Point d’indice gelé jusqu’en 2017:une inacceptable perspective

Le Premier ministre Manuel Valls vient d’annoncer à la délégation de l'UNSA qui le rencontrait ce 16 avril que le maintien du gel du point d’indice pour les agents publics était prévu jusqu’en 2017. Sept ans de blocage? Inacceptable pour l'UNSA!

Le Premier ministre Manuel Valls vient d’annoncer à la délégation de l’UNSA qui le rencontrait ce 17 avril que le maintien du gel du point d’indice pour les agents publics était prévu jusqu’en 2017. Sept ans de blocage? Inacceptable pour l’UNSA!

Une délégation composée de Luc Bérille (secrétaire général de l’UNSA), Guy Barbier (UNSA Fonction publique), François Joliclerc et Jean Grosset (secrétaires nationaux de l’UNSA) a été reçue par le Premier ministre entouré de François Rebsamen, ministre du Travail, Marisol Touraine, ministre de la Protection Sociale et de la Santé, Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique.

Sur le dossier de la fonction publique, c’est-à-dire le gel du point d’indice des fonctionnaires, l’UNSA a rappelé son opposition catégorique à cette mesure injuste qui accompagne souvent des conditions de travail détériorées dans les services. L’UNSA a indiqué qu’elle appelait avec les autres organisations à la journée d’action du 15 mai.

Ce même jour, l’UNSA Fonction publique a également rencontré le Cabinet de la ministre de la fonction publique. Elle a réitéré l’opposition de l’UNSA à la décision annoncée concernant le gel du point d’indice.

L’UNSA Fonction publique a aussi indiqué que cela compromettait la négociation sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR). S’il n’y a pas de perspectives pour les salaires, quel serait le sens donné à une négociation qui ne prendrait pas en compte la principale préoccupation des agents?

Comme le précise le communiqué de presse qu’elle a publié le 17 avril 2014:

«Le prétendu effort équitable se transforme en une triple peine pour les fonctionnaires : traitements bloqués, prélèvements augmentés en plus des efforts demandés à tous. L’UNSA a dit son opposition à cette mesure injuste. Les agents publics voient leur pouvoir d’achat baisser (près de 5% depuis 2010), subissent des suppressions d’emplois qui détériorent leurs conditions de travail et ne sont plus reconnus dans le travail accompli.»

L’UNSA appelle tous les agents publics à se mobiliser le 15 mai prochain pour faire obstacle à l’austérité dont les premières victimes seront le service public et ses personnels.

Dans son champ spécifique de responsabilité (éducation, culture, recherche), l’UNSA Éducation demande à tous les personnels de faire grève le 15 mai prochain, conformément à la décision de son Bureau national, unanime, du 8 avril 2014 et dont les annonces  gouvernementales récentes n’ont fait que confirmer le bien fondé.

 


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Une délégation composée de Luc Bérille (secrétaire général de l’UNSA), Guy Barbier (UNSA Fonction publique), François Joliclerc et Jean Grosset (secrétaires nationaux de l’UNSA) a été reçue par le Premier ministre entouré de François Rebsamen, ministre du Travail, Marisol Touraine, ministre de la Protection Sociale et de la Santé, Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique.

Sur le dossier de la fonction publique, c’est-à-dire le gel du point d’indice des fonctionnaires, l’UNSA a rappelé son opposition catégorique à cette mesure injuste qui accompagne souvent des conditions de travail détériorées dans les services. L’UNSA a indiqué qu’elle appelait avec les autres organisations à la journée d’action du 15 mai.

Ce même jour, l’UNSA Fonction publique a également rencontré le Cabinet de la ministre de la fonction publique. Elle a réitéré l’opposition de l’UNSA à la décision annoncée concernant le gel du point d’indice.

L’UNSA Fonction publique a aussi indiqué que cela compromettait la négociation sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR). S’il n’y a pas de perspectives pour les salaires, quel serait le sens donné à une négociation qui ne prendrait pas en compte la principale préoccupation des agents?

Comme le précise le communiqué de presse qu’elle a publié le 17 avril 2014:

«Le prétendu effort équitable se transforme en une triple peine pour les fonctionnaires : traitements bloqués, prélèvements augmentés en plus des efforts demandés à tous. L’UNSA a dit son opposition à cette mesure injuste. Les agents publics voient leur pouvoir d’achat baisser (près de 5% depuis 2010), subissent des suppressions d’emplois qui détériorent leurs conditions de travail et ne sont plus reconnus dans le travail accompli.»

L’UNSA appelle tous les agents publics à se mobiliser le 15 mai prochain pour faire obstacle à l’austérité dont les premières victimes seront le service public et ses personnels.

Dans son champ spécifique de responsabilité (éducation, culture, recherche), l’UNSA Éducation demande à tous les personnels de faire grève le 15 mai prochain, conformément à la décision de son Bureau national, unanime, du 8 avril 2014 et dont les annonces  gouvernementales récentes n’ont fait que confirmer le bien fondé.

 


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