L’IVG confortée par l’Assemblée

L’article sur la suppression de la notion de « détresse », qui conditionnait jusqu’alors le droit à l’IVG, a bien été voté hier à l’Assemblée nationale, par une large majorité de députés, confortant ainsi le droit à l’interruption de grossesse. Il est remplacé par « le droit des femmes à choisir ou non de poursuivre une grossesse ». L'UNSA Éducation s'en félicite.

L’article sur la suppression de la notion de « détresse », qui conditionnait jusqu’alors le droit à l’IVG, a bien été voté hier à l’Assemblée nationale, par une large majorité de députés, confortant ainsi le droit à l’interruption de grossesse. Il est remplacé par « le droit des femmes à choisir ou non de poursuivre une grossesse ». L’UNSA Éducation s’en félicite.


Certains irréductibles, voyaient dans cette suppression une « banalisation de l’avortement » et un risque de « démédicalisation ». Sa suppression a, au contraire, le mérite de déculpabiliser la femme qui ne considère jamais l’avortement comme un acte banal, toutes les enquêtes le prouvent. Quant à la « démédicalisation », ce sont toutes les entraves à la loi qui risqueraient de l’entraîner, obligeant les femmes à agir dans l’ombre.


L’UNSA Éducation salue donc ce vote qui assouplit la loi française sur l’avortement. Nos amis espagnols, qui luttent actuellement pour conserver ce droit y ont été très attentifs et les propos de Marisol Touraine qualifiant de « retour à l’âge de pierre pour les femmes » le projet de loi espagnol ont été largement repris en Espagne.

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L’article sur la suppression de la notion de « détresse », qui conditionnait jusqu’alors le droit à l’IVG, a bien été voté hier à l’Assemblée nationale, par une large majorité de députés, confortant ainsi le droit à l’interruption de grossesse. Il est remplacé par « le droit des femmes à choisir ou non de poursuivre une grossesse ». L’UNSA Éducation s’en félicite.


Certains irréductibles, voyaient dans cette suppression une « banalisation de l’avortement » et un risque de « démédicalisation ». Sa suppression a, au contraire, le mérite de déculpabiliser la femme qui ne considère jamais l’avortement comme un acte banal, toutes les enquêtes le prouvent. Quant à la « démédicalisation », ce sont toutes les entraves à la loi qui risqueraient de l’entraîner, obligeant les femmes à agir dans l’ombre.


L’UNSA Éducation salue donc ce vote qui assouplit la loi française sur l’avortement. Nos amis espagnols, qui luttent actuellement pour conserver ce droit y ont été très attentifs et les propos de Marisol Touraine qualifiant de « retour à l’âge de pierre pour les femmes » le projet de loi espagnol ont été largement repris en Espagne.