L’homophobie s’affiche en Pologne.

Dans le sud de la Pologne, plusieurs municipalités, régions ou comtés, se sont déclarées « libres de l’idéologie LGBT. » ou ont adopté des « chartes régionales de droits de la famille« , discriminatoires envers les parents seuls et les familles homoparentales. Des services privés peuvent par exemple être refusés à des personnes LGBT pour des motifs religieux.

A l’origine de ces zones, les conservateurs nationalistes polonais pour qui il existerait une « idéologie LGBT », « menace à l’identité, à la nation et à l’Etat polonais ».  Comme en France, lors des manifestations « contre le mariage pour tous » ou encore lors des attaques  contre l’éducation à la vie affective et sexuelle, les conservateurs brandissent l’inexistante  « théorie du genre » qui aurait pour but d’enclencher « une révolution culturelle en Pologne en attaquant la liberté de la parole, l’ingénuité des enfants, l’autorité de la famille et de l’école ». L’homophobie en Pologne n’est pas un phénomène récent,  selon l’étude annuelle Rainbow map menée par l’organisation européenne LGBT ILGA-Europe, la Pologne est en 2017 l’un des pays européens qui assure la plus faible protection juridique aux personnes LGBTI. Le code pénal polonais ne reconnaît pas les crimes ou délits à motivation homophobe.
Mi-novembre déjà, le Parlement européen adoptait à une large majorité une résolution demandant au gouvernement polonais de retirer une loi « criminalisant l’éducation sexuelle« . En effet, un projet de loi déposé au Parlement, officiellement sur la pédophilie, vise à sanctionner d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement les enseignants dispensant des cours d’éducation sexuelle. Le texte a été initié par une puissante association anti-avortement, la Fundacja Pro – prawo do życia, persuadée que ces cours d’éducation sexuelle apprenaient la masturbation aux enfants et encourageait la pratique de l’homosexualité…
En décembre dernier, le Parlement européen a adopté une résolution visant à condamner les « zones sans LGBT », 8 députés Rassemblement national ont tout simplement voté et 10 se sont abstenus.

L’UNSA Éducation s’indigne de l’existence de telles zones.
Elle le martèle, la lutte contre les LGBTIphobies est un enjeu de société dont l’École doit se saisir !

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Dans le sud de la Pologne, plusieurs municipalités, régions ou comtés, se sont déclarées « libres de l’idéologie LGBT. » ou ont adopté des « chartes régionales de droits de la famille« , discriminatoires envers les parents seuls et les familles homoparentales. Des services privés peuvent par exemple être refusés à des personnes LGBT pour des motifs religieux.

A l’origine de ces zones, les conservateurs nationalistes polonais pour qui il existerait une « idéologie LGBT », « menace à l’identité, à la nation et à l’Etat polonais ».  Comme en France, lors des manifestations « contre le mariage pour tous » ou encore lors des attaques  contre l’éducation à la vie affective et sexuelle, les conservateurs brandissent l’inexistante  « théorie du genre » qui aurait pour but d’enclencher « une révolution culturelle en Pologne en attaquant la liberté de la parole, l’ingénuité des enfants, l’autorité de la famille et de l’école ». L’homophobie en Pologne n’est pas un phénomène récent,  selon l’étude annuelle Rainbow map menée par l’organisation européenne LGBT ILGA-Europe, la Pologne est en 2017 l’un des pays européens qui assure la plus faible protection juridique aux personnes LGBTI. Le code pénal polonais ne reconnaît pas les crimes ou délits à motivation homophobe.
Mi-novembre déjà, le Parlement européen adoptait à une large majorité une résolution demandant au gouvernement polonais de retirer une loi « criminalisant l’éducation sexuelle« . En effet, un projet de loi déposé au Parlement, officiellement sur la pédophilie, vise à sanctionner d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement les enseignants dispensant des cours d’éducation sexuelle. Le texte a été initié par une puissante association anti-avortement, la Fundacja Pro – prawo do życia, persuadée que ces cours d’éducation sexuelle apprenaient la masturbation aux enfants et encourageait la pratique de l’homosexualité…
En décembre dernier, le Parlement européen a adopté une résolution visant à condamner les « zones sans LGBT », 8 députés Rassemblement national ont tout simplement voté et 10 se sont abstenus.

L’UNSA Éducation s’indigne de l’existence de telles zones.
Elle le martèle, la lutte contre les LGBTIphobies est un enjeu de société dont l’École doit se saisir !