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Mesures pour la réouverture de l’École : tardives, des manques importants et quelques avancées

Pour l’UNSA Éducation, l’enjeu majeur dans la période qui vient est de s’inscrire dans la durée : maintenir cette ouverture des écoles et des établissements jusqu’à la fin d’année scolaire sans entretenir la situation épidémique et en protégeant les personnels et les élèves.

Dans cette perspective, certaines mesures annoncées vont dans le bon sens : demi-jauge pour les lycées, hybridation pour les collèges des départements en tension, fermeture des classes dès le premier cas, recrutements de médiateurs·trices supplémentaires pour aider à assurer le « tracing », arrêt de la répartition des élèves dans les autres classes en primaire en cas d’absences, l’augmentation de la capacité de tests.

Pour autant, des éléments sont aujourd’hui encore vraiment problématiques.

Vacciner tous les personnels
En premier lieu, l’incapacité à donner des perspectives de vaccination pour l’ensemble des personnels des écoles et des établissements est un manque important.
Il faut absolument que l’ensemble des personnels volontaires puissent se faire vacciner rapidement.

Engager les travaux nécessaires
Ensuite il faut s’engager avec les collectivités de manière volontariste sur des aménagements, des travaux pour l’amélioration de l’aération, pour l’installation de capteurs de CO2, plus globalement pour l’assainissement de l’air, mais aussi favoriser l’accès au lavage des mains.  De même la recherche de solutions pour trouver des locaux supplémentaires pour la demi-pension dans le premier degré doit encore être travaillée.

Recruter effectivement
Autre point de complication, s’il semble que les contractuels déjà recrutés seront prolongés, il faut réussir à en recruter davantage pour atteindre les 5 000 remplaçant·es annoncé·es et  assurer partout les remplacements des personnels absents. Il faut également renforcer les « vie-scolaire » et recruter des AED en plus. Enfin pour soutenir les personnels de santé, le recrutement de médiateurs·trices doit être conséquent.

Renforcer la logistique pour tester et tracer
Concernant les tests, la volonté de les amplifier est une bonne chose. Mais il faut trouver des solutions pour diminuer la charge qui pèse sur les équipes des écoles et des établissements. De ce point de vue l’annonce d’autotests qui seront réalisés dans des lieux dédiés des établissements doit vraiment être précisée. Pour l’UNSA Éducation les autotests devraient être gérés comme le recommande le conseil scientifique au sein des familles. Nous craignons que le choix retenu vienne alourdir la charge pour les équipes déjà bien mobilisées. Il est indispensable qu’un cadre précis vienne définir ce dispositif et protéger nos collègues.

C’est d’ailleurs bien cette clarté indispensable qui manque encore à cette heure sur de nombreux points. Les décisions tardives ont pour conséquence une mise à jour du protocole qui n’est pas encore communiquée aux équipes et pourtant ce sont bien les textes et les éléments écrits qui définissent et cadrent les mesures annoncées. Il faut se donner les moyens de réussir cette politique de tests et assurer le « tracing ».

L’UNSA Éducation et ses syndicats vont continuer à porter des exigences auprès du ministère et du gouvernement pour que cette reprise soit encore plus sécurisée et puisse s’inscrire dans la durée.

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Pour l’UNSA Éducation, l’enjeu majeur dans la période qui vient est de s’inscrire dans la durée : maintenir cette ouverture des écoles et des établissements jusqu’à la fin d’année scolaire sans entretenir la situation épidémique et en protégeant les personnels et les élèves.

Dans cette perspective, certaines mesures annoncées vont dans le bon sens : demi-jauge pour les lycées, hybridation pour les collèges des départements en tension, fermeture des classes dès le premier cas, recrutements de médiateurs·trices supplémentaires pour aider à assurer le « tracing », arrêt de la répartition des élèves dans les autres classes en primaire en cas d’absences, l’augmentation de la capacité de tests.

Pour autant, des éléments sont aujourd’hui encore vraiment problématiques.

Vacciner tous les personnels
En premier lieu, l’incapacité à donner des perspectives de vaccination pour l’ensemble des personnels des écoles et des établissements est un manque important.
Il faut absolument que l’ensemble des personnels volontaires puissent se faire vacciner rapidement.

Engager les travaux nécessaires
Ensuite il faut s’engager avec les collectivités de manière volontariste sur des aménagements, des travaux pour l’amélioration de l’aération, pour l’installation de capteurs de CO2, plus globalement pour l’assainissement de l’air, mais aussi favoriser l’accès au lavage des mains.  De même la recherche de solutions pour trouver des locaux supplémentaires pour la demi-pension dans le premier degré doit encore être travaillée.

Recruter effectivement
Autre point de complication, s’il semble que les contractuels déjà recrutés seront prolongés, il faut réussir à en recruter davantage pour atteindre les 5 000 remplaçant·es annoncé·es et  assurer partout les remplacements des personnels absents. Il faut également renforcer les « vie-scolaire » et recruter des AED en plus. Enfin pour soutenir les personnels de santé, le recrutement de médiateurs·trices doit être conséquent.

Renforcer la logistique pour tester et tracer
Concernant les tests, la volonté de les amplifier est une bonne chose. Mais il faut trouver des solutions pour diminuer la charge qui pèse sur les équipes des écoles et des établissements. De ce point de vue l’annonce d’autotests qui seront réalisés dans des lieux dédiés des établissements doit vraiment être précisée. Pour l’UNSA Éducation les autotests devraient être gérés comme le recommande le conseil scientifique au sein des familles. Nous craignons que le choix retenu vienne alourdir la charge pour les équipes déjà bien mobilisées. Il est indispensable qu’un cadre précis vienne définir ce dispositif et protéger nos collègues.

C’est d’ailleurs bien cette clarté indispensable qui manque encore à cette heure sur de nombreux points. Les décisions tardives ont pour conséquence une mise à jour du protocole qui n’est pas encore communiquée aux équipes et pourtant ce sont bien les textes et les éléments écrits qui définissent et cadrent les mesures annoncées. Il faut se donner les moyens de réussir cette politique de tests et assurer le « tracing ».

L’UNSA Éducation et ses syndicats vont continuer à porter des exigences auprès du ministère et du gouvernement pour que cette reprise soit encore plus sécurisée et puisse s’inscrire dans la durée.