Que recherchez vous ?

Mots fréquemment recherchés sur le site :
syndicatL’Éduc’Magbaromètre UNSA

Que recherchez vous ?

Mots fréquemment recherchés sur le site :
syndicatL’Éduc’Magbaromètre UNSA

Selon les analyses de l’INSEE, en 2012, l’économie sociale représentait près de 10 % de l’emploi salarié national et 8 % des salaires.Ce poids justifierait que, comme on l’a fait pour les syndicats de salariés, on revoie les règles de représentation des employeurs en y intégrant les employeurs de l’économie sociale et solidaire!

Aujourd’hui, de fait, si l’on fait exception de l’artisanat et de l’agriculture (mais, aux prud’hommes, la FNSEA s’associe toujours au patronat), le bloc MEDEF-CGPME bénéficie d’un quasi-monopole de représentation et surtout d’expression au nom des employeurs. On méconnaît ainsi le poids des associations, coopératives et mutuelles, groupements de personnes et non de capitaux, qui constituent l’économie sociale.

Pour celles qui ont un caractère d’entreprises, ce sont des sociétés de personnes et non de capitaux reposant sur le principe: «un homme, une voix» et non «une action, une voix». Certes, comme dans toute structure humaine, la vie fait que les relations «employeur (même social)/salariés» puisse connaître des conflits parce que l’on vit dans le monde réel et non au pays des Bisounours et que, là aussi, les erreurs de gestion comme la concurrence sans frein des sociétés commerciales peuvent se payer au prix fort.

Mais, en tout état de cause, la particularité même des structures de l’économie sociale est de faire de l’utilité sociale, et non de la maximisation du profit à tout prix, leur priorité autant que leur raison d’être. Cela n’exclut pas l’indispensable respect des règles de bonne gestion, mais seulement parce qu’elles sont un moyen de garantir et de développer l’objet social de l’activité sociale: la nuance n’est pas mineure. Comme le précise l’INSEE:

«Au-delà de son poids en termes d’effectifs salariés, l’économie sociale fait partie de la vie de millions de citoyens, qui sont adhérents de mutuelles, de coopératives ou d’associations.»

On identifie directement ce que sont les mutuelles (notamment en matière de santé ou, comme nous le connaissons encore malgré des usurpations du vocable, dans le domaine de l’assurance). On sait ce que sont les coopératives de production, de distribution, de consommation. Dans le secteur associatif, à côté de ces myriades d’associations amicales qui ont prospéré en France depuis la loi de 1901, il faut penser au rôle que jouent, dans le maintien du tissu social en bien des manières, les associations d’aide à domicile, d’insertion, de quartiers, etc. sans lesquelles bien des politiques publiques de solidarité seraient aujourd’hui inopérantes.

Le projet de loi sur l’économie sociale et solidaire, initialement porté par Benoît Hamon, devrait conforter la reconnaissance de ce secteur (le vote définitif de la loi est prévue à l’Assemblée nationale le 21 juillet 2014).


Les résultats 2012 de l’INSEE sur l’économie sociale

L’INSEE vient de mettre en ligne les résultats 2012 (déclinés par régions) de ce que représente l’économie sociale. Nous en reprenons le texte de présentation avant de rappeler le lien permettant d’accéder à ces données.

«La sphère de l’économie sociale est longtemps restée en dehors des préoccupations traditionnelles des économistes, même si elle puise ses racines dans une histoire déjà ancienne. Cette composante importante de notre économie regroupe diverses activités en marge des logiques lucratives classiques et de la puissance publique, dont la liste est souvent discutée.

«En 2012, l’économie sociale représente près de 10 % de l’emploi salarié national et 8 % des salaires.

«Au-delà de son poids en termes d’effectifs salariés, l’économie sociale fait partie de la vie de millions de citoyens, qui sont adhérents de mutuelles, de coopératives ou d’associations.»

Recevoir la newsletter

Votre adresse de messagerie sera uniquement utilisée pour vous envoyer la lettre d’information de l’UNSA Éducation. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la newsletter.

Conformément aux dispositions du RGPD et de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès, d’interrogation, de portabilité, de rectification et d’effacement des données vous concernant. Pour toute question concernant vos données, leur usage, l’exercice de vos droits, veuillez contacter notre responsable du traitement : dpo@unsa-education.org, en précisant dans l’objet du courriel « droit des personnes ».

LIMITES, CONFIDENTIALITÉ, INFORMATIQUE ET LIBERTÉS
Ce service d’information est un service gratuit. Il est assuré sans garantie et peut-être interrompu à tout moment sur simple décision de l’UNSA Éducation. L’UNSA Éducation se réserve le droit de confirmer ou refuser sans justification toute demande d’abonnement, de suspendre ou supprimer tout abonnement sans préavis. L’inscription ne donne aucun droit, contractuel ou non contractuel, vis-à-vis de l’UNSA Éducation. Les adresses électroniques ou autres informations contenues dans les messages adressés ne seront pas transmis à des tiers. Les organisations affiliées à l’Unsa et leurs différentes structures ne sont pas considérées comme des tiers. Pour les demandes individuelles, les cas particuliers, les questions touchant à la vie syndicale et/ou professionnelle, il est préférable de s’adresser directement à l’UNSA Éducation à cette adresse : national@unsa-education.org. Le droit d’accès, suppression, rectification s’exerce auprès du secrétaire général de l’UNSA Éducation, site internet, UNSA Éducation 87 bis avenue Georges Gosnat, 94853 Ivry sur Seine Cédex ou par courrier électronique auprès du secteur communication à cette adresse : communication@unsa-education.org.

Que recherchez vous ?

Mots fréquemment recherchés sur le site :
syndicatL’Éduc’Magbaromètre UNSA

Qui sommes
nous ?

Nos
syndicats

Contact
de proximité

Centre de
recherche ?