Parcoursup : catastrophe ou avancée ?

Alors que la rentrée approche, un premier bilan du nouveau système d’affectation des bacheliers dans l’enseignement supérieur peut être réalisé. Assiste-t-on à un « accident industriel » comme l’écrivent certains ou Parcoursup a-t-il amélioré les choses comme l’affirme le ministère ?
L’amélioration n’est, pour l’instant, pas flagrante. Au 22 août 2018, 62 501 candidats sont encore en attente d’une place dans l’enseignement supérieur – ils étaient 65 000 le 21 juillet 2017 sur feu APB. Le ministère se veut rassurant en précisant que sur ces candidats, seuls 15 443 sont encore actifs sur la plateforme. Les autres ont-ils trouvé une solution ? Laquelle ? On ne sait pas trop. Ces 15 000 bacheliers devraient pouvoir être affectés sur les places qui vont immanquablement se libérer d’ici le 27 août, date de la clôture des inscriptions en BTS et CPGE dont la rentrée est fixée au 3 septembre. Dans tous les cas, les vœux « en attente » disparaîtront après le 5 septembre (fin de la phase principale) et de nouvelles propositions pourront être faites jusqu’au 21 septembre.
Même si l’amélioration par rapport à APB n’est pas flagrante, Parcoursup ne mérite sans doute pas d’être abandonné.
D’une part, il n’y aura pas, cette année, de tirage au sort pour départager les candidats à certaines filières sous tension. De plus, les acteurs de terrain ont constaté que les lycéens de terminale se sont beaucoup plus investi dans leur orientation, notamment du fait qu’ils ont eu à se positionner vis à vis de leurs vœux.
Il n’empêche qu’un bilan sérieux devra être fait pour rechercher des améliorations afin de fluidifier la procédure.
– Faut-il donner les premier résultats si tôt avant le bac ?
– Faut-il permettre aux candidats ayant eu des réponses positives de laisser tant de vœux en attente ?
– Faut-il réduire le nombre de vœux possible ?
– Faut-il réintroduire une hiérarchie dans les vœux ?
Toutes ces questions méritent d’être débattues. Il est indispensable que tout soit fait pour que les bacheliers soient affectés le plus tôt possible dans une formation qu’ils ont demandée.

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Alors que la rentrée approche, un premier bilan du nouveau système d’affectation des bacheliers dans l’enseignement supérieur peut être réalisé. Assiste-t-on à un « accident industriel » comme l’écrivent certains ou Parcoursup a-t-il amélioré les choses comme l’affirme le ministère ?
L’amélioration n’est, pour l’instant, pas flagrante. Au 22 août 2018, 62 501 candidats sont encore en attente d’une place dans l’enseignement supérieur – ils étaient 65 000 le 21 juillet 2017 sur feu APB. Le ministère se veut rassurant en précisant que sur ces candidats, seuls 15 443 sont encore actifs sur la plateforme. Les autres ont-ils trouvé une solution ? Laquelle ? On ne sait pas trop. Ces 15 000 bacheliers devraient pouvoir être affectés sur les places qui vont immanquablement se libérer d’ici le 27 août, date de la clôture des inscriptions en BTS et CPGE dont la rentrée est fixée au 3 septembre. Dans tous les cas, les vœux « en attente » disparaîtront après le 5 septembre (fin de la phase principale) et de nouvelles propositions pourront être faites jusqu’au 21 septembre.
Même si l’amélioration par rapport à APB n’est pas flagrante, Parcoursup ne mérite sans doute pas d’être abandonné.
D’une part, il n’y aura pas, cette année, de tirage au sort pour départager les candidats à certaines filières sous tension. De plus, les acteurs de terrain ont constaté que les lycéens de terminale se sont beaucoup plus investi dans leur orientation, notamment du fait qu’ils ont eu à se positionner vis à vis de leurs vœux.
Il n’empêche qu’un bilan sérieux devra être fait pour rechercher des améliorations afin de fluidifier la procédure.
– Faut-il donner les premier résultats si tôt avant le bac ?
– Faut-il permettre aux candidats ayant eu des réponses positives de laisser tant de vœux en attente ?
– Faut-il réduire le nombre de vœux possible ?
– Faut-il réintroduire une hiérarchie dans les vœux ?
Toutes ces questions méritent d’être débattues. Il est indispensable que tout soit fait pour que les bacheliers soient affectés le plus tôt possible dans une formation qu’ils ont demandée.