Non à 87% : un changement de cap s’impose !
Aujourd’hui, lors de sa conférence de presse, Nicole Belloubet a tenté d’apaiser une communauté éducative éreintée par une valse de ministres et une succession de réformes.
Nous ne pouvons que questionner le sens d’une telle démarche d’une part, par la précarité de la situation politique, et d’autre part par la volonté de conserver des orientations largement rejetées par les professionnels de l’éducation.
Alors que le Président de la République appelle à un esprit de responsabilité. Nous appelons à ne pas poursuivre une fuite en avant.
Malgré quelques atténuations, le « choc des savoirs », l’évaluation chronique et chronophage, le couteux service National Universel (SNU), ou encore Le Pacte du travailler plus pour gagner plus sont à mis en avant comme si de rien n’était. Il est grand temps de stopper la déconnexion politique avec la profession.
La stabilité ne peut pas être la continuité. Il est impératif de changer de cap sur les politiques éducatives et de jeunesse et surtout, d’adopter une méthode nouvelle quI respecte l’ensemble de nos collègues engagées au quotidien dans les établissements, les services.
Pour l’UNSA Éducation, le bilan des politiques éducatives menées sous les mandats d’Emmanuel Macron est sans équivoque. L’adhésion au choix politique a perdu 20 points en 7 ans. Les choix politiques sont aujourd’hui rejetés à 87 %. Le désaveu est manifeste, et notre système éducatif tient par l’engagement de nos collègues qu’il faut reconnaitre et respecter.
Rendez-vous le 17 septembre pour les résultats de notre Baromètre des métiers dans lequel 50 000 professionnels nous font part de leur avis sur leur métier et de leurs attentes.
Morgane VERVIERS
