Maladies professionnelles: colloque du Carrefour Santé-Social

L'UNSA Éducation a participé au colloque du Carrefour Santé-Social sur les maladies professionnelles qui a eu lieu le 21 novembre 2013 au siège de la MGEN à Paris.

L’UNSA Éducation a participé au colloque du Carrefour Santé-Social «la maladie professionnelle: quelle reconnaissance, quelle prévention?» qui a eu lieu le 21 novembre 2013 au siège de la MGEN à Paris.

Le Carrefour Santé-Social, créé sur l’initiative de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN), regroupe avec celle-ci les organisations syndicales représentatives qui ont fait le choix de participer à cet espace d’échanges: l’UNSA Éducation, la FSU et le SGEN-CFDT.

C’est dans ce cadre qu’a été organisé cette année un colloque sur les maladies professionnelles avec le matin, après une intervention liminaire de Rose Saillard, déléguée nationale de la MGEN, différentes interventions de spécialistes du sujet (ANACT, DARES, médecins de prévention) et notamment la présentation de l’enquête SUMER que nous avons évoquée dans un précédent article. Le colloque a été animé par M. Jeanneau, journaliste à Alternatives économiques. 

Vue partielle de la table ronde du 21-11-2013 après-midi

Vue partielle de la table ronde de l’après-midi.
De gauche à droite: Samy Driss (UNSA Éducation), Mme Champion
(DRH des ministères sociaux), Mme Deana-Côté (DRH MEN-MESR),
Olivier Kudlikowski (DRH Air France).

L’après-midi, une table ronde a été l’occasion d’une présentation par des responsables du dossier dans des DRH d’exprimer leurs points de vue et aux organisations syndicales d’évoquer leur point de vue… moins idyllique, on s’en doute. Elle a donné lieu ensuite à des questionnements de la salle avant une intervention de Mme Cau-Bareille, maître de conférences en ergonomie à l’université Lyon II, évoquant notamment les questions autour de la souffrance professionnelle des enseignants, avant la clôture de la journée par Rose Saillard (MGEN).

Dans le débat, la représentante de la DGRH commune au ministère de l’Éducation nationale et au ministère de l’Enseignement supérieur a relevé que si les nouvelles instances que sont les CHSCT (comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ont été institutionnellement installée, la manière de les faire vivre (des deux côtés de la table) était encore en construction.

C’est bien un des enjeux majeurs pour l’UNSA Éducation que d’en faire des lieux à la fois efficaces et pertinents où l’on puisse débattre des questions de santé et de sécurité au travail… y compris s’il est nécessaire, quoiqu’en pensent nos interlocuteurs, de poser aussi les problèmes d’organisation du travail et de changements parfois imposés aux personnels, comme l’avait indiqué Mme Cau-Bareille et comme nos collègues de Jeunesse & Sport, par exemple, l’ont éprouvé avec la Réate*, avec une brutalité insupportable.

* Réate : réforme des administrations territoriales de l’État (elle a préfiguré la RGPP dont elle est restée un élément important).


 

 

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L’UNSA Éducation a participé au colloque du Carrefour Santé-Social «la maladie professionnelle: quelle reconnaissance, quelle prévention?» qui a eu lieu le 21 novembre 2013 au siège de la MGEN à Paris.

Le Carrefour Santé-Social, créé sur l’initiative de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN), regroupe avec celle-ci les organisations syndicales représentatives qui ont fait le choix de participer à cet espace d’échanges: l’UNSA Éducation, la FSU et le SGEN-CFDT.

C’est dans ce cadre qu’a été organisé cette année un colloque sur les maladies professionnelles avec le matin, après une intervention liminaire de Rose Saillard, déléguée nationale de la MGEN, différentes interventions de spécialistes du sujet (ANACT, DARES, médecins de prévention) et notamment la présentation de l’enquête SUMER que nous avons évoquée dans un précédent article. Le colloque a été animé par M. Jeanneau, journaliste à Alternatives économiques. 

Vue partielle de la table ronde du 21-11-2013 après-midi

Vue partielle de la table ronde de l’après-midi.
De gauche à droite: Samy Driss (UNSA Éducation), Mme Champion
(DRH des ministères sociaux), Mme Deana-Côté (DRH MEN-MESR),
Olivier Kudlikowski (DRH Air France).

L’après-midi, une table ronde a été l’occasion d’une présentation par des responsables du dossier dans des DRH d’exprimer leurs points de vue et aux organisations syndicales d’évoquer leur point de vue… moins idyllique, on s’en doute. Elle a donné lieu ensuite à des questionnements de la salle avant une intervention de Mme Cau-Bareille, maître de conférences en ergonomie à l’université Lyon II, évoquant notamment les questions autour de la souffrance professionnelle des enseignants, avant la clôture de la journée par Rose Saillard (MGEN).

Dans le débat, la représentante de la DGRH commune au ministère de l’Éducation nationale et au ministère de l’Enseignement supérieur a relevé que si les nouvelles instances que sont les CHSCT (comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ont été institutionnellement installée, la manière de les faire vivre (des deux côtés de la table) était encore en construction.

C’est bien un des enjeux majeurs pour l’UNSA Éducation que d’en faire des lieux à la fois efficaces et pertinents où l’on puisse débattre des questions de santé et de sécurité au travail… y compris s’il est nécessaire, quoiqu’en pensent nos interlocuteurs, de poser aussi les problèmes d’organisation du travail et de changements parfois imposés aux personnels, comme l’avait indiqué Mme Cau-Bareille et comme nos collègues de Jeunesse & Sport, par exemple, l’ont éprouvé avec la Réate*, avec une brutalité insupportable.

* Réate : réforme des administrations territoriales de l’État (elle a préfiguré la RGPP dont elle est restée un élément important).