ;
– la mise en place d’un « pôle stage » par réseau d’établissements ;
– le doublement du service civique décrocheurs ;
– l’activation du droit à retour en formation initiale ;
– un accompagnement accru des étudiants en difficulté ;
– l’objectif de 50 000 jeunes en 2015 et 100 000 en 2017 concernés par la Garantie jeunes :
– un groupe de travail sur la lutte contre les discriminations dans le monde du travail qui fera des propositio
ns, y compris par le recours à la loi ;
– le développement de l’apprentissage
:

Pour l’UNSA, même si elles demandent à être concrétisées lors des réunions de travail annoncées à cet effet dès la rentrée, ces mesures vont dans le bon sens et accompagnent l’esprit de rénovation de notre système d’éducation.