L’extrême droite à la porte du pouvoir en Autriche : encore !

Arrivé troisième aux élections législatives en Autriche ce dimanche 15 octobre, le FPÖ, parti « libéral » a porté un projet eurosceptique, xénophobe et autoritaire.

Que ce soit en Suède, au Royaume-Uni, en Grèce, en Norvège, en Finlande, au Danemark, au Pays-Bas, en Lettonie, en Bulgarie, en Hongrie, en France ou en Autriche : l’extrême droite y fait des scores supérieurs à 10% (à 20% dans les 4 derniers…).
Ce phénomène n’est pas uniquement dû aux conséquences de la crise économique.
En Espagne, au Portugal, en Irlande très fortement touchés, l’extrême droite y est marginale à la différence de l’Autriche dont la situation économique est bien plus favorable.
L’ampleur de la crise migratoire ? Là encore, aucun lien direct n’a été constaté.
Selon Jean-Yves Camus, politologue spécialiste des extrêmes droites européennes : « globalement, celle-ci prospère lorsque trois crises se déroulent en simultané : une crise de la représentativité, c’est-à-dire du fonctionnement des institutions ; une crise de la redistribution, c’est-à-dire une remise en question du caractère équitable de l’impôt ; et une crise de l’identité ».


A l’UNSA Éducation , la lutte contre les extrêmes droites fait partie de notre ADN. Nous sommes opposés à tout compromis et nous dénoncerons sans relâche ceux et celles qui s’emploieraient à les construire.
 

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Que ce soit en Suède, au Royaume-Uni, en Grèce, en Norvège, en Finlande, au Danemark, au Pays-Bas, en Lettonie, en Bulgarie, en Hongrie, en France ou en Autriche : l’extrême droite y fait des scores supérieurs à 10% (à 20% dans les 4 derniers…).
Ce phénomène n’est pas uniquement dû aux conséquences de la crise économique.
En Espagne, au Portugal, en Irlande très fortement touchés, l’extrême droite y est marginale à la différence de l’Autriche dont la situation économique est bien plus favorable.
L’ampleur de la crise migratoire ? Là encore, aucun lien direct n’a été constaté.
Selon Jean-Yves Camus, politologue spécialiste des extrêmes droites européennes : « globalement, celle-ci prospère lorsque trois crises se déroulent en simultané : une crise de la représentativité, c’est-à-dire du fonctionnement des institutions ; une crise de la redistribution, c’est-à-dire une remise en question du caractère équitable de l’impôt ; et une crise de l’identité ».


A l’UNSA Éducation , la lutte contre les extrêmes droites fait partie de notre ADN. Nous sommes opposés à tout compromis et nous dénoncerons sans relâche ceux et celles qui s’emploieraient à les construire.