En lien avec l'actualité

Loi 4D et éducation : Ne déstabilisons pas nos établissements !

Le projet de loi 4D va entamer son parcours parlementaire au Sénat. L’article 41 (ancien article 32) envisage des expérimentations d’instructions sur les adjoint·es gestionnaires par la collectivité. Dans son expression publique, le Président du Sénat a fait part d’une volonté de faire une priorité de la décentralisation de la médecine scolaire. L’UNSA Éducation reste très vigilante et s’opposera à des mesures qui viendraient affaiblir le fonctionnement de notre système éducatif.

Le projet de loi 4D va entamer son parcours parlementaire au Sénat. 
L’article 41 (ancien article 32) envisage des expérimentations d’instructions sur les adjoint·es gestionnaires par la collectivité. Dans son expression publique, le Président du Sénat a fait part d’une volonté de faire une priorité de la décentralisation de la médecine scolaire. L’UNSA Éducation reste très vigilante et s’opposera à des mesures qui viendraient affaiblir le fonctionnement de notre système éducatif.

Si l’évolution de l’écriture de l’article 41 vers une instruction mieux encadrée sous couvert du chef d’établissement, atténue les effets négatifs et montre le travail de nos syndicats A&I UNSA et SNPDEN UNSA et, si ça reste un moindre mal par rapport à la volonté initiale d’une double autorité, pour l’UNSA Éducation ce texte porte toujours en lui le risque de déstabilisation des EPLE et de fracturation des équipes de direction.

Nous le redisons avec force, l’outil d’amélioration du fonctionnement des EPLE et des relations entre les collectivités, l’État et les établissements, ce sont les conventions tripartites. L’État doit prendre toute sa place et jouer tout son rôle pour qu’elles se mettent en œuvre et qu’elles soient respectées.

Sur la question de la santé scolaire, l’UNSA Éducation a réaffirmé de manière constante  la nécessité et l’intérêt d’une mission de promotion de la santé à l’École avec des personnels de santé infirmier·ères et médecins scolaires au sein du ministère.
Envisager la décentralisation de ces personnels fragiliserait grandement  la complémentarité des équipes pluri-professionnelles santé, sociale et d’éducation au sein des établissements et des écoles.

Il faut travailler à l’attractivité de ses professions, à leur revalorisation, à l’amélioration de leurs conditions de travail pour renforcer la politique globale de santé à destination des élèves.

L’UNSA Éducation va écrire aux candidats aux élections départementales et va prendre contact avec l’ADF et à nouveau interpeller le gouvernement, les sénateurs pour les alerter et leur demander de renoncer à des projets qui déstabiliseraient le système éducatif.

Signer la pétition d’AETI UNSA
 

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

Le projet de loi 4D va entamer son parcours parlementaire au Sénat. 
L’article 41 (ancien article 32) envisage des expérimentations d’instructions sur les adjoint·es gestionnaires par la collectivité. Dans son expression publique, le Président du Sénat a fait part d’une volonté de faire une priorité de la décentralisation de la médecine scolaire. L’UNSA Éducation reste très vigilante et s’opposera à des mesures qui viendraient affaiblir le fonctionnement de notre système éducatif.

Si l’évolution de l’écriture de l’article 41 vers une instruction mieux encadrée sous couvert du chef d’établissement, atténue les effets négatifs et montre le travail de nos syndicats A&I UNSA et SNPDEN UNSA et, si ça reste un moindre mal par rapport à la volonté initiale d’une double autorité, pour l’UNSA Éducation ce texte porte toujours en lui le risque de déstabilisation des EPLE et de fracturation des équipes de direction.

Nous le redisons avec force, l’outil d’amélioration du fonctionnement des EPLE et des relations entre les collectivités, l’État et les établissements, ce sont les conventions tripartites. L’État doit prendre toute sa place et jouer tout son rôle pour qu’elles se mettent en œuvre et qu’elles soient respectées.

Sur la question de la santé scolaire, l’UNSA Éducation a réaffirmé de manière constante  la nécessité et l’intérêt d’une mission de promotion de la santé à l’École avec des personnels de santé infirmier·ères et médecins scolaires au sein du ministère.
Envisager la décentralisation de ces personnels fragiliserait grandement  la complémentarité des équipes pluri-professionnelles santé, sociale et d’éducation au sein des établissements et des écoles.

Il faut travailler à l’attractivité de ses professions, à leur revalorisation, à l’amélioration de leurs conditions de travail pour renforcer la politique globale de santé à destination des élèves.

L’UNSA Éducation va écrire aux candidats aux élections départementales et va prendre contact avec l’ADF et à nouveau interpeller le gouvernement, les sénateurs pour les alerter et leur demander de renoncer à des projets qui déstabiliseraient le système éducatif.

Signer la pétition d’AETI UNSA