Les oeuvres d’art dévoilées…

Catherine Firmin-Didot, « grand reporter culture » à Télérama, décédée en 2008, a passé de nombreuses années à déceler les secrets des plus grandes oeuvres d’art. D’une oeuvre d’art datant de 3000 ans avant Jésus-Christ à Francis Bacon, les oeuvres se dévoilent, dans cet ouvrage, avec intelligence et clarté.

Il n’est qu’à regarder de plus près La Bataille de San Romano de Paollo Ucello pour observer une scène de bataille où personne ne se bat! Ce tableau est plus une métaphore de la vie, nous précise l’auteur : l’homme marche inexorablement vers sa mort…

Comment Géricault nous inclut-il dans la scène du Radeau de la Méduse ? En utilisant un procédé courant dans la peinture : le raccourci. Au lieu de peindre le corps des mourants au premier plan de tout leur long, il les dirige vers le spectateur. En venant ainsi nous chercher, les mourants nous persuadent que nous sommes tous embarqués dans la même galère!

Catherine Firmin-Didot ose écrire le sentiment de malaise devant Le Bain turc d’Ingres où l’on ressent la fascination et le dégoût du peintre devant ce monde féminin. Certes la femmes au premier plan incarne la femme idéale, la Muse, mais les corps rapprochés grouillent comme des vers…

Enfin, il faut être attentif aux tableaux de Dubuffet, comme cette Gigue irlandaise : au premier regard, on ne distingue rien de particulier puis, des détails curieux apparaissent. L’étonnement surgit de manière inattendue : avec leurs contours et leurs formes improbables, les taches, les flaques, les cailloux nous donnent accès au monde magique des formes et à l’univers secret du peintre…

Catherine Firmin-Didot, L’oeuvre dévoilée, Palette, 2009, 39 €

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Catherine Firmin-Didot, « grand reporter culture » à Télérama, décédée en 2008, a passé de nombreuses années à déceler les secrets des plus grandes oeuvres d’art. D’une oeuvre d’art datant de 3000 ans avant Jésus-Christ à Francis Bacon, les oeuvres se dévoilent, dans cet ouvrage, avec intelligence et clarté.

Il n’est qu’à regarder de plus près La Bataille de San Romano de Paollo Ucello pour observer une scène de bataille où personne ne se bat! Ce tableau est plus une métaphore de la vie, nous précise l’auteur : l’homme marche inexorablement vers sa mort…

Comment Géricault nous inclut-il dans la scène du Radeau de la Méduse ? En utilisant un procédé courant dans la peinture : le raccourci. Au lieu de peindre le corps des mourants au premier plan de tout leur long, il les dirige vers le spectateur. En venant ainsi nous chercher, les mourants nous persuadent que nous sommes tous embarqués dans la même galère!

Catherine Firmin-Didot ose écrire le sentiment de malaise devant Le Bain turc d’Ingres où l’on ressent la fascination et le dégoût du peintre devant ce monde féminin. Certes la femmes au premier plan incarne la femme idéale, la Muse, mais les corps rapprochés grouillent comme des vers…

Enfin, il faut être attentif aux tableaux de Dubuffet, comme cette Gigue irlandaise : au premier regard, on ne distingue rien de particulier puis, des détails curieux apparaissent. L’étonnement surgit de manière inattendue : avec leurs contours et leurs formes improbables, les taches, les flaques, les cailloux nous donnent accès au monde magique des formes et à l’univers secret du peintre…

Catherine Firmin-Didot, L’oeuvre dévoilée, Palette, 2009, 39 €