Le travail personnel comme levier de transformation

De soi, pour soi, et sur soi, le travail, s’il est personnel, reste du travail. Il suppose le passage à l’action, celle de produire quoi ? …Une nouvelle version de nous-même. Apprendre, faire du sport, méditer, se cultiver, entraîne consciemment ou pas un changement.

Trois axes peuvent illustrer cette possible évolution personnelle.
Tout d’abord, comme l’affirme Hegel : « En travaillant, [l’homme] transforme la nature et, par-là, il se transforme lui-même. » Le travail nous rend moins dépendant de notre environnement puisqu’il nous permet d’agir sur lui voire de le transformer. Ensuite, le travail personnel conduit à une forme d’autonomie, d’autodidactie, d’autoréalisation en prenant de la distance avec l’enseignement de ses « maîtres ». 
Enfin, le travail met en évidence les compétences acquises et développées tant dans le résultat obtenu que dans le chemin parcouru pour l’obtenir.

Ces trois apports permettent un retour sur soi. Ils enseignent à se percevoir différemment. Ils valorisent l’image de soi (« j’ai pu le faire », « j’ai su le faire », « j’y suis arrivé »…) et renseignent sur sa propre manière de travailler, de gérer son temps, ses ressources, ses motivations, d’utiliser d’autres apprentissages, des formes différentes d’aides…

Cette connaissance nouvelle de soi est déjà source d’évolution. Elle peut être renforcée par le choix et la volonté d’aller au-delà, de s’en servir pour travailler plus efficacement, avec moins de pression, plus de plaisir, en répartissant mieux son temps… Et ces changements dans la façon de travailler personnellement peuvent se ressentir et être mobilisés dans toutes autres activités de travail ou de loisir.

Il ne s’agit en rien de faire l’éloge du travail en gommant tous les aspects contraignants voire aliénant… que celui-ci peut porter.

De soi, pour soi et sur soi, le travail personnel pose la question de notre rapport au monde et de notre volonté et capacité à agir sur lui, sur nous, sur les évolutions à venir.

Ce numéro de «Questions d’Éduc. » tente de mettre en évidence les caractéristiques, les apports et les difficultés du travail personnel avant même de se poser l’ambigu questionnement sur sa place dans les démarches d’apprentissage et tout particulièrement à l’École.

Questions d’Educ. « Le travail personnel » à lire

Questions d’Educ.« Apprendre à apprendre » pour aller plus loin

 

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De soi, pour soi, et sur soi, le travail, s’il est personnel, reste du travail. Il suppose le passage à l’action, celle de produire quoi ? …Une nouvelle version de nous-même. Apprendre, faire du sport, méditer, se cultiver, entraîne consciemment ou pas un changement.

Trois axes peuvent illustrer cette possible évolution personnelle.
Tout d’abord, comme l’affirme Hegel : « En travaillant, [l’homme] transforme la nature et, par-là, il se transforme lui-même. » Le travail nous rend moins dépendant de notre environnement puisqu’il nous permet d’agir sur lui voire de le transformer. Ensuite, le travail personnel conduit à une forme d’autonomie, d’autodidactie, d’autoréalisation en prenant de la distance avec l’enseignement de ses « maîtres ». 
Enfin, le travail met en évidence les compétences acquises et développées tant dans le résultat obtenu que dans le chemin parcouru pour l’obtenir.

Ces trois apports permettent un retour sur soi. Ils enseignent à se percevoir différemment. Ils valorisent l’image de soi (« j’ai pu le faire », « j’ai su le faire », « j’y suis arrivé »…) et renseignent sur sa propre manière de travailler, de gérer son temps, ses ressources, ses motivations, d’utiliser d’autres apprentissages, des formes différentes d’aides…

Cette connaissance nouvelle de soi est déjà source d’évolution. Elle peut être renforcée par le choix et la volonté d’aller au-delà, de s’en servir pour travailler plus efficacement, avec moins de pression, plus de plaisir, en répartissant mieux son temps… Et ces changements dans la façon de travailler personnellement peuvent se ressentir et être mobilisés dans toutes autres activités de travail ou de loisir.

Il ne s’agit en rien de faire l’éloge du travail en gommant tous les aspects contraignants voire aliénant… que celui-ci peut porter.

De soi, pour soi et sur soi, le travail personnel pose la question de notre rapport au monde et de notre volonté et capacité à agir sur lui, sur nous, sur les évolutions à venir.

Ce numéro de «Questions d’Éduc. » tente de mettre en évidence les caractéristiques, les apports et les difficultés du travail personnel avant même de se poser l’ambigu questionnement sur sa place dans les démarches d’apprentissage et tout particulièrement à l’École.

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