Lorsque quelqu’un frappe à la porte

629 rescapé.e.s. 123 mineurs non accompagnés. 11 enfants. 7 femmes enceintes. Plus de 80 femmes en tout. Ils ont été recueillis ce week-end après avoir fui par la Lybie. Leurs différentes embarcations menaçaient de couler et les autorités italiennes ont demandé à l’Aquarius, le bateau de l’association humanitaire SOS Méditerranée, d’intervenir.

D’habitude en telles situations, malheureusement fréquentes, l’Aquarius peut accoster dans un port italien, pour permettre aux réfugiés de vivre et d’entamer une demande de droit d’asile.

Mais comme l’a claironné le nouveau ministre italien de l’intérieur, chef de la Ligue, parti d’extrême-droite : « Pour les migrants clandestins, la belle vie, c’est fini. » Alors, l’Italie a refusé le débarquement des rescapés. L’île de Malte a fait de même. L’Onu s’est mobilisée, l’Union européenne reste muette pour le moment.

Les 629 réfugiés sont toujours à l’heure actuelle sur le bateau de sauvetage qui ne peut normalement accueillir que 500 personnes. Les vivres commencent à manquer.

Fort heureusement, le nouveau gouvernement espagnol a donné le feu vert pour autoriser le débarquement des migrants sur son territoire. Pour le moment, la France, quant à elle, s’est cantonnée à un silence assourdissant. Il s’agit pourtant d’une urgence humanitaire. La crise migratoire que connaît la Méditerranée doit trouver des solutions collectives.

C’est avant tout l’Union européenne qui doit agir. Mais pour cela, il faut aussi une volonté de chaque État membre de l’UE. Ce n’est pas un hasard si c’est ce nouveau gouvernement en Espagne qui a réagi face à ce drame. Il s’inscrit dans un projet européen constructif et progressiste.

Pour l’UNSA : « Le droit d’asile est fondateur de la conception française universaliste de la démocratie. Pour notre pays, qui l’a inscrit dans ses gènes républicains et dans sa constitution, être terre d’asile est une valeur fondamentale. » (NON au droit d’asile XXS  )

Plus précisément dans notre projet de résolution générale, il est souligné que « l’ UNSA Éducation continuera d’accompagner les citoyens et les collègues pour défendre pied à pied, les valeurs et les principes de notre République tout particulièrement celles de Fraternité et de solidarité. »

629 rescapé.e.s 123 mineurs non accompagnés. 11 enfants. 7 femmes enceintes. Plus de 80 femmes en tout… Ce ne sont pas seulement des chiffres.

Alors oui, les valeurs que nous défendons, de fraternité, de solidarité, ne doivent pas être oubliées, quand bien même la crise migratoire soit complexe à gérer, et nous le savons. L’Europe semble vouloir fermer les portes de la Méditerranée, au risque de perdre les valeurs humanistes qui la caractérisent. Mais chaque citoyenne et chaque citoyen peut réagir.

Comme le disait l’intellectuelle et résistante Germaine Tillon, « Lorsque quelqu’un frappe à notre porte, il y a ceux qui ouvrent et ceux qui n’ouvrent pas. »

Le site de SOS Méditerranée 
La position du HCR de l’ONU 

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629 rescapé.e.s. 123 mineurs non accompagnés. 11 enfants. 7 femmes enceintes. Plus de 80 femmes en tout. Ils ont été recueillis ce week-end après avoir fui par la Lybie. Leurs différentes embarcations menaçaient de couler et les autorités italiennes ont demandé à l’Aquarius, le bateau de l’association humanitaire SOS Méditerranée, d’intervenir.

D’habitude en telles situations, malheureusement fréquentes, l’Aquarius peut accoster dans un port italien, pour permettre aux réfugiés de vivre et d’entamer une demande de droit d’asile.

Mais comme l’a claironné le nouveau ministre italien de l’intérieur, chef de la Ligue, parti d’extrême-droite : « Pour les migrants clandestins, la belle vie, c’est fini. » Alors, l’Italie a refusé le débarquement des rescapés. L’île de Malte a fait de même. L’Onu s’est mobilisée, l’Union européenne reste muette pour le moment.

Les 629 réfugiés sont toujours à l’heure actuelle sur le bateau de sauvetage qui ne peut normalement accueillir que 500 personnes. Les vivres commencent à manquer.

Fort heureusement, le nouveau gouvernement espagnol a donné le feu vert pour autoriser le débarquement des migrants sur son territoire. Pour le moment, la France, quant à elle, s’est cantonnée à un silence assourdissant. Il s’agit pourtant d’une urgence humanitaire. La crise migratoire que connaît la Méditerranée doit trouver des solutions collectives.

C’est avant tout l’Union européenne qui doit agir. Mais pour cela, il faut aussi une volonté de chaque État membre de l’UE. Ce n’est pas un hasard si c’est ce nouveau gouvernement en Espagne qui a réagi face à ce drame. Il s’inscrit dans un projet européen constructif et progressiste.

Pour l’UNSA : « Le droit d’asile est fondateur de la conception française universaliste de la démocratie. Pour notre pays, qui l’a inscrit dans ses gènes républicains et dans sa constitution, être terre d’asile est une valeur fondamentale. » (NON au droit d’asile XXS  )

Plus précisément dans notre projet de résolution générale, il est souligné que « l’ UNSA Éducation continuera d’accompagner les citoyens et les collègues pour défendre pied à pied, les valeurs et les principes de notre République tout particulièrement celles de Fraternité et de solidarité. »

629 rescapé.e.s 123 mineurs non accompagnés. 11 enfants. 7 femmes enceintes. Plus de 80 femmes en tout… Ce ne sont pas seulement des chiffres.

Alors oui, les valeurs que nous défendons, de fraternité, de solidarité, ne doivent pas être oubliées, quand bien même la crise migratoire soit complexe à gérer, et nous le savons. L’Europe semble vouloir fermer les portes de la Méditerranée, au risque de perdre les valeurs humanistes qui la caractérisent. Mais chaque citoyenne et chaque citoyen peut réagir.

Comme le disait l’intellectuelle et résistante Germaine Tillon, « Lorsque quelqu’un frappe à notre porte, il y a ceux qui ouvrent et ceux qui n’ouvrent pas. »

Le site de SOS Méditerranée 
La position du HCR de l’ONU