Les étudiants étrangers et le marché du travail, une question d’actualité pour la France

La France accueille 2 fois moins d’immigrés qualifiés que l’Allemagne, et même 3 fois moins que le Royaume-Uni et pourtant, mieux intégrer les étudiants étrangers sur le marché de l’emploi pourrait bien constituer une réponse pour la France.
Il apparaît que les anciens étudiants étrangers représentent 40% des immigrés qualifiés et s’insèrent mieux sur le marché du travail que leurs homologues arrivés après leurs études dans leur pays d’origine.
Tous les pays s’efforcent de concilier volonté d’attractivité et politique migratoire, tension qui se résout de façon différente en Allemagne, en France ou au Royaume-Uni.

Comment dès lors, pour la France, attirer une main-d’œuvre qualifiée et se positionner dans l’économie de la connaissance, sans modifier les ressorts de notre modèle social ?
C’est ce à quoi le Commissariat général à la stratégie et à la prospective a répondu dans son rapport de novembre 2013, « Une comparaison Allemagne, France et RU ». Pour une lecture simplifiée, lire ici.

Ce rapport, en explorant les politiques publiques au service de l’attraction des talents étrangers propose, pour la France, 6 réponses qui sont à étudier de près :

  1. Simplifier les conditions d’obtention d’une autorisation provisoire de séjour et porter l’autorisation de travail à temps plein.
  2. Supprimer l’opposabilité de la situation de l’emploi pour les étrangers détenteurs d’un diplôme français supérieur ou égal à Bac+3.
  3. Retenir des critères objectivables (diplôme, salaire) pour la délivrance du titre de séjour mention « salarié » après les études et éventuellement soumettre le nombre de ces titres à un quota annuel.
  4. Donner un rôle plus central aux entreprises et aux établissements d’enseignement supérieur, en tant que sponsors des étudiants et diplômés étrangers.
  5. Soutenir les établissements d’enseignement supérieur dans leur effort pour accroître la mobilité internationale des formations supérieures françaises.
  6. Informer d’avantage les étudiants étrangers sur les opportunités d’emploi dans leurs pays d’origine.

Ces propositions sous vues sous la double contrainte de celle du pays d’accueil et de celle des pays d’origine ; une façon de parvenir à un échange gagnant-gagnant entre la France et les pays d’origine qu’elle convoite dans cette course mondiale où les universités européennes sont déjà lancées et dans laquelle la France à gros à gagner (lire ici).

Rapport « Une comparaison Allemagne, France et RU », lire ici

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La France accueille 2 fois moins d’immigrés qualifiés que l’Allemagne, et même 3 fois moins que le Royaume-Uni et pourtant, mieux intégrer les étudiants étrangers sur le marché de l’emploi pourrait bien constituer une réponse pour la France.
Il apparaît que les anciens étudiants étrangers représentent 40% des immigrés qualifiés et s’insèrent mieux sur le marché du travail que leurs homologues arrivés après leurs études dans leur pays d’origine.
Tous les pays s’efforcent de concilier volonté d’attractivité et politique migratoire, tension qui se résout de façon différente en Allemagne, en France ou au Royaume-Uni.

Comment dès lors, pour la France, attirer une main-d’œuvre qualifiée et se positionner dans l’économie de la connaissance, sans modifier les ressorts de notre modèle social ?
C’est ce à quoi le Commissariat général à la stratégie et à la prospective a répondu dans son rapport de novembre 2013, « Une comparaison Allemagne, France et RU ». Pour une lecture simplifiée, lire ici.

Ce rapport, en explorant les politiques publiques au service de l’attraction des talents étrangers propose, pour la France, 6 réponses qui sont à étudier de près :

  1. Simplifier les conditions d’obtention d’une autorisation provisoire de séjour et porter l’autorisation de travail à temps plein.
  2. Supprimer l’opposabilité de la situation de l’emploi pour les étrangers détenteurs d’un diplôme français supérieur ou égal à Bac+3.
  3. Retenir des critères objectivables (diplôme, salaire) pour la délivrance du titre de séjour mention « salarié » après les études et éventuellement soumettre le nombre de ces titres à un quota annuel.
  4. Donner un rôle plus central aux entreprises et aux établissements d’enseignement supérieur, en tant que sponsors des étudiants et diplômés étrangers.
  5. Soutenir les établissements d’enseignement supérieur dans leur effort pour accroître la mobilité internationale des formations supérieures françaises.
  6. Informer d’avantage les étudiants étrangers sur les opportunités d’emploi dans leurs pays d’origine.

Ces propositions sous vues sous la double contrainte de celle du pays d’accueil et de celle des pays d’origine ; une façon de parvenir à un échange gagnant-gagnant entre la France et les pays d’origine qu’elle convoite dans cette course mondiale où les universités européennes sont déjà lancées et dans laquelle la France à gros à gagner (lire ici).

Rapport « Une comparaison Allemagne, France et RU », lire ici