Nous, éducateurs et enseignants, sommes Charlie !

OK, mais cela veut dire quoi au juste ?

Que nous défendons la liberté d’expression ?
Que nous n’avons pas peur ?
Que nous avons le courage d’affronter les difficultés pour mettre en oeuvre de vraies réponses ?

CHICHE !

 

Nous défendons la liberté d’expression…


…même et surtout celle des enfants et des jeunes qui nous sont confiés. Nous savons que cette expression peut nous surprendre, nous déstabiliser ou nous émerveiller. Nous sommes conscients que les enfants doivent apprendre à être tolérants, à écouter les autres (leurs camarades et les adultes) mais il nous faut pour cela être capables de les écouter sans les juger et de les accompagner en misant toujours sur leur capacité à comprendre et évoluer.

 

Nous n’avons pas peur…


…de donner la parole aux enfants et aux jeunes, de les inviter à s’exprimer, de les écouter sans démagogie, de leur apprendre à débattre et de débattre avec eux ! Nous savons que notre autorité repose sur notre capacité à les accompagner et non sur celle de les faire plier et obéir. Nous sommes conscient que c’est difficile et exigeant, que cela nous expose, nous engage et nécessite une solide formation.

 

Nous avons le courage d’affronter les difficultés pour mettre en oeuvre de vraies réponses…


…nous savons que dans nos établissements scolaires et les divers lieux d’accueil, les enfants et les jeunes ne sont pas assez sollicités pour contribuer réellement aux prises de décisions, à l’élaboration des règles de fonctionnement, à donner leurs idées pour mener des projets… Ce manque fait que certains se sentent exclus pendant que la majorité d’entre eux prend l’habitude de la passivité en attendant les propositions des adultes.

 

Engageons-nous…


…à inciter les enfants et les jeunes à s’exprimer aussi souvent que possible, à les aider à développer ces moyens d’expression (l’oral, les textes, les dessins, les photos, les vidéos…) sur tous supports (affiches, journaux, Internet…).


…à saisir toutes les occasions de formations institutionnelles ou informelles pour développer nos compétences professionnelles pour apprendre à écouter activement, à communiquer de façon non-violente, à débattre (avec ou sans visée philosophique), à faire fonctionner des instances démocratiques avec les enfants, à travailler avec les pédagogies actives et de projet.


…à témoigner de la richesse, des réussites et aussi des difficultés pour mettre en oeuvre ces démarches afin de progresser ensemble.

 

Pour avancer nous demandons…


…que le développement des compétences psychosociales définies par l’OMS soient reconnues comme fondamental dans le socle commun, les programmes scolaires, les projets de structures accueillant des enfants et des jeunes.


…que le principe d’une participation active des jeunes et des enfants à notre vie démocratique à tous niveaux (écoles, structures jeunesse, municipalités…) soit posé et qu’ils soient systématiquement consultés et entendus dans toutes les décisions qui les concernent.


…qu’un plan massif de formation des éducateurs et des enseignants à ces approches soit mis en oeuvre de toute urgence, ces formations doivant être communes et ouvertes largement aux parents.

 

Alors, CHICHE ?!

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OK, mais cela veut dire quoi au juste ?

Que nous défendons la liberté d’expression ?
Que nous n’avons pas peur ?
Que nous avons le courage d’affronter les difficultés pour mettre en oeuvre de vraies réponses ?

CHICHE !

 

Nous défendons la liberté d’expression…


…même et surtout celle des enfants et des jeunes qui nous sont confiés. Nous savons que cette expression peut nous surprendre, nous déstabiliser ou nous émerveiller. Nous sommes conscients que les enfants doivent apprendre à être tolérants, à écouter les autres (leurs camarades et les adultes) mais il nous faut pour cela être capables de les écouter sans les juger et de les accompagner en misant toujours sur leur capacité à comprendre et évoluer.

 

Nous n’avons pas peur…


…de donner la parole aux enfants et aux jeunes, de les inviter à s’exprimer, de les écouter sans démagogie, de leur apprendre à débattre et de débattre avec eux ! Nous savons que notre autorité repose sur notre capacité à les accompagner et non sur celle de les faire plier et obéir. Nous sommes conscient que c’est difficile et exigeant, que cela nous expose, nous engage et nécessite une solide formation.

 

Nous avons le courage d’affronter les difficultés pour mettre en oeuvre de vraies réponses…


…nous savons que dans nos établissements scolaires et les divers lieux d’accueil, les enfants et les jeunes ne sont pas assez sollicités pour contribuer réellement aux prises de décisions, à l’élaboration des règles de fonctionnement, à donner leurs idées pour mener des projets… Ce manque fait que certains se sentent exclus pendant que la majorité d’entre eux prend l’habitude de la passivité en attendant les propositions des adultes.

 

Engageons-nous…


…à inciter les enfants et les jeunes à s’exprimer aussi souvent que possible, à les aider à développer ces moyens d’expression (l’oral, les textes, les dessins, les photos, les vidéos…) sur tous supports (affiches, journaux, Internet…).


…à saisir toutes les occasions de formations institutionnelles ou informelles pour développer nos compétences professionnelles pour apprendre à écouter activement, à communiquer de façon non-violente, à débattre (avec ou sans visée philosophique), à faire fonctionner des instances démocratiques avec les enfants, à travailler avec les pédagogies actives et de projet.


…à témoigner de la richesse, des réussites et aussi des difficultés pour mettre en oeuvre ces démarches afin de progresser ensemble.

 

Pour avancer nous demandons…


…que le développement des compétences psychosociales définies par l’OMS soient reconnues comme fondamental dans le socle commun, les programmes scolaires, les projets de structures accueillant des enfants et des jeunes.


…que le principe d’une participation active des jeunes et des enfants à notre vie démocratique à tous niveaux (écoles, structures jeunesse, municipalités…) soit posé et qu’ils soient systématiquement consultés et entendus dans toutes les décisions qui les concernent.


…qu’un plan massif de formation des éducateurs et des enseignants à ces approches soit mis en oeuvre de toute urgence, ces formations doivant être communes et ouvertes largement aux parents.

 

Alors, CHICHE ?!