Médecins, infirmier∙ères et assistant∙es sociales∙aux : l’ultime camouflet qu’ils/elles n’acceptent pas !!

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- Ce sont pourtant des médecins et infirmier∙ères ayant le même diplôme que leurs collègues hospitaliers ? Oui.
- Les même collègues qui ont passé leurs journées, soirées et week-end à faire du tracing covid-19 ? Oui
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- Ce sont pourtant des assistant∙es sociales∙aux au même titre que celles et ceux qui exercent dans la fonction publique territoriale ? Oui
- Les assistant∙es sociales∙aux qui ont pris en charge les situations de grande difficulté financière des familles, élèves, étudiant∙es pendant la crise sanitaire ? Oui
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- Les mêmes personnels que le ministère ne parvient plus à recruter et qui manquent dans tant d’établissements, tellement le manque d’attractivité de leurs métiers dans nos ministères est criant ? Oui…
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Et bien Non.
Non, l’UNSA Éducation ne peut accepter que les rémunérations, à compétences métiers identiques, soient inférieures dans nos ministères qu’ailleurs.
L’UNSA Éducation ne peut accepter non plus que des personnels mal rémunérés et mal traités aient pour conséquences des zones géographiques où les élèves, les familles, les étudiant∙es ne bénéficient plus du suivi médical et social auxquels ils/elles ont droit.
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Nous demandons que cette injustice cesse.
Les médecins de l’Éducation nationale et les infirmier∙ères scolaires doivent percevoir le CTI comme leurs collègues d’autres lieux d’exercice.
Les assistant∙es sociaux∙ales de l’EN et du supérieur doivent percevoir la prime de revalorisation comme leurs collègues d’autres lieux d’exercice.
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Nous ne lâcherons pas. Car les discriminations entre personnels, qui amènent par ricochet des discriminations entre élèves, c’est le contraire des valeurs que nous portons, et que l’École de la République doit porter.

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