La refondation pour la réussite de tous

Un nouveau ministre de l’Education national, c’est une nouvelle réforme.

Un nouveau gouvernement, c’est le détricotage des réformes précédentes.

C’est insupportable.

Le respect de l’investissement des personnels, l’engagement à faire réussir chaque jeune, l’ambition éducative de la nation pour son avenir passe par le temps long et la pérennité des changements en profondeur tels qu’ils sont en cours.

C’est pourquoi l’UNSA Education fait du maintien et du renforcement de la Refondation une de ses exigences.

La réussite de tous inscrite dans la loi pour la première fois

Le constat de faillite de notre système scolaire, malgré tout l’investissement et le professionnalisme de ses personnels est largement partagé. Pour autant, les mesures pour y remédier ont largement tardées.

Souhaite-t-on revenir à la méthode Sarkozy – Fillon qui avait sacrifié l’Ecole aux sirènes de la rigueur économique ?
Rêve-t-on d’un retour à l’école ségrégative et excluante d’hier telle que l’envisagent les Le Pen ?

NON ! Alors renforçons la priorité au primaire, le dispositif plus de maîtres que de classes, les nouveaux programmes du socle commun rénové, la reconnaissance de la spécificité de l’école maternelle, les nouveaux rythmes éducatifs inscrit dans la construction d’un projet éducatif global de territoire, les éléments de la réforme du collège, la reconstruction d’une formation professionnelle des enseignants dans les ESPé,… autant de pistes positives qui vont dans le sens de la réussite de chaque élève, même si leur réalisation méritent d’être améliorée et l’accompagnement des personnels renforcé.

Ne pas s’arrêter au milieu du gué

La Refondation a bénéficié d’une continuité durant ce quinquennat. Pour autant, ce n’est pas en un, deux, trois, voire même 5 ans qu’une réforme en profondeur de la scolarité peut porter ses fruits. Au mieux, si l’on se limite à la seule scolarité obligatoire, il faut au moins neuf années à un élève pour acquérir le socle commun. Ce n’est donc pas avant 2025 que des évaluations sérieuses pourront dire si la refondation atteint les objectifs qui lui ont été fixés.

Changer de direction en plein milieu de la réforme revient à en annihiler les effets. C’est aussi le très mauvais signal qu’une réforme en chasse une autre, qu’aucune n’est réellement sérieuses. C’est surtout une négation du travail et de l’investissement des professionnels de l’Education.

Pendant ce temps d’inertie, le déficit de résultats s’amplifie, au détriment de tous, et encore davantage des plus fragiles.

Aussi, parce la Refondation est indispensable pour notre Education, pour ses professionnels et pour la réussite de chaque jeune, l’UNSA Education en fait une exigence.

Retrouvez ici nos 25 exigences pour l’Education

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Un nouveau ministre de l’Education national, c’est une nouvelle réforme.

Un nouveau gouvernement, c’est le détricotage des réformes précédentes.

C’est insupportable.

Le respect de l’investissement des personnels, l’engagement à faire réussir chaque jeune, l’ambition éducative de la nation pour son avenir passe par le temps long et la pérennité des changements en profondeur tels qu’ils sont en cours.

C’est pourquoi l’UNSA Education fait du maintien et du renforcement de la Refondation une de ses exigences.

La réussite de tous inscrite dans la loi pour la première fois

Le constat de faillite de notre système scolaire, malgré tout l’investissement et le professionnalisme de ses personnels est largement partagé. Pour autant, les mesures pour y remédier ont largement tardées.

Souhaite-t-on revenir à la méthode Sarkozy – Fillon qui avait sacrifié l’Ecole aux sirènes de la rigueur économique ?
Rêve-t-on d’un retour à l’école ségrégative et excluante d’hier telle que l’envisagent les Le Pen ?

NON ! Alors renforçons la priorité au primaire, le dispositif plus de maîtres que de classes, les nouveaux programmes du socle commun rénové, la reconnaissance de la spécificité de l’école maternelle, les nouveaux rythmes éducatifs inscrit dans la construction d’un projet éducatif global de territoire, les éléments de la réforme du collège, la reconstruction d’une formation professionnelle des enseignants dans les ESPé,… autant de pistes positives qui vont dans le sens de la réussite de chaque élève, même si leur réalisation méritent d’être améliorée et l’accompagnement des personnels renforcé.

Ne pas s’arrêter au milieu du gué

La Refondation a bénéficié d’une continuité durant ce quinquennat. Pour autant, ce n’est pas en un, deux, trois, voire même 5 ans qu’une réforme en profondeur de la scolarité peut porter ses fruits. Au mieux, si l’on se limite à la seule scolarité obligatoire, il faut au moins neuf années à un élève pour acquérir le socle commun. Ce n’est donc pas avant 2025 que des évaluations sérieuses pourront dire si la refondation atteint les objectifs qui lui ont été fixés.

Changer de direction en plein milieu de la réforme revient à en annihiler les effets. C’est aussi le très mauvais signal qu’une réforme en chasse une autre, qu’aucune n’est réellement sérieuses. C’est surtout une négation du travail et de l’investissement des professionnels de l’Education.

Pendant ce temps d’inertie, le déficit de résultats s’amplifie, au détriment de tous, et encore davantage des plus fragiles.

Aussi, parce la Refondation est indispensable pour notre Education, pour ses professionnels et pour la réussite de chaque jeune, l’UNSA Education en fait une exigence.

Retrouvez ici nos 25 exigences pour l’Education