Pacte de responsabilité pour l’emploi : des conditions pour réussir

Le Président de la République, en adressant ses vœux aux Français le 31 décembre, a proposé aux chefs d’entreprises la construction d’un « pacte de responsabilité » pour l’emploi dans le cadre d’un dialogue social construit. Le MEDEF a répondu favorablement, en déclinant ses propres demandes. Pour l’UNSA, dont la revendication prioritaire est l’emploi, le mot « pacte » n’est pas tabou.

Le Président de la République, en adressant ses vœux aux Français le 31 décembre, a proposé aux chefs d’entreprises la construction d’un « pacte de responsabilité » pour l’emploi dans le cadre d’un dialogue social construit.

Le MEDEF a répondu favorablement, en déclinant ses propres demandes.

Pour l’UNSA, dont la revendication prioritaire est l’emploi, le mot « pacte » n’est pas tabou. Elle estime même que la mobilisation conjointe des syndicats de salariés, des organisations d’employeurs et des pouvoirs publics est une des clés de l’efficacité pour défendre et créer des emplois.
C’est dans cet esprit que l’UNSA a approuvé la loi de sécurisation de l’emploi et l’accord national interprofessionnel sur la formation professionnelle.
C’est aussi pour cela qu’elle a soutenu le principe des contrats de génération et a négocié, dans les entreprises où elle est présente, pour aboutir à de bons accords (sans y parvenir partout). C’est aussi ce qui l’a fait soutenir les emplois d’avenir.

Pour l’UNSA, la bataille pour l’emploi doit impérativement se mener sur tous les terrains : celui de l’Europe (notamment à travers le plan d’investissements de la CES, pour une croissance durable et des emplois de qualité), celui de la France, celui des régions et des bassins d’emplois, celui de l’entreprise.

Pour l’UNSA, la bataille pour l’emploi doit aussi impérativement embrasser toutes les constituantes qui fondent la compétitivité, laquelle ne saurait se réduire à la seule question du coût du travail : formation, investissement, recherche, innovation, dialogue social, etc…

Un tel pacte devrait, bien sûr, tenir compte des difficultés actuelles de notre pays mais aussi conserver en l’adaptant ce qui fonde notre modèle social (protection sociale de qualité, services publics pour tous).

Pour l’UNSA, cette réflexion devrait être menée en intersyndicale, dans l’objectif d’aboutir à une position commune qui ferait valoir les intérêts des salariés en réponse aux demandes du patronat. Alors, un pacte équilibré pour l’emploi pourrait être construit dans un dialogue avec les pouvoirs publics, posant les actions à mener mais aussi les contreparties indispensables pour les salariés et les moyens de les faire respecter.

Dans une situation économique et sociale toujours très difficile, où le chômage continue à s’étendre, chacune et chacun est placé devant ses responsabilités. Pour sa part, l’UNSA est prête à s’engager avec d’autres dans cette démarche.

Communiqué de presse de l’UNSA,

Bagnolet le 6 janvier 2014

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Le Président de la République, en adressant ses vœux aux Français le 31 décembre, a proposé aux chefs d’entreprises la construction d’un « pacte de responsabilité » pour l’emploi dans le cadre d’un dialogue social construit.

Le MEDEF a répondu favorablement, en déclinant ses propres demandes.

Pour l’UNSA, dont la revendication prioritaire est l’emploi, le mot « pacte » n’est pas tabou. Elle estime même que la mobilisation conjointe des syndicats de salariés, des organisations d’employeurs et des pouvoirs publics est une des clés de l’efficacité pour défendre et créer des emplois.
C’est dans cet esprit que l’UNSA a approuvé la loi de sécurisation de l’emploi et l’accord national interprofessionnel sur la formation professionnelle.
C’est aussi pour cela qu’elle a soutenu le principe des contrats de génération et a négocié, dans les entreprises où elle est présente, pour aboutir à de bons accords (sans y parvenir partout). C’est aussi ce qui l’a fait soutenir les emplois d’avenir.

Pour l’UNSA, la bataille pour l’emploi doit impérativement se mener sur tous les terrains : celui de l’Europe (notamment à travers le plan d’investissements de la CES, pour une croissance durable et des emplois de qualité), celui de la France, celui des régions et des bassins d’emplois, celui de l’entreprise.

Pour l’UNSA, la bataille pour l’emploi doit aussi impérativement embrasser toutes les constituantes qui fondent la compétitivité, laquelle ne saurait se réduire à la seule question du coût du travail : formation, investissement, recherche, innovation, dialogue social, etc…

Un tel pacte devrait, bien sûr, tenir compte des difficultés actuelles de notre pays mais aussi conserver en l’adaptant ce qui fonde notre modèle social (protection sociale de qualité, services publics pour tous).

Pour l’UNSA, cette réflexion devrait être menée en intersyndicale, dans l’objectif d’aboutir à une position commune qui ferait valoir les intérêts des salariés en réponse aux demandes du patronat. Alors, un pacte équilibré pour l’emploi pourrait être construit dans un dialogue avec les pouvoirs publics, posant les actions à mener mais aussi les contreparties indispensables pour les salariés et les moyens de les faire respecter.

Dans une situation économique et sociale toujours très difficile, où le chômage continue à s’étendre, chacune et chacun est placé devant ses responsabilités. Pour sa part, l’UNSA est prête à s’engager avec d’autres dans cette démarche.

Communiqué de presse de l’UNSA,

Bagnolet le 6 janvier 2014