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LPPR : L’UNSA Éducation obtient des avancées et s’engage pour la recherche

L’UNSA Éducation et ses syndicats de l’Enseignement Supérieur et la Recherche demandaient depuis de nombreuses années une loi de programmation. C’est pourquoi le projet de LPPR, Loi de Programmation Pluriannuelle de Recherche, était attendu. L’examen du texte a débuté lors de la séance du CNESER du 18 juin dernier. L’UNSA Éducation a voté favorablement à ce projet, après un réel travail de concertation qui a permis des avancées certaines.

L’UNSA Éducation et ses syndicats de l’Enseignement Supérieur et la Recherche demandaient depuis de nombreuses années une loi de programmation. C’est pourquoi le projet de LPPR, Loi de Programmation Pluriannuelle de Recherche, était attendu. L’examen du texte a débuté lors de la séance du CNESER du 18 juin dernier. L’UNSA Éducation a voté favorablement à ce projet, après un réel travail de concertation qui a permis des avancées certaines.

La LPPR est un projet du gouvernement qui a été établi à la suite d’une large consultation durant l’année 2019. Suspendu durant la période de confinement, il a été finalement présenté début juin : 24 articles composent cette loi qui vise à doter la recherche d’un budget en augmentation jusqu’en 2030, afin de faire face aux défis dans le domaine de la recherche, de l’innovation et de l’enseignement supérieur. L’investissement financier prévu doit permettre d’avoir un budget à la hauteur des enjeux (25 milliards d’euros).

Le vote au CNESER du 18 juin

Fidèle à notre syndicalisme qui veut mettre en avant l’efficacité et la négociation, la recherche de solutions concertées plutôt que la posture, nous avons obtenu des avancées lors des concertations précédent cette réunion. Ce n’est qu’un début puisque nous serons associés à l’élaboration des textes réglementaires. Plusieurs de nos amendements proposés en séance ont été retenus.

Le conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) est une instance consultative où les représentant·es sont élu·es ou désigné·es par collège. Pour l’UNSA Éducation, le syndicat Sup’Recherche-UNSA détient 2 sièges et les syndicats des personnels BIATSS de l’UNSA Éducation (A&I-UNSA et UNSA ITRFBIO) détiennent un siège. Le SNPDEN-UNSA est aussi détenteur d’un siège.

Une longue séance qui a commencé le jeudi 18 juin 10h pour s’achever vendredi 19 juin aux environs de 7h00 du matin.

L’UNSA Éducation a obtenu :

  • L’engagement que tout recrutement d’une chaire de professeur.e junior.e puisse s’accompagner de l’augmentation d’au moins une promotion supplémentaire dans le corps des professeur.es ou des directeur.trices de recherche.

Ce statut est une nouveauté : il s’agit d’ouvrir une nouvelle voie de recrutement avec des contrats à durée déterminée (3 à 6 ans) avant une titularisation éventuelle. L’UNSA Education souhaite par les mesures obtenues que cette nouveauté soit mieux encadrée et que cela ne favorise pas la précarité des personnels engagés.

  • Les contrats post-doctoraux et les CDI de missions scientifiques auront une durée minimale.

C’est un gage de sécurisation des personnels. Cela permet aussi d’inscrire dans la loi que ces contrats ne sont pas faits pour des recrutements de courte durée.

  • D’autres mesures vont dans le sens d’une sécurisation des personnels, même s’il faut poursuivre maintenant les discussions.

Nous avons obtenu par ailleurs des engagements écrits de de la Ministre F.Vidal qui vont dans le sens d’une amélioration des carrières des maitres de conférences et des chargés de recherche. Mais d’autres points sont encore à améliorer : pour l’UNSA Éducation, cette loi doit concerner l’ensemble des personnels BIATSS : la Ministre de l’ESRI a pris des premiers engagements, ce qui est un signe encourageant dans le cadre des discussions à venir.

Et après ? le parcours de la LPPR

Le passage de ce texte devant cette instance n’est qu’une étape ; ainsi le 8 juillet cette loi doit être présentée au conseil des ministres. C’est pourquoi le travail syndical se poursuit dorénavant : un calendrier de nouvelles concertations doit être envoyé afin qu’un « protocole d’accord » soit formalisé.

Notre fédération a œuvré pour que les revendications de tous les personnels soient examinées lors de cette concertation. D’autres organisations syndicales ont fait le choix du boycott ou de partir en cours de réunion. L’UNSA Éducation a pris ses responsabilités et a fait le choix d’un vote positif. Les 25 milliards pour la recherche sont une première étape et des améliorations sont nécessaires. Notre fédération revendique également une loi de programmation pour les missions de formation initiale et continue de l’enseignement supérieur en parallèle de celle-ci.

La LPPR est une opportunité à saisir pour la recherche dans notre pays. À l’heure où il faut réfléchir au monde de demain, la recherche, l’innovation et l’enseignement supérieur sont des enjeux fondamentaux. C’est pourquoi l’UNSA Éducation a pris et prendra ses responsabilités afin de faire avancer le contenu de cette loi en particulier en ce qui concerne l’amélioration des carrières de tous les personnels mais aussi pour l’accès des doctorant.es à des postes de chercheur.es ou d’enseignant.es-chercheur.es et un financement plus pérenne des recherches.


