Non, l’égalité n’est pas « rentable »

Dans un livre qui vient de sortir : « l’Égalité sous conditions » Réjane Sénac, chercheure CNRS au centre de recherches politiques de Sciences Po et présidente de la Commission  parité du Haut Conseil à l’Égalité femmes/hommes, tente d’expliquer pourquoi la parité en politique coince encore.

Dans une intéressante interview publiée sur le site « les nouvelles news », elle livre quelques éléments de son analyse.
Derrière l’apparente impression d’une évolution positive (gouvernement paritaire, parité sur les scrutins de liste…) qui vont de pair avec les éternelles explications telles que «  les hommes ont du mal à lâcher le pouvoir, les femmes à le prendre…. », elle voit une analyse plus complexe et invoque la tentation forte d’inclure les femmes pour les mêmes raisons que celles pour lesquelles elles ont été exclues : à savoir leur différence et non leur reconnaissance.

Elle s’insurge également contre le fait que les politiques d’égalité soient trop souvent légitimées par une performance économique, politique ou sociale. Justifier les politiques d’égalité par la plus-value de la mixité et/ou de la différence n’est pas acceptable alors que la « la seule justification de la parité, c’est l’envie d’une République cohérente ».

Une réflexion bienvenue à lire ici
 

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Dans un livre qui vient de sortir : « l’Égalité sous conditions » Réjane Sénac, chercheure CNRS au centre de recherches politiques de Sciences Po et présidente de la Commission  parité du Haut Conseil à l’Égalité femmes/hommes, tente d’expliquer pourquoi la parité en politique coince encore.

Dans une intéressante interview publiée sur le site « les nouvelles news », elle livre quelques éléments de son analyse.
Derrière l’apparente impression d’une évolution positive (gouvernement paritaire, parité sur les scrutins de liste…) qui vont de pair avec les éternelles explications telles que «  les hommes ont du mal à lâcher le pouvoir, les femmes à le prendre…. », elle voit une analyse plus complexe et invoque la tentation forte d’inclure les femmes pour les mêmes raisons que celles pour lesquelles elles ont été exclues : à savoir leur différence et non leur reconnaissance.

Elle s’insurge également contre le fait que les politiques d’égalité soient trop souvent légitimées par une performance économique, politique ou sociale. Justifier les politiques d’égalité par la plus-value de la mixité et/ou de la différence n’est pas acceptable alors que la « la seule justification de la parité, c’est l’envie d’une République cohérente ».

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