L’éducation à la sexualité : entre intox et incompréhensions fantasmatiques, les dessous d’une circulaire qui fait parler d’elle.

C’est la rentrée des classes et pas moyen d’éviter les débats et les questionnements au sujet des séances d’éducation à la vie affective et sexuelle. Sur les réseaux sociaux en particulier, intox et incompréhensions circulent à n’en plus finir.

L’UNSA Éducation fait le point.

L’éducation à la sexualité existe depuis 17 ans.

Elle est en effet inscrite dans la législation depuis 2001.
D’après l’article L. 312-16 du Code de l’éducation, « une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées, à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène ». Donc rien de nouveau de ce côté-là.

Mais une enquête du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE) de 2015 a montré que cette loi était appliquée de façon inégale sur le territoire « car dépendante des bonnes volontés individuelles ».

C’est pourquoi, Marlène Schiappa a annoncé en juillet l’envoi d’une nouvelle circulaire pour relancer la mise en œuvre de la loi de 2001. Cette loi prévoit, entre autre, trois séances annuelles d’éducation à la vie affective et sexuelle de l’école au lycée afin d’apprendre le « respect dû au corps humain » et d’acquérir une « vision égalitaire » des relations femmes-hommes.

Suite à cette annonce, une campagne de désinformation virale s’est développée.

Lancée par des groupes et officines rétrogrades, une campagne de propagande a vu le jour avec des publications contenant des affirmations mensongères et détournant des documents.

L’UNSA Éducation le répète : toutes ces publications sont fausses et puisent leur source dans des controverses que suscite également la loi Schiappa et s’inspire de campagnes de désinformation précédentes, comme lors des ABCD de l’égalité.

L’UNSA Éducation le rappelle : l’éducation à la sexualité est l’affaire de toutes et tous.
Elle participe au développement des compétences psychosociales définies par l’organisation mondiale de la santé (OMS) en 1993.

Parce qu’elle contribue à la construction de la personne et à l’éducation des citoyen.ne.s, l’éducation à la sexualité a toute sa place à l’école.

Pour notre fédération, la cabale actuelle n’a pas lieu d’être et est inacceptable. Reflet de peurs ancestrales, elle ne doit sous aucun prétexte entacher les valeurs de l’École de la République, nous y veillerons.

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C’est la rentrée des classes et pas moyen d’éviter les débats et les questionnements au sujet des séances d’éducation à la vie affective et sexuelle. Sur les réseaux sociaux en particulier, intox et incompréhensions circulent à n’en plus finir.

L’UNSA Éducation fait le point.

L’éducation à la sexualité existe depuis 17 ans.

Elle est en effet inscrite dans la législation depuis 2001.
D’après l’article L. 312-16 du Code de l’éducation, « une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées, à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène ». Donc rien de nouveau de ce côté-là.

Mais une enquête du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE) de 2015 a montré que cette loi était appliquée de façon inégale sur le territoire « car dépendante des bonnes volontés individuelles ».

C’est pourquoi, Marlène Schiappa a annoncé en juillet l’envoi d’une nouvelle circulaire pour relancer la mise en œuvre de la loi de 2001. Cette loi prévoit, entre autre, trois séances annuelles d’éducation à la vie affective et sexuelle de l’école au lycée afin d’apprendre le « respect dû au corps humain » et d’acquérir une « vision égalitaire » des relations femmes-hommes.

Suite à cette annonce, une campagne de désinformation virale s’est développée.

Lancée par des groupes et officines rétrogrades, une campagne de propagande a vu le jour avec des publications contenant des affirmations mensongères et détournant des documents.

L’UNSA Éducation le répète : toutes ces publications sont fausses et puisent leur source dans des controverses que suscite également la loi Schiappa et s’inspire de campagnes de désinformation précédentes, comme lors des ABCD de l’égalité.

L’UNSA Éducation le rappelle : l’éducation à la sexualité est l’affaire de toutes et tous.
Elle participe au développement des compétences psychosociales définies par l’organisation mondiale de la santé (OMS) en 1993.

Parce qu’elle contribue à la construction de la personne et à l’éducation des citoyen.ne.s, l’éducation à la sexualité a toute sa place à l’école.

Pour notre fédération, la cabale actuelle n’a pas lieu d’être et est inacceptable. Reflet de peurs ancestrales, elle ne doit sous aucun prétexte entacher les valeurs de l’École de la République, nous y veillerons.