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Journée internationale des réfugié.es : repenser l’accueil et la protection

Fin 2019, près de 80 millions de personnes ont été déracinées, soit davantage que la population française dans son ensemble. Ils ou elles ont parcouru des kilomètres en quête d’un avenir incertain mais avec l’espoir d’une vie meilleure, afin de fuir les guerres, les persécutions et les conflits. Ce phénomène est en constante hausse depuis plusieurs années et la crise du covid-19 a accentué les difficultés.

La pandémie actuelle a renforcé les difficultés des réfugié.es partout sur notre planète. Ils et elles ont été et sont toujours parmi les personnes les plus menacées par le virus car l’accès aux soins, à l’eau et aux sanitaires leur est souvent difficile. La distanciation physique est souvent impossible et plus d’un tiers des personnes déplacées vivent aujourd’hui dans les 10 pays les plus exposés au virus. De plus, leurs ressources sont souvent taries, d’autant que l’économie informelle est très limitée en raison des effets de la crise sanitaire. Enfin, les personnes menacées se voient dans l’impossibilité de demander l’asile politique puisqu’actuellement 150 pays ont pris des mesures pour fermer leurs frontières, et une centaine d’entre eux n’a pris aucune mesure d’exception pour les personnes menacées !

Cette crise planétaire oblige à repenser l’accueil et la protection : on sait par exemple qu’un.e infirmièr.e sur 8 exerce son métier dans un autre pays que celui où il.elle est né.e. Cela vaut pour d’autres professions, et cela illustre bien, que les réfugié.es peuvent faire partie de la solution et non du problème.

En cette journée mondiale du 20 juin, l’UNSA Éducation rappelle qu’elle revendique une société juste, organisée autour du respect des libertés, d’une économie solidaire au service des personnes humaines et respectueuse de l’environnement.

Pour aller plus loin :

Le Rapport du HCR pour l’année 2019

L’action de l’ONU pour la journée de cette année «chaque geste compte, chacun peut agir»

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Fin 2019, près de 80 millions de personnes ont été déracinées, soit davantage que la population française dans son ensemble. Ils ou elles ont parcouru des kilomètres en quête d’un avenir incertain mais avec l’espoir d’une vie meilleure, afin de fuir les guerres, les persécutions et les conflits. Ce phénomène est en constante hausse depuis plusieurs années et la crise du covid-19 a accentué les difficultés.

La pandémie actuelle a renforcé les difficultés des réfugié.es partout sur notre planète. Ils et elles ont été et sont toujours parmi les personnes les plus menacées par le virus car l’accès aux soins, à l’eau et aux sanitaires leur est souvent difficile. La distanciation physique est souvent impossible et plus d’un tiers des personnes déplacées vivent aujourd’hui dans les 10 pays les plus exposés au virus. De plus, leurs ressources sont souvent taries, d’autant que l’économie informelle est très limitée en raison des effets de la crise sanitaire. Enfin, les personnes menacées se voient dans l’impossibilité de demander l’asile politique puisqu’actuellement 150 pays ont pris des mesures pour fermer leurs frontières, et une centaine d’entre eux n’a pris aucune mesure d’exception pour les personnes menacées !

Cette crise planétaire oblige à repenser l’accueil et la protection : on sait par exemple qu’un.e infirmièr.e sur 8 exerce son métier dans un autre pays que celui où il.elle est né.e. Cela vaut pour d’autres professions, et cela illustre bien, que les réfugié.es peuvent faire partie de la solution et non du problème.

En cette journée mondiale du 20 juin, l’UNSA Éducation rappelle qu’elle revendique une société juste, organisée autour du respect des libertés, d’une économie solidaire au service des personnes humaines et respectueuse de l’environnement.

Pour aller plus loin :

Le Rapport du HCR pour l’année 2019

L’action de l’ONU pour la journée de cette année «chaque geste compte, chacun peut agir»