Loi du travail débattue en CSE

« Recul », « ajustement », « améliorations »… Les annonces du Premier ministre relancent un peu plus le débat sur la loi relative au travail.

Il y a près d’un mois que sont parues les 131 pages de l’avant-projet dit El Khomri. Depuis, beaucoup de commentaires et d’analyses…parfois contradictoires, ont fait l’écho d’une mobilisation importante des organisations syndicales et étudiantes. L’UNSA qui a dénoncé ce texte élaboré sans réelle concertation, a très vite appelé à une modification en profondeur et à la suppression d’articles inacceptables.

Même s’il est moins présent dans les débats, le champ de l’éducation est pourtant développé  par 4 articles dans le projet. C’est à l’occasion du CSE du 14 mars que l’UNSA Éducation a pu réaffirmer ses positions.

Oui au développement de l’apprentissage, mais pas à n’importe quel prix !
S’il doit être une voie d’accès à l’emploi pour les jeunes, il reste encore trop souvent dans l’inconscient collectif, synonyme de scolarité courte, voire de relégation.
L’UNSA soutient l’idée de développement de l’apprentissage comme filière de réussite au même titre que les autres. C’est la raison pour laquelle nous avons dénoncé et demandé le retrait de l’article 6 du projet de loi permettant de faire travailler 10h par jour et 40h par semaine les mineurs apprentis.
L’UNSA dit non à l’apprentissage en tant que variable d’ajustement et se satisfait d’avoir été entendue par le premier ministre. C’est parce que ce contrat est avant tout un temps de formation, que la Fédération s’est dite favorable à la démarche d’attestation de compétence remise à l’apprenti en cas de rupture.

L’UNSA Éducation attend plus pour la formation tout au long de la vie.
C’est pourquoi elle a salué la volonté de rendre plus transparente l’information sur la formation professionnelle. Pour autant, l’UNSA s’est montrée critique à l’égard de certaines dispositions prises pour réformer la VAE (validation des acquis de l’expérience).  En effet, malgré des avancées notamment pour les salariés en CDD, il est indispensable d’aller plus loin pour répondre aux enjeux de ce dispositif en améliorant de manière significative l’accompagnement des personnes engagées dans une procédure VAE.

Au vue des enjeux, les débats  en CSE ont dépassé le champ de l’éducation. L’UNSA continue d’agir pour une évolution du texte en faveur des salariés.
Voir « Projet de loi El Khomri : Rééquilibrages significatifs à confirmer, le compte n’y est pas encore » 

 


 

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Même s’il est moins présent dans les débats, le champ de l’éducation est pourtant développé  par 4 articles dans le projet. C’est à l’occasion du CSE du 14 mars que l’UNSA Éducation a pu réaffirmer ses positions.

Oui au développement de l’apprentissage, mais pas à n’importe quel prix !
S’il doit être une voie d’accès à l’emploi pour les jeunes, il reste encore trop souvent dans l’inconscient collectif, synonyme de scolarité courte, voire de relégation.
L’UNSA soutient l’idée de développement de l’apprentissage comme filière de réussite au même titre que les autres. C’est la raison pour laquelle nous avons dénoncé et demandé le retrait de l’article 6 du projet de loi permettant de faire travailler 10h par jour et 40h par semaine les mineurs apprentis.
L’UNSA dit non à l’apprentissage en tant que variable d’ajustement et se satisfait d’avoir été entendue par le premier ministre. C’est parce que ce contrat est avant tout un temps de formation, que la Fédération s’est dite favorable à la démarche d’attestation de compétence remise à l’apprenti en cas de rupture.

L’UNSA Éducation attend plus pour la formation tout au long de la vie.
C’est pourquoi elle a salué la volonté de rendre plus transparente l’information sur la formation professionnelle. Pour autant, l’UNSA s’est montrée critique à l’égard de certaines dispositions prises pour réformer la VAE (validation des acquis de l’expérience).  En effet, malgré des avancées notamment pour les salariés en CDD, il est indispensable d’aller plus loin pour répondre aux enjeux de ce dispositif en améliorant de manière significative l’accompagnement des personnes engagées dans une procédure VAE.

Au vue des enjeux, les débats  en CSE ont dépassé le champ de l’éducation. L’UNSA continue d’agir pour une évolution du texte en faveur des salariés.
Voir « Projet de loi El Khomri : Rééquilibrages significatifs à confirmer, le compte n’y est pas encore »