Mieux d’Europe, vite.

Moins d’Europe ou mieux d’Europe ? Le moins mène au chaos, le mieux est un combat mais il mérite d’être mené. Construire une République sociale européenne ne sera pas simple, mais cela exige de tourner le dos aux replis, et d’accepter a priori que la seule issue (Exit) positive se fera par le haut.

Les populismes comme les souverainismes conduisent les peuples à l’impasse et nos pays à l’affrontement. Ceux qui se gargarisent à chaque « non » exprimé en prétendant que c’est une victoire des braves gens sur les élites s’abiment dans leur folie à prendre leurs désirs pour des réalités. Ce qui nous pend au nez avec cette spirale du repli, ce n’est pas un grand soir démocratique mais une succession de petits matins, d’aubes brunes et de vents mauvais et d’abord, évidemment,  pour les plus faibles.

Alors oui, il faut réorienter les politiques économiques européennes, mais ne nous y trompons pas. Ceux qui veulent déréguler n’ont pas besoin d’Europe, elle a été pour eux une opportunité, rien d’autre. C’est la mise en place d’une majorité alternative politique, citoyenne et populaire à l’échelle européenne qui permettra de faire valoir nos exigences sociales et environnementales. Avec, et dans le cadre du syndicalisme européen, l’UNSA prendra sa part pour construire ce mouvement.

Ces derniers jours, des initiatives sont prises pour éviter la dislocation voulue par les nationaux-populistes et pour renouer avec une espérance européenne. Elles sont toutes utiles. Mais la responsabilité est aussi individuelle et elle implique un dépassement. Alors engageons-nous. Pour faire de l’Europe sociale une réalité, faisons de l’Europe politique une obligation. Ce doit être une obligation démocratique certes, mais aussi morale pour notre génération.

Laurent Escure
Secrétaire général de l’UNSA Éducation

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Moins d’Europe ou mieux d’Europe ? Le moins mène au chaos, le mieux est un combat mais il mérite d’être mené. Construire une République sociale européenne ne sera pas simple, mais cela exige de tourner le dos aux replis, et d’accepter a priori que la seule issue (Exit) positive se fera par le haut.

Les populismes comme les souverainismes conduisent les peuples à l’impasse et nos pays à l’affrontement. Ceux qui se gargarisent à chaque « non » exprimé en prétendant que c’est une victoire des braves gens sur les élites s’abiment dans leur folie à prendre leurs désirs pour des réalités. Ce qui nous pend au nez avec cette spirale du repli, ce n’est pas un grand soir démocratique mais une succession de petits matins, d’aubes brunes et de vents mauvais et d’abord, évidemment,  pour les plus faibles.

Alors oui, il faut réorienter les politiques économiques européennes, mais ne nous y trompons pas. Ceux qui veulent déréguler n’ont pas besoin d’Europe, elle a été pour eux une opportunité, rien d’autre. C’est la mise en place d’une majorité alternative politique, citoyenne et populaire à l’échelle européenne qui permettra de faire valoir nos exigences sociales et environnementales. Avec, et dans le cadre du syndicalisme européen, l’UNSA prendra sa part pour construire ce mouvement.

Ces derniers jours, des initiatives sont prises pour éviter la dislocation voulue par les nationaux-populistes et pour renouer avec une espérance européenne. Elles sont toutes utiles. Mais la responsabilité est aussi individuelle et elle implique un dépassement. Alors engageons-nous. Pour faire de l’Europe sociale une réalité, faisons de l’Europe politique une obligation. Ce doit être une obligation démocratique certes, mais aussi morale pour notre génération.

Laurent Escure
Secrétaire général de l’UNSA Éducation