La négociation sur la Qualité de Vie au Travail (QVT) vient de débuter à la Fonction publique, l’UNSA sera partie prenante de toute négociation visant à améliorer les conditions de travail des agents.
Pourquoi en arrive- t-on aujourd’hui à vouloir négocier sur la qualité de vie au travail ?
C’est le fruit du travail syndical mené depuis plusieurs années avec notamment l’accord santé au travail fonction publique de 2009, l’accord sur la prévention des RPS de 2013.
Au niveau interprofessionnel, la QVT est un des contenus de l’ANI de juin 2013.
La prévention des risques pesant sur la santé physique et mentale des agents est désormais prise en compte et fait partie des obligations des employeurs publics.
L’administration reconnait enfin l’efficacité de la démarche préventive qui tend à agir sur les déterminants des risques, donc sur les conditions de travail et l’encadrement est amené à accepter le fait qu’il y a un enjeu réel sur l’efficacité du service public en lien avec la qualité de l’emploi, du travail et des conditions de travail.
L’UNSA sera partie prenante de toute négociation visant à améliorer les conditions de travail des agents. Mais pour l’UNSA, c’est bien le rapport au travail qui doit changer et le rapport entre les acteurs du travail. Si la négociation s’ouvre elle doit avoir pour objectif de définir une nouvelle approche du travail, avec une implication des agents reconnue
La clef de voûte c’est un dialogue social de qualité qui intègre un droit d’expression des agents sur l’ensemble des dimensions de leur vie au travail, sans occulter le rôle des instances représentatives du personnel (Comités techniques et CHS Conditions de travail)
Mais l’UNSA a des exigences : avant de rentrer dans la négociation il faudra se mettre d’accord sur une définition partagée de ce que recouvre le concept QVT dans la fonction publique et d’en déterminer le périmètre et les enjeux pour tous les agents des trois versants de la fonction publique.
Cette étape reste encore à franchir.
(Cf. UNSA Fonction publique)