Parcoursup: que dit le décret?

Suite à l’adoption de la loi ORE (Orientation et Réussite des Etudiants), le texte d’application sur Parcoursup a fait l’objet de débat en instances ces 5 et 6 mars dernier. En ne soutenant pas le texte en CSE, l’UNSA Éducation s’est fait entendre et a pu permettre une nette amélioration du texte, alors soutenu en CNESER. Retour sur ce que nous apprend ce projet de décret.

À quoi sert la plateforme Parcours sup ?

À formuler jusqu’à 10 vœux d’inscription non hiérarchisés dans les formations initiales du cycle 1 de l’enseignement supérieur. Un nombre qui passe à 20 si l’on compte les sous-vœux, ou auquel l’élève peut encore en ajouter 10 si sa demande concerne des formations par apprentissage.

Au-delà elle permet d’obtenir les caractéristiques des formations proposées. Si cela comprend les « fameuses » connaissances et compétences attendues qui font l’objet d’un cadrage national, la plateforme permet également d’avoir une lisibilité sur d’autres éléments afin d’éclairer le choix d’orientation. Seront donc précisées les modalités d’organisation et contenus de la formation, les statistiques sur la réussite ainsi que l’information sur les différentes poursuites d’étude ou les métiers auxquels elle conduit, les capacités d’accueil.

Sur ce dernier point il est justement précisé que pour les définir le recteur prend compte de l’évolution des projets de formations demandées par les lycéens, du projet de formation et recherche de l’établissement et des perspectives d’insertion professionnelles. Pour « amoindrir » ce dernier critère ajouté par le Sénat et qui peut faire craindre une logique strictement adéquétionniste, c’est un formulation très vague qui figure dans le texte.

L’UNSA Education a souligné qu’en aucun cas la nouvelle procédure ne devait conduire à une réduction du pourcentage de jeunes ayant accès à l’enseignement supérieur.


Est-ce vraiment la fin du tirage au sort ?

C’est sur cette même plateforme que les élèves reçoivent le résultat des examens de leurs vœux. Ainsi, à l’inverse d’APB, c’est sur chacune des formations demandées qu’une réponse leur sera apportée.

Oui, En attente, Non ou Oui si. Cette 4ème forme de réponse marque aussi la différence avec l’ancien système. Ainsi, un.e candidat.e pourra n’être admis.e dans une formation que s’il ou elle accepte l’accompagnement pédagogique ou le parcours personnalisé qui lui sera proposé.

Ces préconisations seront établies par les nouvelles commissions des vœux mises en place et qui permettent également d’enterrer le tirage au sort. Désormais, lorsque le nombre de demandes excède les capacités d’accueil, les candidat.e.s sont placé.e.s sur liste d’attente, leur rang leur est communiqué et elles ou ils peuvent se voir proposer une admission au fur et à mesure que les places se libèrent.


Année de lancement, la fluidité du système reste à démonter. Si pour l’UNSA Education, il y avait urgence à mettre fin à l’aberrante pratique du tirage au sort, nous restons particulièrement vigilants sur cette nouvelle procédure d’admission dans l’enseignement supérieur notamment sur le traitement local des candidatures et la transparence des critères retenus pour classer les dossiers dans les formations à capacité limitée.

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Suite à l’adoption de la loi ORE (Orientation et Réussite des Etudiants), le texte d’application sur Parcoursup a fait l’objet de débat en instances ces 5 et 6 mars dernier. En ne soutenant pas le texte en CSE, l’UNSA Éducation s’est fait entendre et a pu permettre une nette amélioration du texte, alors soutenu en CNESER. Retour sur ce que nous apprend ce projet de décret.

À quoi sert la plateforme Parcours sup ?

À formuler jusqu’à 10 vœux d’inscription non hiérarchisés dans les formations initiales du cycle 1 de l’enseignement supérieur. Un nombre qui passe à 20 si l’on compte les sous-vœux, ou auquel l’élève peut encore en ajouter 10 si sa demande concerne des formations par apprentissage.

Au-delà elle permet d’obtenir les caractéristiques des formations proposées. Si cela comprend les « fameuses » connaissances et compétences attendues qui font l’objet d’un cadrage national, la plateforme permet également d’avoir une lisibilité sur d’autres éléments afin d’éclairer le choix d’orientation. Seront donc précisées les modalités d’organisation et contenus de la formation, les statistiques sur la réussite ainsi que l’information sur les différentes poursuites d’étude ou les métiers auxquels elle conduit, les capacités d’accueil.

Sur ce dernier point il est justement précisé que pour les définir le recteur prend compte de l’évolution des projets de formations demandées par les lycéens, du projet de formation et recherche de l’établissement et des perspectives d’insertion professionnelles. Pour « amoindrir » ce dernier critère ajouté par le Sénat et qui peut faire craindre une logique strictement adéquétionniste, c’est un formulation très vague qui figure dans le texte.

L’UNSA Education a souligné qu’en aucun cas la nouvelle procédure ne devait conduire à une réduction du pourcentage de jeunes ayant accès à l’enseignement supérieur.


Est-ce vraiment la fin du tirage au sort ?

C’est sur cette même plateforme que les élèves reçoivent le résultat des examens de leurs vœux. Ainsi, à l’inverse d’APB, c’est sur chacune des formations demandées qu’une réponse leur sera apportée.

Oui, En attente, Non ou Oui si. Cette 4ème forme de réponse marque aussi la différence avec l’ancien système. Ainsi, un.e candidat.e pourra n’être admis.e dans une formation que s’il ou elle accepte l’accompagnement pédagogique ou le parcours personnalisé qui lui sera proposé.

Ces préconisations seront établies par les nouvelles commissions des vœux mises en place et qui permettent également d’enterrer le tirage au sort. Désormais, lorsque le nombre de demandes excède les capacités d’accueil, les candidat.e.s sont placé.e.s sur liste d’attente, leur rang leur est communiqué et elles ou ils peuvent se voir proposer une admission au fur et à mesure que les places se libèrent.


Année de lancement, la fluidité du système reste à démonter. Si pour l’UNSA Education, il y avait urgence à mettre fin à l’aberrante pratique du tirage au sort, nous restons particulièrement vigilants sur cette nouvelle procédure d’admission dans l’enseignement supérieur notamment sur le traitement local des candidatures et la transparence des critères retenus pour classer les dossiers dans les formations à capacité limitée.