Quelle est l’évolution de l’allongement de la scolarité?

À partir des données du ministère de l’Éducation nationale, le sociologue Pierre Merle a mesuré l’allongement inégal des scolarités des élèves.

C’est sur le site de l’Observatoire des inégalités que l’on peut trouver l’article du sociologue qui montre que : « les 10 % d’élèves sortis le plus tôt du système scolaire l’ont quitté à 17 ans, contre 25 ans pour les 10 % sortis le plus tard. Les inégalités de durée de scolarité ont augmenté entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 2000. »

Si entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 1990, les scolarités se sont allongées pour tous, elles se sont plus allongées « en haut de la hiérarchie, qu’en bas. »

Néanmoins il semble que « l’âge de sortie a stagné pour tout le monde au cours des dix dernières années. »

À quoi servent ces données?

Elles permettent de mieux percevoir concrètement les écarts entre milieux sociaux du point de vue scolaire : massivement ceux qui font des études courtes sont issus des milieux populaires.

Pour l’Observatoire des inégalités : « ces chiffres montrent comment une part encore plus grande de l’argent public finance la scolarisation des plus favorisés, alors que celle consacrée aux moins formés connaît assez peu d’évolution. »

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À partir des données du ministère de l’Éducation nationale, le sociologue Pierre Merle a mesuré l’allongement inégal des scolarités des élèves.

C’est sur le site de l’Observatoire des inégalités que l’on peut trouver l’article du sociologue qui montre que : « les 10 % d’élèves sortis le plus tôt du système scolaire l’ont quitté à 17 ans, contre 25 ans pour les 10 % sortis le plus tard. Les inégalités de durée de scolarité ont augmenté entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 2000. »

Si entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 1990, les scolarités se sont allongées pour tous, elles se sont plus allongées « en haut de la hiérarchie, qu’en bas. »

Néanmoins il semble que « l’âge de sortie a stagné pour tout le monde au cours des dix dernières années. »

À quoi servent ces données?

Elles permettent de mieux percevoir concrètement les écarts entre milieux sociaux du point de vue scolaire : massivement ceux qui font des études courtes sont issus des milieux populaires.

Pour l’Observatoire des inégalités : « ces chiffres montrent comment une part encore plus grande de l’argent public finance la scolarisation des plus favorisés, alors que celle consacrée aux moins formés connaît assez peu d’évolution. »