La coupe est pleine ! L’organisation des examens au bord de la rupture.
Les personnels intervenant sur l’organisation des examens pensaient avoir vécu le pire et bu leur coupe jusqu’à la lie ces dernières années et bien non, la session 2021 atteint une côte d’alerte inégalée.
La réforme du baccalauréat s’est faite trop hâtivement : On ne réforme pas « une masse de granit » bicentenaire en quelques mois !
Faute d’anticipation sur les textes et les applicatifs, tous les personnels, qu’ils soient administratifs en services et en EPLE, enseignants, informaticiens, inspecteurs, chefs d’établissement, CPE, directeurs délégués aux formations professionnelles et technologiques, vivent une situation inédite, anxiogène et intolérable !
Après plus d’un an d’exercice dans des conditions très difficiles, la session 2021 des examens exige d’eux, en particulier dans les services d’examen et concours, un travail considérable générateur de risques psycho-sociaux, car ces personnels, comme tous les agents, sont très impliqués et ont une forte conscience professionnelle. Ils s’engagent sans limite pour que les examens se passent dans les meilleures conditions possibles pour les candidats, mais jusqu’où ira leur abnégation ?
Cette situation, aucun personnel n’en est responsable !
Nous sommes face à un dysfonctionnement systémique avec des outils numériques qui n’ont jamais été à la hauteur des besoins ! Une alerte a d’ailleurs été faite auprès du cabinet du ministre et en CHSCTMEN.
L’heure est grave et critique. Nos collègues sont en souffrance, certains ressentent de la maltraitance. Les arrêts maladie et les demandes de mutation se multiplient.
Cela n’est tout simplement pas acceptable. Dans le cadre du devoir d’alerte, L’UNSA demande en urgence la tenue de CHSCT afin de faire toute la lumière sur cette situation, gravement préjudiciable aux personnels et à la qualité du service rendu aux élèves et étudiants.