Malaise enseignant : l’enquête Unsa rejoint l’étude Talis
Un métier en manque de reconnaissance.
La première participation de la France à Talis, l’étude internationale sur l’enseignement et l’apprentissage menée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a permis de voir à quel point les enseignants français se sentaient peu valorisés .
Une enquête réalisée cette fois par le syndicat Unsa vient confirmer Talis. Réforme après réforme, rien ne change pour les enseignants qui se sentent de plus en plus en rupture avec le système.
Quand Laurent Escure, secrétaire général d’UNSA Éducation, a présenté le 26 juin les résultats de l’enquête Unsa auprès de 19 000 salariés, il a assuré que « C’est le baromètre de ce qu’a fait Peillon et des débuts d’Hamon ».
Annuel, ce baromètre montre « que 94% de ces personnels de l’éducation aiment leur métier . 83% sont heureux au travail », rapporte le Café pédagogique. On retrouve à peu près la même chose dans l’enquête Talis (86 % de satisfaction).Mais c’est sur le manque de reconnaissance qu’on retrouve également le même tableau, avec « un agent sur trois » qui « se sent reconnu et respecté au travail. Cela descend à 30% pour les professeurs des écoles. A ce manque de reconnaissance morale il faut ajouter l’absence de reconnaissance salariale. Seulement 13% des personnels déclarent que leur rémunération est à la hauteur de leur qualification ».
Rappelons que dans l’enquête Talis, ils étaient seulement 5 % à penser que leur profession était « valorisée dans la société ».
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