Quand l’Éducation prioritaire redevient une priorité

L’UNSA Éducation salue un plan ambitieux qui s’inscrit dans une meilleure réussite de chaque élève et dans les moyens concrets et d’importance alloués aux personnels en poste dans les réseaux d’Éducation prioritaire.

L’UNSA Éducation salue un plan ambitieux qui s’inscrit dans une meilleure réussite de chaque élève et dans les moyens concrets et d’importance alloués aux personnels en poste dans les réseaux d’Éducation prioritaire. Dans le contexte de difficulté budgétaire et face aux renforcements des inégalités scolaires mis en évidence par les études (dont le dernier rapport PISA), ce plan porté -au-delà du ministère de l’Éducation nationale- par le Président de la République, va dans le sens d’une meilleure prise en compte des territoires qui cumulent les difficultés et d’une plus juste reconnaissance des personnels qui s’y investissent. Il est bienvenu.

L’UNSA Éducation se félicite de la cohérence d’une triple approche prenant en compte l’indispensable renforcement pédagogique, les mesures de ressources humaines -qui se traduisent par une hausse significative des indemnités, l’affectation d’enseignants supplémentaires et la dotation en temps de concertation- et la nécessité, dans l’esprit de la loi de Refondation, d’aller vers un climat scolaire apaisé construit sur une École bienveillante.

Dans cette approche, nous rappelons notre volonté de renforcer la présence des adultes, particulièrement dans les collèges. Cela doit passer prioritairement par le recours aux personnels de l’Éducation nationale dont c’est les compétences et les missions. Ainsi, plutôt que doubler le nombre de postes d’APS, nous demandons que la présence des assistants sociaux de l’Éducation nationale soit renforcée dans les réseaux d’éducation prioritaire afin de mieux accompagner les élèves, les personnels et les parents, et qu’ils bénéficient des indemnités liées tout comme doivent en bénéficier les IEN de ces zones.

Nous insistons sur l’impérieux besoin d’une formation de haut niveau et de caractère professionnel. Si elle doit permettre une meilleure connaissance des publics en difficulté dans toutes leurs dimensions (sociales, culturelles, psychologiques…), elle doit aussi permettre aux enseignants de s’approprier des démarches pédagogiques qui accompagnent et favorisent l’élève comme acteur de sa réussite. Aussi, il nous semble nécessaire qu’un lien soit établi entre les centres de ressources qui seront développés et les ESPé, opérateurs des formations. Le réseau Sceren (CNDP et CRDP) devrait certainement aussi être mobilisé dans cette mission d’outillage et d’accompagnement des collègues.

L’ensemble des mesures prend ainsi en compte l’équilibre et l’indispensable articulation entre école et collège encore trop souvent vécue comme une rupture, cause d’échec. Le plan conforte donc partout la pertinence du socle commun de connaissances, compétences et culture. L’UNSA Éducation ne peut que s’en féliciter.

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L’UNSA Éducation salue un plan ambitieux qui s’inscrit dans une meilleure réussite de chaque élève et dans les moyens concrets et d’importance alloués aux personnels en poste dans les réseaux d’Éducation prioritaire. Dans le contexte de difficulté budgétaire et face aux renforcements des inégalités scolaires mis en évidence par les études (dont le dernier rapport PISA), ce plan porté -au-delà du ministère de l’Éducation nationale- par le Président de la République, va dans le sens d’une meilleure prise en compte des territoires qui cumulent les difficultés et d’une plus juste reconnaissance des personnels qui s’y investissent. Il est bienvenu.

L’UNSA Éducation se félicite de la cohérence d’une triple approche prenant en compte l’indispensable renforcement pédagogique, les mesures de ressources humaines -qui se traduisent par une hausse significative des indemnités, l’affectation d’enseignants supplémentaires et la dotation en temps de concertation- et la nécessité, dans l’esprit de la loi de Refondation, d’aller vers un climat scolaire apaisé construit sur une École bienveillante.

Dans cette approche, nous rappelons notre volonté de renforcer la présence des adultes, particulièrement dans les collèges. Cela doit passer prioritairement par le recours aux personnels de l’Éducation nationale dont c’est les compétences et les missions. Ainsi, plutôt que doubler le nombre de postes d’APS, nous demandons que la présence des assistants sociaux de l’Éducation nationale soit renforcée dans les réseaux d’éducation prioritaire afin de mieux accompagner les élèves, les personnels et les parents, et qu’ils bénéficient des indemnités liées tout comme doivent en bénéficier les IEN de ces zones.

Nous insistons sur l’impérieux besoin d’une formation de haut niveau et de caractère professionnel. Si elle doit permettre une meilleure connaissance des publics en difficulté dans toutes leurs dimensions (sociales, culturelles, psychologiques…), elle doit aussi permettre aux enseignants de s’approprier des démarches pédagogiques qui accompagnent et favorisent l’élève comme acteur de sa réussite. Aussi, il nous semble nécessaire qu’un lien soit établi entre les centres de ressources qui seront développés et les ESPé, opérateurs des formations. Le réseau Sceren (CNDP et CRDP) devrait certainement aussi être mobilisé dans cette mission d’outillage et d’accompagnement des collègues.

L’ensemble des mesures prend ainsi en compte l’équilibre et l’indispensable articulation entre école et collège encore trop souvent vécue comme une rupture, cause d’échec. Le plan conforte donc partout la pertinence du socle commun de connaissances, compétences et culture. L’UNSA Éducation ne peut que s’en féliciter.