L’Europe, 65 ans et pas une ride !

Née le 9 mai 1950, elle avait un lourd défi à relever, celui de la solidarité. La crise financière globale et les politiques de restrictions menées par les pays membres de l’Europe ont violemment écorné le rêve. Aujourd’hui, l’Europe doit faire face aux conséquences sociales dramatiques du  dumping social exercé par certaines entreprises et certains États membres. Il faut à nouveau bagarrer pour renouer avec cette promesse des premiers jours.

Robert Schuman(1) disait de cette entreprise : « L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait. ».

En 65 ans, des avancées notables !
En 1985, avec Jacques Delors(2), l’Europe a institué un dialogue social qui a permis de renforcer celui des pays membres. Un modèle unique en son genre que nous envient beaucoup de régions du monde.
Dès 2010, sous l’influence du travail du CSEE(3) et de ses affiliés –dont l’UNSA Éducation-, l’Europe a lancé un dialogue social sectoriel européen pour l’éducation (DSSEE). Une avancée importante pour le secteur de l’éducation qui constitue un levier essentiel pour aboutir dans les objectifs de la Stratégie Europe 2020. Cette instance permet aux partenaires sociaux d’être co-législateurs, au niveau européen, dans leur domaine professionnel.

2015 : concurrence versus justice sociale et solidarité !
Si des milliers d’européens commémorent aujourd’hui cette naissance de l’Europe, la bataille pour la solidarité est primordiale pour les partenaires sociaux.
Se mobiliser contre les inégalités au sein son pays est l’objectif premier des organisations syndicales. Ce qui est aujourd’hui vital pour les travailleurs de l’Union, c’est de lutter contre la concurrence sociale exercée par certains États membres ou certaines entreprises ; lutter contre le dumping social(4).


Jouer la carte de la solidarité entre salariés et employés des États membres et obtenir un socle de droits européens applicables à tous les États membres reste le moyen d’atteindre cette promesse commune de justice sociale et de solidarité signée un 9 mai 1950.

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(1) Robert Schumann, était alors ministre français des affaires étrangères
(2) Jacques Delors, de 1985 à 1994, était président de la Commission européenne
(3) CSEE – Comité Syndical Européen de l’Éducation -Région Europe de l’Internationale de l’Éducation- au sein desquels l’UNSA Éducation est élue.
(4) Dumping social définit en 2000 par l’Assemblée Nationale « C’est le fait de recourir à toute pratique consistant, pour un Etat ou une entreprise, à violer, à contourner ou à dégrader, de façon plus ou moins délibérée, le droit social en vigueur – qu’il soit national, communautaire ou international – afin d’en tirer un avantage économique, notamment en termes de compétitivité. »

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Née le 9 mai 1950, elle avait un lourd défi à relever, celui de la solidarité. La crise financière globale et les politiques de restrictions menées par les pays membres de l’Europe ont violemment écorné le rêve. Aujourd’hui, l’Europe doit faire face aux conséquences sociales dramatiques du  dumping social exercé par certaines entreprises et certains États membres. Il faut à nouveau bagarrer pour renouer avec cette promesse des premiers jours.

Robert Schuman(1) disait de cette entreprise : « L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait. ».

En 65 ans, des avancées notables !
En 1985, avec Jacques Delors(2), l’Europe a institué un dialogue social qui a permis de renforcer celui des pays membres. Un modèle unique en son genre que nous envient beaucoup de régions du monde.
Dès 2010, sous l’influence du travail du CSEE(3) et de ses affiliés –dont l’UNSA Éducation-, l’Europe a lancé un dialogue social sectoriel européen pour l’éducation (DSSEE). Une avancée importante pour le secteur de l’éducation qui constitue un levier essentiel pour aboutir dans les objectifs de la Stratégie Europe 2020. Cette instance permet aux partenaires sociaux d’être co-législateurs, au niveau européen, dans leur domaine professionnel.

2015 : concurrence versus justice sociale et solidarité !
Si des milliers d’européens commémorent aujourd’hui cette naissance de l’Europe, la bataille pour la solidarité est primordiale pour les partenaires sociaux.
Se mobiliser contre les inégalités au sein son pays est l’objectif premier des organisations syndicales. Ce qui est aujourd’hui vital pour les travailleurs de l’Union, c’est de lutter contre la concurrence sociale exercée par certains États membres ou certaines entreprises ; lutter contre le dumping social(4).


Jouer la carte de la solidarité entre salariés et employés des États membres et obtenir un socle de droits européens applicables à tous les États membres reste le moyen d’atteindre cette promesse commune de justice sociale et de solidarité signée un 9 mai 1950.

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(1) Robert Schumann, était alors ministre français des affaires étrangères
(2) Jacques Delors, de 1985 à 1994, était président de la Commission européenne
(3) CSEE – Comité Syndical Européen de l’Éducation -Région Europe de l’Internationale de l’Éducation- au sein desquels l’UNSA Éducation est élue.
(4) Dumping social définit en 2000 par l’Assemblée Nationale « C’est le fait de recourir à toute pratique consistant, pour un Etat ou une entreprise, à violer, à contourner ou à dégrader, de façon plus ou moins délibérée, le droit social en vigueur – qu’il soit national, communautaire ou international – afin d’en tirer un avantage économique, notamment en termes de compétitivité. »