Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie : nous sommes tou.te.s concerné.e.s

Ce 17 mai se déroule comme chaque année depuis le début des années 2000 la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. Il s’agit de rendre visible et de promouvoir des actions de sensibilisation et d’éducation sur la question des discriminations contre les personnes LGTB+. Cette année, le contexte est particulièrement inquiétant car on assiste à une recrudescence des actes homophobes en France et partout dans le monde.

Ainsi, depuis son élection au Brésil, le président Bolsonaro incarne un courant politique d’extrême droite réactionnaire, hostile au féminisme et à l’égalité de genres. Son homophobie, partagée par ses partisans, inquiète et a obligé certains leaders de la cause gay à s’exiler. Mais la situation dans ce pays n’est malheureusement pas une exception : en effet, on trouve en Europe de nombreuses attaques contre le droit des homosexuel.le.s et contre les personnes LGBT+. En Pologne, le chef des ultra-conservateurs Kaczynski a dénoncé la communauté homosexuelle et « la théorie » du genre. Selon lui les minorités sexuelles mettent en péril les valeurs traditionnelles et la famille. Une telle crainte de l’impact des LGBT+ sur l’identité nationale se retrouve dans d’autres pays européens, comme en Hongrie par exemple. De nombreux pays sur tous les continents ont encore une législation contre les personnes LGBT+, et une telle situation ne peut que nous inquiéter.

La France n’est pas à l’abri : l’association SOS Homophobie vient de livrer son rapport annuel et les constats sont alarmants. Le nombre de témoignages sur des faits d’homophobie sont en hausse et sont davantage des faits de violences. Des agressions qui montrent une persistance de la haine envers les minorités sexuelles, comme de récents faits contre des transgenres l’ont bien montré.

L’UNSA Éducation dénonce toutes les formes de discrimination et combat les discours, idées et actes sexistes, LGBTphobes, antisémites, racistes, xénophobes, ou qui visent les personnes en fonction de leur âge, de leur genre, de leur religion, de leur orientation sexuelle, de leur handicap ou de leur origine. C’est pourquoi notre fédération soutient toutes les initiatives qui se déroulent dans le cadre de la journée du 17 mai.

Le communiqué de presse de l’UNSA

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Ce 17 mai se déroule comme chaque année depuis le début des années 2000 la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. Il s’agit de rendre visible et de promouvoir des actions de sensibilisation et d’éducation sur la question des discriminations contre les personnes LGTB+. Cette année, le contexte est particulièrement inquiétant car on assiste à une recrudescence des actes homophobes en France et partout dans le monde.

Ainsi, depuis son élection au Brésil, le président Bolsonaro incarne un courant politique d’extrême droite réactionnaire, hostile au féminisme et à l’égalité de genres. Son homophobie, partagée par ses partisans, inquiète et a obligé certains leaders de la cause gay à s’exiler. Mais la situation dans ce pays n’est malheureusement pas une exception : en effet, on trouve en Europe de nombreuses attaques contre le droit des homosexuel.le.s et contre les personnes LGBT+. En Pologne, le chef des ultra-conservateurs Kaczynski a dénoncé la communauté homosexuelle et « la théorie » du genre. Selon lui les minorités sexuelles mettent en péril les valeurs traditionnelles et la famille. Une telle crainte de l’impact des LGBT+ sur l’identité nationale se retrouve dans d’autres pays européens, comme en Hongrie par exemple. De nombreux pays sur tous les continents ont encore une législation contre les personnes LGBT+, et une telle situation ne peut que nous inquiéter.

La France n’est pas à l’abri : l’association SOS Homophobie vient de livrer son rapport annuel et les constats sont alarmants. Le nombre de témoignages sur des faits d’homophobie sont en hausse et sont davantage des faits de violences. Des agressions qui montrent une persistance de la haine envers les minorités sexuelles, comme de récents faits contre des transgenres l’ont bien montré.

L’UNSA Éducation dénonce toutes les formes de discrimination et combat les discours, idées et actes sexistes, LGBTphobes, antisémites, racistes, xénophobes, ou qui visent les personnes en fonction de leur âge, de leur genre, de leur religion, de leur orientation sexuelle, de leur handicap ou de leur origine. C’est pourquoi notre fédération soutient toutes les initiatives qui se déroulent dans le cadre de la journée du 17 mai.

Le communiqué de presse de l’UNSA