Le socle commun : un projet global pour repenser l’Education

« Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture définit les incontournables qui doivent être maîtrisés à l’issue de la scolarité obligatoire. Cette culture commune, référence centrale pour la Nation, ne s’acquiert pas seulement dans les temps d’enseignement, mais aussi dans d’autres espaces éducatifs (centre de loisirs, clubs de sport, école de musique, …), entre pairs et sur la « toile ». Ce socle commun, porteur d’une ambition de continuité et de cohérences, concerne donc l’école élémentaire et le collège, mais aussi les autres espaces et temps éducatifs où l’enfant et l’adolescent apprennent : activités péri et extra scolaires, espace familial.

Il s’agit donc aujourd’hui d’installer de la confiance entre institutions et acteurs locaux en charge de la tâche d’éduquer ! »

Tel est le début du communiqué du CAPE (collectif des associations partenaires de l’Ecole publique) publié le 4 novembre dernier.

Regrettant que la consultation se soit faite uniquement de manière individuelle et non par établissements, – « valorisant ainsi la liberté pédagogique individuelle plutôt que l’autonomie pédagogique de l’établissement »– les associations membres du CAPE se félicitent que la démarche permettant de structurer le futur socle commun puisse être pensé comme « un projet global d’apprentissage avant de le détailler en disciplines d’enseignement » Le collectif déplore « cependant [que] le développement des compétences sociales reste sans doute en deçà de ce qui est nécessaire au regard des enjeux éducatifs et de l’ambition posée par la loi de refondation. La définition d’un programme d’enseignement moral et civique ne saurait en effet remplacer une affirmation forte de ces compétences dans différents domaines. »

« Quant à l’évaluation, c’est le lieu de tous les dangers » selon le CAPE qui insiste sur le fait que « le socle commun invite aux évaluations progressives, par cycles, qui dégagent des indices de progrès et valident des acquisitions. En cela le changement de paradigme est fondamental. »

Par cette prise de position très claire, les associations membres du CAPE participent à faire prendre conscience que l’Education de demain ne peut se construire avec les seules recettes d’hier. Un profond changement est indispensable, auquel une majorité d’acteurs éducatifs sont prêts. Reste aux institutions à faire preuve de volontarisme et d’ambition pour s’opposer aux conservatismes et aux nostalgiques d’un système éducatif d’antan mythifié.

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« Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture définit les incontournables qui doivent être maîtrisés à l’issue de la scolarité obligatoire. Cette culture commune, référence centrale pour la Nation, ne s’acquiert pas seulement dans les temps d’enseignement, mais aussi dans d’autres espaces éducatifs (centre de loisirs, clubs de sport, école de musique, …), entre pairs et sur la « toile ». Ce socle commun, porteur d’une ambition de continuité et de cohérences, concerne donc l’école élémentaire et le collège, mais aussi les autres espaces et temps éducatifs où l’enfant et l’adolescent apprennent : activités péri et extra scolaires, espace familial.

Il s’agit donc aujourd’hui d’installer de la confiance entre institutions et acteurs locaux en charge de la tâche d’éduquer ! »

Tel est le début du communiqué du CAPE (collectif des associations partenaires de l’Ecole publique) publié le 4 novembre dernier.

Regrettant que la consultation se soit faite uniquement de manière individuelle et non par établissements, – « valorisant ainsi la liberté pédagogique individuelle plutôt que l’autonomie pédagogique de l’établissement »– les associations membres du CAPE se félicitent que la démarche permettant de structurer le futur socle commun puisse être pensé comme « un projet global d’apprentissage avant de le détailler en disciplines d’enseignement » Le collectif déplore « cependant [que] le développement des compétences sociales reste sans doute en deçà de ce qui est nécessaire au regard des enjeux éducatifs et de l’ambition posée par la loi de refondation. La définition d’un programme d’enseignement moral et civique ne saurait en effet remplacer une affirmation forte de ces compétences dans différents domaines. »

« Quant à l’évaluation, c’est le lieu de tous les dangers » selon le CAPE qui insiste sur le fait que « le socle commun invite aux évaluations progressives, par cycles, qui dégagent des indices de progrès et valident des acquisitions. En cela le changement de paradigme est fondamental. »

Par cette prise de position très claire, les associations membres du CAPE participent à faire prendre conscience que l’Education de demain ne peut se construire avec les seules recettes d’hier. Un profond changement est indispensable, auquel une majorité d’acteurs éducatifs sont prêts. Reste aux institutions à faire preuve de volontarisme et d’ambition pour s’opposer aux conservatismes et aux nostalgiques d’un système éducatif d’antan mythifié.