La France n’est pas à la hauteur des droits des enfants !

Dimanche 20 novembre, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) a 27 ans.

Or, force est de constater qu’au quotidien les droits fondamentaux des enfants sont souvent oubliés en France.

C’est ce que révèle le rapport publié vendredi 18 novembre par le Défenseur des droits, en recensant les nombreuses difficultés de scolarisation rencontrées par les enfants les plus vulnérables au sein de l’École publique.

Alors que l’article 2 de cette Convention pose le principe de non discrimination, le rapport montre que « les enfants étrangers, les enfants pauvres, les enfants handicapés » n’ont pas accès comme leur pairs à l’École.

Certains maires, en toute illégalité, refusent encore d’inscrire les enfants roms dans les écoles de leurs communes. D’autres refusent l’accès à la restauration scolaire, ou aux accueils périscolaires aux enfants dont les deux parents ne peuvent justifier d’une activité salariée !

Le Défenseur des droits a également été saisi de situations dans lesquelles des mairies se réservent le droit d’exiger la présence d’un AVS auprès de l’enfant pour le temps périscolaire et le temps de cantine.

En outre, s’appuyant sur étude du Samu sociale de Paris, le rapport du Défenseur des droits révèle que l’absence de scolarisation augmentent avec l’instabilité résidentielle des familles : « 21,1% des enfants qui avaient déménagé plus d’une fois durant les douze mois précédents n’étaient pas scolarisés ! »

L’article 20 de la Convention Internationale des droits de l’enfant, qui institue un « droit à une protection et une aide spéciales de l’État » lorsque l’enfant se retrouve privé de famille, est mis à mal notamment à cause de l’excessive longueur des délais imposés délais aux mineurs étrangers isolés pour leur prise en charge.

La situation est aussi dramatique pour les élèves allophones qui attendent trop longtemps leur affectation dans un établissement scolaire.

Pour l’UNSA Éducation la France ne doit pas se contenter de brandir les principes fondamentaux de la Convention des droits de l’enfant. Elle doit les faire devenir une réalité !
Concrètement, cela passe pas l’application des trente recommandations émises par le défenseur des droits.

Retrouver le rapport et sa synthèse

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Dimanche 20 novembre, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) a 27 ans.

Or, force est de constater qu’au quotidien les droits fondamentaux des enfants sont souvent oubliés en France.

C’est ce que révèle le rapport publié vendredi 18 novembre par le Défenseur des droits, en recensant les nombreuses difficultés de scolarisation rencontrées par les enfants les plus vulnérables au sein de l’École publique.

Alors que l’article 2 de cette Convention pose le principe de non discrimination, le rapport montre que « les enfants étrangers, les enfants pauvres, les enfants handicapés » n’ont pas accès comme leur pairs à l’École.

Certains maires, en toute illégalité, refusent encore d’inscrire les enfants roms dans les écoles de leurs communes. D’autres refusent l’accès à la restauration scolaire, ou aux accueils périscolaires aux enfants dont les deux parents ne peuvent justifier d’une activité salariée !

Le Défenseur des droits a également été saisi de situations dans lesquelles des mairies se réservent le droit d’exiger la présence d’un AVS auprès de l’enfant pour le temps périscolaire et le temps de cantine.

En outre, s’appuyant sur étude du Samu sociale de Paris, le rapport du Défenseur des droits révèle que l’absence de scolarisation augmentent avec l’instabilité résidentielle des familles : « 21,1% des enfants qui avaient déménagé plus d’une fois durant les douze mois précédents n’étaient pas scolarisés ! »

L’article 20 de la Convention Internationale des droits de l’enfant, qui institue un « droit à une protection et une aide spéciales de l’État » lorsque l’enfant se retrouve privé de famille, est mis à mal notamment à cause de l’excessive longueur des délais imposés délais aux mineurs étrangers isolés pour leur prise en charge.

La situation est aussi dramatique pour les élèves allophones qui attendent trop longtemps leur affectation dans un établissement scolaire.

Pour l’UNSA Éducation la France ne doit pas se contenter de brandir les principes fondamentaux de la Convention des droits de l’enfant. Elle doit les faire devenir une réalité !
Concrètement, cela passe pas l’application des trente recommandations émises par le défenseur des droits.

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