Laïcité : ta charte fait couler de l’encre outre-Manche et outre-Atlantique

Pour certains, la charte c'est statu quo, pour d'autres c'est "chapeau bas"

Alors que pour le journal britannique, la charte de la laïcité ne change rien, pour les québécois, elle est un modèle à atteindre !

Pour « The Independent » –journal britannique-, la réponse du Ministre de l’Éducation à ceux qui dénoncent cette charte, est fondée. Cependant, il juge que Vincent Peillon serait mieux compris si l’État défendait aussi les autres valeurs républicaines que sont l’égalité et la fraternité dans les banlieues métissées et défavorisées des grandes villes françaises car, depuis les émeutes de 2005, l’horizon est toujours noir pour cette jeunesse (musulmans ou pas). Pour eux, la charte de la laïcité n’est donc qu’une autre façon de leur dire « statu quo »

Pour « Le Devoir », –quotidien canadien– introduire une ‘charte de la laïcité à l’école’, comme vient de le faire le ministre Vincent Peillon, est très utile au vu du retour invasif du prosélytisme

Elle montre que ces règles de vie commune sont d’une étonnante modernité car l’école ne peut pas devenir un champ de bataille abandonné aux intégrismes et à toutes les compromissions. Elle aidera les enseignants qui doivent former de jeunes esprits libres.

La France reste donc un modèle en matière de laïcité pour le Québec où le multiculturalisme est devenu la religion nationale.
Le Québec s’apprête à présenter officiellement un projet de loi appelé «charte des valeurs québécoises » et il faut du courage pour proposer une telle loi car la province de l’Ontario (sa voisine) a failli avoir des tribunaux islamiques. Ce projet de loi plutôt modéré -soutenu par une forte majorité de Québécois- risque d’être jugé inconstitutionnel dans un pays qui a inscrit le multiculturalisme dans sa Constitution.

Pour rappel, Pauline Marois –Chef du Gvt du Québec- s’exprimait ainsi lors de sa campagne « Des milliers de personnes viennent vivre au Québec pour ce que nous sommes : une terre de liberté dont le cœur bat en français, où les droits des gens sont protégés, où les femmes et les hommes sont égaux et où la religion n’intervient pas dans les affaires publiques »

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Pour « The Independent » –journal britannique-, la réponse du Ministre de l’Éducation à ceux qui dénoncent cette charte, est fondée. Cependant, il juge que Vincent Peillon serait mieux compris si l’État défendait aussi les autres valeurs républicaines que sont l’égalité et la fraternité dans les banlieues métissées et défavorisées des grandes villes françaises car, depuis les émeutes de 2005, l’horizon est toujours noir pour cette jeunesse (musulmans ou pas). Pour eux, la charte de la laïcité n’est donc qu’une autre façon de leur dire « statu quo »

Pour « Le Devoir », –quotidien canadien– introduire une ‘charte de la laïcité à l’école’, comme vient de le faire le ministre Vincent Peillon, est très utile au vu du retour invasif du prosélytisme

Elle montre que ces règles de vie commune sont d’une étonnante modernité car l’école ne peut pas devenir un champ de bataille abandonné aux intégrismes et à toutes les compromissions. Elle aidera les enseignants qui doivent former de jeunes esprits libres.

La France reste donc un modèle en matière de laïcité pour le Québec où le multiculturalisme est devenu la religion nationale.
Le Québec s’apprête à présenter officiellement un projet de loi appelé «charte des valeurs québécoises » et il faut du courage pour proposer une telle loi car la province de l’Ontario (sa voisine) a failli avoir des tribunaux islamiques. Ce projet de loi plutôt modéré -soutenu par une forte majorité de Québécois- risque d’être jugé inconstitutionnel dans un pays qui a inscrit le multiculturalisme dans sa Constitution.

Pour rappel, Pauline Marois –Chef du Gvt du Québec- s’exprimait ainsi lors de sa campagne « Des milliers de personnes viennent vivre au Québec pour ce que nous sommes : une terre de liberté dont le cœur bat en français, où les droits des gens sont protégés, où les femmes et les hommes sont égaux et où la religion n’intervient pas dans les affaires publiques »