Où est passée la directive européenne sur l’équilibre vie privée-vie professionnelle ? 

Et pourtant on y a presque cru… Papa à la maison et maman au boulot et vice versa pour moitié moitié afin de s’occuper de bébé avec un congé parental enfin digne de ce nom !

Souvenez-vous :
L’Unsa, par un courrier intersyndical, s’était adressée au Président de la République pour que la France soutienne le projet de directive européenne sur l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle.
Elle prévoyait d’établir :

-une norme européenne pour un congé paternité.
-un droit à 5 jours de « congé des aidant.e.s » par an par personne.
-un congé parental rémunéré à 50% du salaire pendant une période minimum de 4 mois, non transférable, à prendre par l’autre parent.
Voir notre article : Oui à une directive européenne vie professionnelle-vie personnelle !

Mais la France s’était opposée à cette mesure devant le Parlement européen essentiellement à cause du coût financier que traduirait cette directive.

Une occasion manquée

Or, la nouvelle version de cette directive, adoptée jeudi par les ministres européens chargés de l’emploi et des affaires sociales à Luxembourg, s’avère totalement décevante et tue la perspective d’une réelle égalité femmes-hommes.
En effet, il n’est plus question ni de congé paternité obligatoire, ni de congé parental mieux rémunéré et plus long, ni même d’un droit à congé de 5 jours des aidant.e.s.
Pourtant, cette directive était l’occasion de rendre plus attractif le congé parental sur un modèle suédois* qui a fait ses preuves.
En France, il ne sont que 3,5 % d’ hommes, selon l’Organisation pour la coopération et le développement en Europe (OCDE)  à prendre un congé parental contre 25 % en Allemagne et 45 % en Islande.

Alors quand cela changera-t-il donc ?

La promesse d’une réforme nationale par le gouvernement semble bien dérisoire tant qu’il n’y a pas une véritable redistribution des cartes de l’égalité femmes-hommes, pourtant déclarée grande cause nationale par le Président de la République.

Pour l’Unsa Éducation, cela passe par une réelle réflexion sur le congé parental afin de favoriser un plus juste équilibre de la vie professionnelle et de la vie personnelle pour les femmes et les hommes.

* 480 jours de congé parental à se partager, à condition que chaque parent prenne au moins trois mois, en percevant 80% de son salaire pendant les 390 premiers jours.

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Et pourtant on y a presque cru… Papa à la maison et maman au boulot et vice versa pour moitié moitié afin de s’occuper de bébé avec un congé parental enfin digne de ce nom !

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L’Unsa, par un courrier intersyndical, s’était adressée au Président de la République pour que la France soutienne le projet de directive européenne sur l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle.
Elle prévoyait d’établir :

-une norme européenne pour un congé paternité.
-un droit à 5 jours de « congé des aidant.e.s » par an par personne.
-un congé parental rémunéré à 50% du salaire pendant une période minimum de 4 mois, non transférable, à prendre par l’autre parent.
Voir notre article : Oui à une directive européenne vie professionnelle-vie personnelle !

Mais la France s’était opposée à cette mesure devant le Parlement européen essentiellement à cause du coût financier que traduirait cette directive.

Une occasion manquée

Or, la nouvelle version de cette directive, adoptée jeudi par les ministres européens chargés de l’emploi et des affaires sociales à Luxembourg, s’avère totalement décevante et tue la perspective d’une réelle égalité femmes-hommes.
En effet, il n’est plus question ni de congé paternité obligatoire, ni de congé parental mieux rémunéré et plus long, ni même d’un droit à congé de 5 jours des aidant.e.s.
Pourtant, cette directive était l’occasion de rendre plus attractif le congé parental sur un modèle suédois* qui a fait ses preuves.
En France, il ne sont que 3,5 % d’ hommes, selon l’Organisation pour la coopération et le développement en Europe (OCDE)  à prendre un congé parental contre 25 % en Allemagne et 45 % en Islande.

Alors quand cela changera-t-il donc ?

La promesse d’une réforme nationale par le gouvernement semble bien dérisoire tant qu’il n’y a pas une véritable redistribution des cartes de l’égalité femmes-hommes, pourtant déclarée grande cause nationale par le Président de la République.

Pour l’Unsa Éducation, cela passe par une réelle réflexion sur le congé parental afin de favoriser un plus juste équilibre de la vie professionnelle et de la vie personnelle pour les femmes et les hommes.

* 480 jours de congé parental à se partager, à condition que chaque parent prenne au moins trois mois, en percevant 80% de son salaire pendant les 390 premiers jours.