Sup Recherche UNSA propose sur son site une vidéo explicative de la LPPR et des avancées obtenues, accompagné d’un communiqué : cliquez ici

Le communiqué d’A&I-UNSA et d’ UNSA-ITRFBIO clique là

UNSAfp article en cliquant là

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L’UNSA Éducation et ses syndicats de l’Enseignement Supérieur et la Recherche demandaient depuis de nombreuses années une loi de programmation. C’est pourquoi le projet de LPPR, Loi de Programmation Pluriannuelle de Recherche, était attendu. L’examen du texte a débuté lors de la séance du CNESER du 18 juin dernier. L’UNSA Éducation a voté favorablement à ce projet, après un réel travail de concertation qui a permis des avancées certaines.

La LPPR est un projet du gouvernement qui a été établi à la suite d’une large consultation durant l’année 2019. Suspendu durant la période de confinement, il a été finalement présenté début juin : 24 articles composent cette loi qui vise à doter la recherche d’un budget en augmentation jusqu’en 2030, afin de faire face aux défis dans le domaine de la recherche, de l’innovation et de l’enseignement supérieur. L’investissement financier prévu doit permettre d’avoir un budget à la hauteur des enjeux (25 milliards d’euros).

Le vote au CNESER du 18 juin

Fidèle à notre syndicalisme qui veut mettre en avant l’efficacité et la négociation, la recherche de solutions concertées plutôt que la posture, nous avons obtenu des avancées lors des concertations précédent cette réunion. Ce n’est qu’un début puisque nous serons associés à l’élaboration des textes réglementaires. Plusieurs de nos amendements proposés en séance ont été retenus.

Le conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) est une instance consultative où les représentant·es sont élu·es ou désigné·es par collège. Pour l’UNSA Éducation, le syndicat Sup’Recherche-UNSA détient 2 sièges et les syndicats des personnels BIATSS de l’UNSA Éducation (A&I-UNSA et UNSA ITRFBIO) détiennent un siège. Le SNPDEN-UNSA est aussi détenteur d’un siège.

Une longue séance qui a commencé le jeudi 18 juin 10h pour s’achever vendredi 19 juin aux environs de 7h00 du matin.

L’UNSA Éducation a obtenu :

Ce statut est une nouveauté : il s’agit d’ouvrir une nouvelle voie de recrutement avec des contrats à durée déterminée (3 à 6 ans) avant une titularisation éventuelle. L’UNSA Education souhaite par les mesures obtenues que cette nouveauté soit mieux encadrée et que cela ne favorise pas la précarité des personnels engagés.

C’est un gage de sécurisation des personnels. Cela permet aussi d’inscrire dans la loi que ces contrats ne sont pas faits pour des recrutements de courte durée.

Nous avons obtenu par ailleurs des engagements écrits de de la Ministre F.Vidal qui vont dans le sens d’une amélioration des carrières des maitres de conférences et des chargés de recherche. Mais d’autres points sont encore à améliorer : pour l’UNSA Éducation, cette loi doit concerner l’ensemble des personnels BIATSS : la Ministre de l’ESRI a pris des premiers engagements, ce qui est un signe encourageant dans le cadre des discussions à venir.

Et après ? le parcours de la LPPR

Le passage de ce texte devant cette instance n’est qu’une étape ; ainsi le 8 juillet cette loi doit être présentée au conseil des ministres. C’est pourquoi le travail syndical se poursuit dorénavant : un calendrier de nouvelles concertations doit être envoyé afin qu’un « protocole d’accord » soit formalisé.

Notre fédération a œuvré pour que les revendications de tous les personnels soient examinées lors de cette concertation. D’autres organisations syndicales ont fait le choix du boycott ou de partir en cours de réunion. L’UNSA Éducation a pris ses responsabilités et a fait le choix d’un vote positif. Les 25 milliards pour la recherche sont une première étape et des améliorations sont nécessaires. Notre fédération revendique également une loi de programmation pour les missions de formation initiale et continue de l’enseignement supérieur en parallèle de celle-ci.

La LPPR est une opportunité à saisir pour la recherche dans notre pays. À l’heure où il faut réfléchir au monde de demain, la recherche, l’innovation et l’enseignement supérieur sont des enjeux fondamentaux. C’est pourquoi l’UNSA Éducation a pris et prendra ses responsabilités afin de faire avancer le contenu de cette loi en particulier en ce qui concerne l’amélioration des carrières de tous les personnels mais aussi pour l’accès des doctorant.es à des postes de chercheur.es ou d’enseignant.es-chercheur.es et un financement plus pérenne des recherches.


Sup Recherche UNSA propose sur son site une vidéo explicative de la LPPR et des avancées obtenues, accompagné d’un communiqué : cliquez ici

Le communiqué d’A&I-UNSA et d’ UNSA-ITRFBIO clique là

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