En lien avec l'actualité

Journée mondiale des droits des enfants : les enfants de France ne sont pas épargnés par la crise sanitaire

Le 20 novembre, c’est la journée mondiale des droits de l’enfant. C’est l’occasion pour tous les professionnels de l’éducation en contact quotidien avec les enfants de redire que la crise sanitaire a des impacts sur eux :  protection contre les violences, santé physique et psychique, pauvreté accrue dans des habitats précaires, et des difficultés pour se nourrir. Avec l’Unicef, rappelons que la France ne fait pas exception.

Focus sur la santé des enfants et des jeunes
L’école est le lieu où tous les enfants passent leurs journées. C’est un lieu privilégié pour accompagner leur bien-être, tant du point de vue social que pour leur santé. Et encore plus pour les enfants les plus vulnérables, empêchés par des détresses sociales. Voilà pourquoi, les assistant.es de services sociaux, médecins, infirmier.ères, sont si utiles et attendus dans les équipes éducatives.


Aujourd’hui la médecine scolaire est dévastée, ce n’est pas nouveau mais ça empire chaque année. Il n’y a en cette année scolaire 2020-2021, que 850 médecins pour 12,5 millions d’élèves. Les médecins scolaires, sont submergés et épuisés par la gestion de la crise sanitaire en milieu scolaire. Ils n’arrivent plus à répondre aux très nombreuses demandes de tracing pour les élèves et les personnels, tache déléguée par les ARS. Comment dans ces conditions prendre soin des enfants ? Depuis des années, le SNMSU UNSA Éducation demande au pouvoir politique un plan massif de recrutement de médecins, rémunérés à hauteur de leur niveau d’expertise et de responsabilité.
 

Agir avec l’UNICEF

Pour faire face à cette crise, l’UNICEF appelle les gouvernements et leurs partenaires à :

« – Veiller à ce que tous les enfants suivent un enseignement, y compris en réduisant la fracture numérique.
– Garantir à chaque enfant l’accès aux services de nutrition et de santé ainsi qu’à des vaccins abordables
– Soutenir et protéger la santé mentale des enfants et des jeunes, et mettre un terme aux abus, à la violence liée au genre et à la négligence visant les enfants.
– Améliorer l’accès à l’eau potable sûre, à l’assainissement et à l’hygiène et lutter contre la dégradation de l’environnement et les changements climatiques.
– Mettre fin à l’augmentation de la pauvreté touchant les enfants et garantir un relèvement qui n’exclut personne.
– Redoubler d’efforts pour protéger et aider les enfants et les familles confrontés à un conflit, à une catastrophe ou en situation de déplacement.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, nous demandons aux gouvernements, à nos partenaires et au secteur privé d’écouter les enfants et d’accorder la priorité à leurs besoins », ajoute Henrietta Fore. « À l’heure où nous réinventons l’avenir et où nous nous préparons à un monde post-pandémie, les enfants doivent passer au premier plan. »

le site de l’UNICEF :https://www.unicef.org/fr

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

Le 20 novembre, c’est la journée mondiale des droits de l’enfant. C’est l’occasion pour tous les professionnels de l’éducation en contact quotidien avec les enfants de redire que la crise sanitaire a des impacts sur eux :  protection contre les violences, santé physique et psychique, pauvreté accrue dans des habitats précaires, et des difficultés pour se nourrir. Avec l’Unicef, rappelons que la France ne fait pas exception.

Focus sur la santé des enfants et des jeunes
L’école est le lieu où tous les enfants passent leurs journées. C’est un lieu privilégié pour accompagner leur bien-être, tant du point de vue social que pour leur santé. Et encore plus pour les enfants les plus vulnérables, empêchés par des détresses sociales. Voilà pourquoi, les assistant.es de services sociaux, médecins, infirmier.ères, sont si utiles et attendus dans les équipes éducatives.


Aujourd’hui la médecine scolaire est dévastée, ce n’est pas nouveau mais ça empire chaque année. Il n’y a en cette année scolaire 2020-2021, que 850 médecins pour 12,5 millions d’élèves. Les médecins scolaires, sont submergés et épuisés par la gestion de la crise sanitaire en milieu scolaire. Ils n’arrivent plus à répondre aux très nombreuses demandes de tracing pour les élèves et les personnels, tache déléguée par les ARS. Comment dans ces conditions prendre soin des enfants ? Depuis des années, le SNMSU UNSA Éducation demande au pouvoir politique un plan massif de recrutement de médecins, rémunérés à hauteur de leur niveau d’expertise et de responsabilité.
 

Agir avec l’UNICEF

Pour faire face à cette crise, l’UNICEF appelle les gouvernements et leurs partenaires à :

« – Veiller à ce que tous les enfants suivent un enseignement, y compris en réduisant la fracture numérique.
– Garantir à chaque enfant l’accès aux services de nutrition et de santé ainsi qu’à des vaccins abordables
– Soutenir et protéger la santé mentale des enfants et des jeunes, et mettre un terme aux abus, à la violence liée au genre et à la négligence visant les enfants.
– Améliorer l’accès à l’eau potable sûre, à l’assainissement et à l’hygiène et lutter contre la dégradation de l’environnement et les changements climatiques.
– Mettre fin à l’augmentation de la pauvreté touchant les enfants et garantir un relèvement qui n’exclut personne.
– Redoubler d’efforts pour protéger et aider les enfants et les familles confrontés à un conflit, à une catastrophe ou en situation de déplacement.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, nous demandons aux gouvernements, à nos partenaires et au secteur privé d’écouter les enfants et d’accorder la priorité à leurs besoins », ajoute Henrietta Fore. « À l’heure où nous réinventons l’avenir et où nous nous préparons à un monde post-pandémie, les enfants doivent passer au premier plan. »

le site de l’UNICEF :https://www.unicef.org/fr