L’étranger tente aussi les enseignants


Une journée d’information était organisée jeudi à Pau.

Fabrice, 31 ans, professeur de sciences de la vie et de la terre au collège Clermont de Pau rêve de la Guinée Équatoriale. Audrey, 27 ans, directrice d’une école de trois classes dans l’ouest du Béarn adorerait quant à elle enseigner en Angleterre… Ils ne partiront pas tous, mais beaucoup y réfléchissent.

Ils étaient ainsi une cinquantaine, jeunes voire très jeunes pour la grande majorité, à assister jeudi à la journée d’information sur l’enseignement à l’étranger organisée dans un lycée palois, par l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), le deuxième syndicat de l’Éducation nationale.

Pour avoir enseigné un peu partout dans le monde pendant vingt et un ans, Sophie Risler sait quels sont les pièges à éviter en la matière. En Guyane française, par exemple, « il est très facile de partir, mais beaucoup moins de revenir en métropole ensuite. »

Elle animait ce stage au cours duquel ont d’abord été passés en revue les organismes existants : l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE), la Mission laïque, l’Association franco-libanaise pour l’éducation et la culture, etc.

Un contrat adapté

Un enseignant part à l’étranger sous l’un de ces trois statuts : le contrat local – généralement le moins avantageux puisqu’il est aux conditions du pays dans lequel on arrive -, le statut de résident ou celui d’expatrié. « Il faut faire attention au contrat qu’on signe, prévient Sophie Risler. On peut avoir une offre alléchante qui ne tient pas ses promesses sur place. »

Crise oblige, les expatriations se sont raréfiées. « Je suis très étonné mais de plus en plus de gens veulent partir », relève cependant Franck Hialé, secrétaire de l’Unsa dans les Pyrénées-Atlantiques. C’est même un rien paradoxal, dans l’un des départements les plus demandés de France…

L’article est à lire sur le site de Sud-Ouest.

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Une journée d’information était organisée jeudi à Pau.

Fabrice, 31 ans, professeur de sciences de la vie et de la terre au collège Clermont de Pau rêve de la Guinée Équatoriale. Audrey, 27 ans, directrice d’une école de trois classes dans l’ouest du Béarn adorerait quant à elle enseigner en Angleterre… Ils ne partiront pas tous, mais beaucoup y réfléchissent.

Ils étaient ainsi une cinquantaine, jeunes voire très jeunes pour la grande majorité, à assister jeudi à la journée d’information sur l’enseignement à l’étranger organisée dans un lycée palois, par l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), le deuxième syndicat de l’Éducation nationale.

Pour avoir enseigné un peu partout dans le monde pendant vingt et un ans, Sophie Risler sait quels sont les pièges à éviter en la matière. En Guyane française, par exemple, « il est très facile de partir, mais beaucoup moins de revenir en métropole ensuite. »

Elle animait ce stage au cours duquel ont d’abord été passés en revue les organismes existants : l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE), la Mission laïque, l’Association franco-libanaise pour l’éducation et la culture, etc.

Un contrat adapté

Un enseignant part à l’étranger sous l’un de ces trois statuts : le contrat local – généralement le moins avantageux puisqu’il est aux conditions du pays dans lequel on arrive -, le statut de résident ou celui d’expatrié. « Il faut faire attention au contrat qu’on signe, prévient Sophie Risler. On peut avoir une offre alléchante qui ne tient pas ses promesses sur place. »

Crise oblige, les expatriations se sont raréfiées. « Je suis très étonné mais de plus en plus de gens veulent partir », relève cependant Franck Hialé, secrétaire de l’Unsa dans les Pyrénées-Atlantiques. C’est même un rien paradoxal, dans l’un des départements les plus demandés de France…

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