Journée mondiale du droit à l’avortement : à quand la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG ?

« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. »

Ces paroles de Simone de Beauvoir semblent plus que jamais d’actualité, aujourd’hui, journée mondiale du droit à l’avortement.
Pour l’Unsa Éducation, le droit à l’avortement est une liberté fondamentale. Il est reconnu en France pour toutes les femmes depuis la loi Veil du 17 janvier 1975, et cela même si certains cherchent à le contester.  

Tout dernièrement, les propos anti-avortement de Bertrand de Rochambeau, le président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens (Syngof), la principale organisation de la profession, en sont l’exemple type.

Pour notre fédération, ces propos sont intolérables.
Il y a un peu plus d’un an, l’Assemblé nationale votait la proposition de loi visant à étendre le délit d’entrave à l’IVG sur Internet et le site ivg.gouv.fr est désormais le premier référencé dans les moteurs de recherche.
Une victoire que L’Unsa Éducation avait alors salué.
La France reste l’un des pays européens les plus progressistes en matière d’avortement mais il faut rester vigilant.

Aujourd’hui, Laurence Rossignol et d’autres sénateurs et sénatrices déposent une proposition de loi demandant la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG.

En effet, cette clause n’est en fait, qu’un doublon au code de la déontologie qui autorise déjà les professionnel.le.s de santé à refuser de pratiquer des actes médicaux pour des raisons personnelles. La clause de conscience sert avant tout en conséquence à empêcher la mise en place réelle de la pratique de l’IVG dans de nombreux endroits, entraînant des délais trop longs et une grande souffrance pour de nombreuses femmes.

Le gouvernement a les moyens ici de marquer les esprits avec cette loi. L’Unsa Éducation se positionne en faveur du droit des femmes et soutient toutes les actions et associations qui s’engagent dans leur défense. Notre fédération n’a pas peur de ce positionnement et elle continuera dans ce sens tant que cela sera nécessaire.
 

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« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. »

Ces paroles de Simone de Beauvoir semblent plus que jamais d’actualité, aujourd’hui, journée mondiale du droit à l’avortement.
Pour l’Unsa Éducation, le droit à l’avortement est une liberté fondamentale. Il est reconnu en France pour toutes les femmes depuis la loi Veil du 17 janvier 1975, et cela même si certains cherchent à le contester.  

Tout dernièrement, les propos anti-avortement de Bertrand de Rochambeau, le président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens (Syngof), la principale organisation de la profession, en sont l’exemple type.

Pour notre fédération, ces propos sont intolérables.
Il y a un peu plus d’un an, l’Assemblé nationale votait la proposition de loi visant à étendre le délit d’entrave à l’IVG sur Internet et le site ivg.gouv.fr est désormais le premier référencé dans les moteurs de recherche.
Une victoire que L’Unsa Éducation avait alors salué.
La France reste l’un des pays européens les plus progressistes en matière d’avortement mais il faut rester vigilant.

Aujourd’hui, Laurence Rossignol et d’autres sénateurs et sénatrices déposent une proposition de loi demandant la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG.

En effet, cette clause n’est en fait, qu’un doublon au code de la déontologie qui autorise déjà les professionnel.le.s de santé à refuser de pratiquer des actes médicaux pour des raisons personnelles. La clause de conscience sert avant tout en conséquence à empêcher la mise en place réelle de la pratique de l’IVG dans de nombreux endroits, entraînant des délais trop longs et une grande souffrance pour de nombreuses femmes.

Le gouvernement a les moyens ici de marquer les esprits avec cette loi. L’Unsa Éducation se positionne en faveur du droit des femmes et soutient toutes les actions et associations qui s’engagent dans leur défense. Notre fédération n’a pas peur de ce positionnement et elle continuera dans ce sens tant que cela sera nécessaire.