L’extrême droite au pouvoir au Brésil : une mauvaise nouvelle pour la démocratie dans le Monde

Le 1er janvier de l’année entrera officiellement en fonction Jair Bolsonaro après les élections présidentielles du mois d’octobre 2018. Il deviendra à cette date le président d’une des plus grandes démocraties dans le monde en nombre de votants. Pourtant, Bolsonaro s’est présenté sous l’étiquette du parti social-libéral, avec des idées d’extrême droite. Ancien militaire nostalgique de la dictature, le nouveau président affiche avec fierté ses idées racistes et sa préférence pour l’autoritarisme. Son arrivée au pouvoir est un très mauvais signe pour la démocratie dans le monde.

Un candidat aux idées clairement d’extrême droite.

Après avoir été militaire, Bolsonaro s’est lancé dans une carrière politique depuis le début des années 1990. Naviguant au gré du contexte sous plusieurs couleurs politiques, ce n’est qu’au début de 2018 qu’il a rejoint son nouveau parti pour en faire le fer de lance de la conquête du pouvoir. Dès lors, il assume avec fierté des idées d’extrême droite, qui sont très proches de celles des dictatures militaires que l’Amérique latine a connu au XXe siècle. Ce national-populisme, qui trouve son inspiration dans l’idéologie fasciste, s’exprime dans les discours du nouvel élu. Racisme, xénophobie, homophobie, extrémisme religieux, éloge de la torture, utilisation d’infox, tout y passe ! En dépit d’un programme très flou, il a su convaincre une majorité de Brésiliens après une campagne marquée par la violence. Les gouvernements précédents, englués dans des scandales de corruption, ont tellement déçu l’électorat que la solution Bolsonaro, inconnu il y a quelques mois encore, s’est imposé comme un raz de marée.

Un programme d’exclusion et de violence

La constitution du futur gouvernement et les prises de paroles du nouveau président font craindre le pire pour la démocratie brésilienne. Ainsi, dans le domaine de l’éducation, il a mené campagne pour rétablir l’ordre à l’école. Il a utilisé tous les moyens pour discréditer l’enseignement et son contenu avant son arrivée aux commandes, en s’opposant par exemple à l’enseignement des études de genre et en insistant sur la place de la religion dans la transmission des savoirs. Il s’en est pris également aux pédagogues et à peine élu, il a demandé aux élèves de dénoncer tous les personnels qui seraient contre lui ! Il a aussi jeté l’opprobre sur tous les mouvements d’émancipation des femmes ou sur les composantes du mouvement social, comme les syndicats. Une même attitude se retrouve dans tous les domaines de compétence de ce nouveau pouvoir qui a de quoi effrayer.

Comment réagir ?

Il est tout d’abord essentiel de s’informer sur la situation brésilienne et sur les dangers que représente le nouveau président brésilien. C’est pourquoi l’UNSA Éducation relaie cet article paru sur le site de l’Internationale de l’éducation :

La communauté des syndicats de l’éducation condamne fermement la persécution des éducateurs/trices au Brésil

Au-delà, il importe de promouvoir partout dans le Monde le modèle démocratique, garant du respect des droits humains. Le modèle de Bolsonaro a le mérite de dévoiler sans aucune retenue les aspirations de l’extrême droite : à l’heure où ce courant de pensée se développe en France et en Europe, mais en utilisant souvent des précautions pour paraître démocratique, ce qui se passe sous nos yeux au Brésil nous permet de déciller notre regard : l’extrême-droite, quels que soient les habits qu’elle revêt pour paraître respectable, demeure un danger pour la démocratie !

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Le 1er janvier de l’année entrera officiellement en fonction Jair Bolsonaro après les élections présidentielles du mois d’octobre 2018. Il deviendra à cette date le président d’une des plus grandes démocraties dans le monde en nombre de votants. Pourtant, Bolsonaro s’est présenté sous l’étiquette du parti social-libéral, avec des idées d’extrême droite. Ancien militaire nostalgique de la dictature, le nouveau président affiche avec fierté ses idées racistes et sa préférence pour l’autoritarisme. Son arrivée au pouvoir est un très mauvais signe pour la démocratie dans le monde.

Un candidat aux idées clairement d’extrême droite.

Après avoir été militaire, Bolsonaro s’est lancé dans une carrière politique depuis le début des années 1990. Naviguant au gré du contexte sous plusieurs couleurs politiques, ce n’est qu’au début de 2018 qu’il a rejoint son nouveau parti pour en faire le fer de lance de la conquête du pouvoir. Dès lors, il assume avec fierté des idées d’extrême droite, qui sont très proches de celles des dictatures militaires que l’Amérique latine a connu au XXe siècle. Ce national-populisme, qui trouve son inspiration dans l’idéologie fasciste, s’exprime dans les discours du nouvel élu. Racisme, xénophobie, homophobie, extrémisme religieux, éloge de la torture, utilisation d’infox, tout y passe ! En dépit d’un programme très flou, il a su convaincre une majorité de Brésiliens après une campagne marquée par la violence. Les gouvernements précédents, englués dans des scandales de corruption, ont tellement déçu l’électorat que la solution Bolsonaro, inconnu il y a quelques mois encore, s’est imposé comme un raz de marée.

Un programme d’exclusion et de violence

La constitution du futur gouvernement et les prises de paroles du nouveau président font craindre le pire pour la démocratie brésilienne. Ainsi, dans le domaine de l’éducation, il a mené campagne pour rétablir l’ordre à l’école. Il a utilisé tous les moyens pour discréditer l’enseignement et son contenu avant son arrivée aux commandes, en s’opposant par exemple à l’enseignement des études de genre et en insistant sur la place de la religion dans la transmission des savoirs. Il s’en est pris également aux pédagogues et à peine élu, il a demandé aux élèves de dénoncer tous les personnels qui seraient contre lui ! Il a aussi jeté l’opprobre sur tous les mouvements d’émancipation des femmes ou sur les composantes du mouvement social, comme les syndicats. Une même attitude se retrouve dans tous les domaines de compétence de ce nouveau pouvoir qui a de quoi effrayer.

Comment réagir ?

Il est tout d’abord essentiel de s’informer sur la situation brésilienne et sur les dangers que représente le nouveau président brésilien. C’est pourquoi l’UNSA Éducation relaie cet article paru sur le site de l’Internationale de l’éducation :

La communauté des syndicats de l’éducation condamne fermement la persécution des éducateurs/trices au Brésil

Au-delà, il importe de promouvoir partout dans le Monde le modèle démocratique, garant du respect des droits humains. Le modèle de Bolsonaro a le mérite de dévoiler sans aucune retenue les aspirations de l’extrême droite : à l’heure où ce courant de pensée se développe en France et en Europe, mais en utilisant souvent des précautions pour paraître démocratique, ce qui se passe sous nos yeux au Brésil nous permet de déciller notre regard : l’extrême-droite, quels que soient les habits qu’elle revêt pour paraître respectable, demeure un danger pour la démocratie !