Populisme, vous avez dit populisme…
La mondialisation, le déclassement, la crainte de voir disparaître son identité culturelle, la montée inexorable réelle ou fantasmée d’un sentiment d’insécurité, la perte de confiance envers les grands médias traditionnels (TV et presse), l’accès à une information brute et non filtrée autant de causes qui favorisent la montée des populismes « anti système ».
Le dernier exemple en date : l’élection de Trump aux USA contre tout attente. Après avoir dynamité les républicains, son discours démagogue, raciste, misogyne, antisémite, homophobe n’a pas empêché son élection.
Que ce soit Trump aux USA, Poutine en Russie, Erdogan en Turquie, Orban en Hongrie, le général Radev en Bulgarie, c’est leur positionnement revendiqué « anti système » qui permet leur victoire.
Et chez nous ? Marine Le Pen, ou autres personnalités politiques en sont les dignes représentants.
Là encore le positionnent « anti système », la revendication de parler au nom du peuple pour le peuple contre les élites en place poussent de plus en plus de nos concitoyens à envisager de donner leurs voix à ces candidats.
L’idée défendue que seule le peuple est légitime est une escroquerie intellectuelle car cela revient à le considérer comme une entité homogène ce qui n’est pas du tout le cas.
Surfant sur un sentiment de peur tant économique, culturel et social, ces chantres du populisme sont un danger pour le vivre ensemble car leurs discours est le plus souvent clivant et risque à terme de fracturer durablement la société française.
Enfin leur positionnement « anti système » dont eux mêmes sont issus relève d’un cynisme à peine caché.
Dans quelques mois il nous faudra choisir qui sera celui ou celle qui dirigera notre pays pour les 5 années à venir.
Nous nous devons d’être très vigilants et surtout de ne pas nous écarter des valeurs de tolérance, de solidarité et de fraternité qui sont le socle commun de notre fédération.
