Numérique et décrochage scolaire

Le Comité Syndical Européen de l’Education (CSEE) rassemble 24 syndicats européens de l’éducation –dont l’UNSA Education– pour échanger sur la façon dont les TIC peuvent remotiver les exclus de l’éducation formelle.

Cet atelier est le second volet de ce projet du Comité Syndical Européen de l’Education (CSEE) soutenu par les fonds de la Commission Européenne

L’expertise scientifique est assurée par un consortium de représentants syndicaux de l’enseignement et par des experts dans les domaine des TIC en l’éducation et dans l’abandon scolaire en Europe.

Les résultats de leurs travaux ont été présentés en pleinière et les propositions émanant de cet atelier d’Athènes vont permettre la rédaction de lignes directrices qui seront validées lors de la conférence finale en novembre 2013.

Durant cet atelier, l’UNSA Education a présenté “l’entrée de l’école dans l’ère du numérique” en France ainsi que les positions que nous défendons (cf. diaporama ci-dessous)

Cela étant, avant d’aborder les différences saillantes observées à l’occasion de cet atelier, il est utile de préciser que l’entrée par le terme de ;“numérique” qui englobe les dimensions culturelles est plus pertinente que celui, plus réducteur de “TIC” qui s’apparente aux “techniques” ou aux “technologies”

Pour approfondir, lire l’excellent billet de Michel Guillou à ce sujet.

Concernant le numérique : Une image plutôt positive et un niveau d’équipement européen qui semble satisfaisant… sauf en France !

La France se distingue des 24 autres pays par un sous-équipement et une vision encore « diabolisée » de cette technologie.

En revanche, concernant la réflexion menée et les « usages pionniers », il semble que la France soit plus en pointe. Nous pourrions dire que :

la France n’a pas (peu) d’équipements numériques mais qu’elle a des idées !

L’abandon scolaire précoce : Une définition plurielle et des contextes économiques contrastés qui complexifient l’étude des solutions

La définition du terme « abandon scolaire précoce » varie selon les pays et le contexte économique agit sur les causes d’abandon, il n’est pas simple de dégager des solutions transférables. Par exemple, pour les pays les plus fragiles, les élèves abandonnent l’école essentiellement pour des raisons économiques, leurs parents n’ont plus les moyens de les scolariser et ils doivent trouver un emploi de façon précoce.

Pour ce qui est du lien entre le numérique et la lutte contre l’abandon scolaire précoce, il s’inscrit dans une globalité.

En effet aucun intervenant n’a émis l’idée que le numérique à lui seul, et de façon “miraculeuse”, peut empêcher le décrochage ou permettre de raccrocher les élèves ayant abandonné l’école.

En revanche, dans un contexte général de libéralisme et de montée de l’individualisme, le numérique peut contribuer à repositionner nos élèves comme acteurs et non comme simples consommateurs

Internet est un formidable espace d’expression ouvert. Aussi, donner à nos élèves les clés pour en tirer profit et contribuer à enrichir cet espace ne peut que redonner du sens aux apprentissages.

L’enfant, l’adolescent qui abandonne l’école ne choisit pas de le faire, il a perdu sa créativité, son intérêt pour le monde et le numérique est un des leviers qui peut éviter cela.

La question de la nécessaire formation des enseignants (initiale et continue) pour intégrer le numérique à l’école a été pointée par tous. Elle s’inscrit d’ailleurs dans la campagne mondiale qui sera lancée le jour de la JME 2013, « Pour une Éducation de Qualité »

document le détail du travail engagé et les recommandations du CSEE provisoires –à partir de la page 20

Vous pouvez aussi consulter l’intégralité des notes prises en direct ici.

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Le Comité Syndical Européen de l’Education (CSEE) rassemble 24 syndicats européens de l’éducation –dont l’UNSA Education– pour échanger sur la façon dont les TIC peuvent remotiver les exclus de l’éducation formelle.

Cet atelier est le second volet de ce projet du Comité Syndical Européen de l’Education (CSEE) soutenu par les fonds de la Commission Européenne

L’expertise scientifique est assurée par un consortium de représentants syndicaux de l’enseignement et par des experts dans les domaine des TIC en l’éducation et dans l’abandon scolaire en Europe.

Les résultats de leurs travaux ont été présentés en pleinière et les propositions émanant de cet atelier d’Athènes vont permettre la rédaction de lignes directrices qui seront validées lors de la conférence finale en novembre 2013.

Durant cet atelier, l’UNSA Education a présenté “l’entrée de l’école dans l’ère du numérique” en France ainsi que les positions que nous défendons (cf. diaporama ci-dessous)

Cela étant, avant d’aborder les différences saillantes observées à l’occasion de cet atelier, il est utile de préciser que l’entrée par le terme de ;“numérique” qui englobe les dimensions culturelles est plus pertinente que celui, plus réducteur de “TIC” qui s’apparente aux “techniques” ou aux “technologies”

Pour approfondir, lire l’excellent billet de Michel Guillou à ce sujet.

Concernant le numérique : Une image plutôt positive et un niveau d’équipement européen qui semble satisfaisant… sauf en France !

La France se distingue des 24 autres pays par un sous-équipement et une vision encore « diabolisée » de cette technologie.

En revanche, concernant la réflexion menée et les « usages pionniers », il semble que la France soit plus en pointe. Nous pourrions dire que :

la France n’a pas (peu) d’équipements numériques mais qu’elle a des idées !

L’abandon scolaire précoce : Une définition plurielle et des contextes économiques contrastés qui complexifient l’étude des solutions

La définition du terme « abandon scolaire précoce » varie selon les pays et le contexte économique agit sur les causes d’abandon, il n’est pas simple de dégager des solutions transférables. Par exemple, pour les pays les plus fragiles, les élèves abandonnent l’école essentiellement pour des raisons économiques, leurs parents n’ont plus les moyens de les scolariser et ils doivent trouver un emploi de façon précoce.

Pour ce qui est du lien entre le numérique et la lutte contre l’abandon scolaire précoce, il s’inscrit dans une globalité.

En effet aucun intervenant n’a émis l’idée que le numérique à lui seul, et de façon “miraculeuse”, peut empêcher le décrochage ou permettre de raccrocher les élèves ayant abandonné l’école.

En revanche, dans un contexte général de libéralisme et de montée de l’individualisme, le numérique peut contribuer à repositionner nos élèves comme acteurs et non comme simples consommateurs

Internet est un formidable espace d’expression ouvert. Aussi, donner à nos élèves les clés pour en tirer profit et contribuer à enrichir cet espace ne peut que redonner du sens aux apprentissages.

L’enfant, l’adolescent qui abandonne l’école ne choisit pas de le faire, il a perdu sa créativité, son intérêt pour le monde et le numérique est un des leviers qui peut éviter cela.

La question de la nécessaire formation des enseignants (initiale et continue) pour intégrer le numérique à l’école a été pointée par tous. Elle s’inscrit d’ailleurs dans la campagne mondiale qui sera lancée le jour de la JME 2013, « Pour une Éducation de Qualité »

document le détail du travail engagé et les recommandations du CSEE provisoires –à partir de la page 20

Présentation de l’Unsa-Éducation au CSEE le 20/09/13 from Stéphanie de VANSSAY

Vous pouvez aussi consulter l’intégralité des notes prises en direct ici.