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L’interdisciplinarité, un enjeu éducatif majeur

Si l’interdisciplinarité est inscrite en pointillé dans la carte des enseignements obligatoires du collège à travers les EPI, elle est souvent masquée et peu visible alors qu’elle contribue à la cohérence pédagogique et au sens des programmes en faisant le lien entre les matières et en leur donnant une dimension « transcendante ».

Si les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) au collège sont intégrés au socle des enseignements complémentaires, ils n’apparaissent pas toujours visiblement puisqu’ils sont compris dans les 26 heures hebdomadaires des élèves. Ils prennent la forme d’un projet pratique touchant à deux disciplines au moins et donnant une imension plus concrète aux savoirs et connaissances, pouvant déboucher sur le choix par l’élève de présenter ce projet à l’oral du brevet.

Les thèmes des EPI ne sont pas imposés et ce sont les enseignants qui les proposent en fonction de leurs progressions pédagogiques et de leurs affinités. D’où des projets extrêmement variés qui ont pour seul objet de faire comprendre à l’élève que les mathématiques peuvent servir à calculer des trajectoires d’objets ou appréhender autrement la géosphère, ou que le français n’est pas inutile pour comprendre le vocabulaire d’un document technique.

A l’UNSA Education, nous avons toujours milité pour l’importance et la valorisation de ces enseignements, au collège et au lycée, dont le caractère transversal apporte dynamique et relief aux disciplines enseignées souvent en tuyau d’orgue, sans relation entre elles, dans l’esprit de l’élève. La mise en œuvre et l’organisation de  ces EPI nous apparaît comme un enjeu éducatif à part entière. Le fait que l’EPI se déroule sous la forme d’un projet collectif prolonge, à notre avis, cette dimension du décloisonnement et de la mise en perspective d’une connaissance sèche qui fait soudain sens parce qu’elle est abordée sous plusieurs angles, à travers plusieurs prismes disciplinaires mais aussi à travers d’autres regards, ceux des autres élèves.

Enfin, le fait de ne pas imposer les EPI mais de favoriser les affinités entre collègues pour donner naissance à des projets transversaux librement décidés nous semble aller dans la bonne direction. Puisse cette liberté élargir l’envie des enseignants à produire des EPI, dans une juste mesure, de manière à montrer avec plus de visibilité les vertus pédagogiques de leur complémentarité.

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Si l’interdisciplinarité est inscrite en pointillé dans la carte des enseignements obligatoires du collège à travers les EPI, elle est souvent masquée et peu visible alors qu’elle contribue à la cohérence pédagogique et au sens des programmes en faisant le lien entre les matières et en leur donnant une dimension « transcendante ».

Si les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) au collège sont intégrés au socle des enseignements complémentaires, ils n’apparaissent pas toujours visiblement puisqu’ils sont compris dans les 26 heures hebdomadaires des élèves. Ils prennent la forme d’un projet pratique touchant à deux disciplines au moins et donnant une imension plus concrète aux savoirs et connaissances, pouvant déboucher sur le choix par l’élève de présenter ce projet à l’oral du brevet.

Les thèmes des EPI ne sont pas imposés et ce sont les enseignants qui les proposent en fonction de leurs progressions pédagogiques et de leurs affinités. D’où des projets extrêmement variés qui ont pour seul objet de faire comprendre à l’élève que les mathématiques peuvent servir à calculer des trajectoires d’objets ou appréhender autrement la géosphère, ou que le français n’est pas inutile pour comprendre le vocabulaire d’un document technique.

A l’UNSA Education, nous avons toujours milité pour l’importance et la valorisation de ces enseignements, au collège et au lycée, dont le caractère transversal apporte dynamique et relief aux disciplines enseignées souvent en tuyau d’orgue, sans relation entre elles, dans l’esprit de l’élève. La mise en œuvre et l’organisation de  ces EPI nous apparaît comme un enjeu éducatif à part entière. Le fait que l’EPI se déroule sous la forme d’un projet collectif prolonge, à notre avis, cette dimension du décloisonnement et de la mise en perspective d’une connaissance sèche qui fait soudain sens parce qu’elle est abordée sous plusieurs angles, à travers plusieurs prismes disciplinaires mais aussi à travers d’autres regards, ceux des autres élèves.

Enfin, le fait de ne pas imposer les EPI mais de favoriser les affinités entre collègues pour donner naissance à des projets transversaux librement décidés nous semble aller dans la bonne direction. Puisse cette liberté élargir l’envie des enseignants à produire des EPI, dans une juste mesure, de manière à montrer avec plus de visibilité les vertus pédagogiques de leur complémentarité.