Jour de carence: nouvelle provocation

La hargne anti-fonctionnaires est sans fin: des parlementaires de l'opposition ont déposé une nouvelle proposition de loi visant à réinstaurer le jour de carence dans la Fonction publique. La majorité parlementaire l'a rejetée en commission le 9 avril, mais le projet sera soumis en plénière le 17 avril prochain.

La hargne anti-fonctionnaires est sans fin: des parlementaires de l’opposition ont déposé une nouvelle proposition de loi visant à réinstaurer le jour de carence dans la Fonction publique. La majorité parlementaire l’a rejetée en commission le 9 avril, mais le projet sera soumis en plénière le 17 avril prochain.

Le débat parlementaire n’aura donc pas suffi à «solder» le sujet… quand bien même le «décret de contrepartie» a d’ores et déjà été discuté au Conseil commun de la Fonction publique. On n’en est plus certes à l’accumulation de provocations (toujours du même côté de l’Assemblée nationale) subies pendant le débat parlementaire, mais l’esprit est toujours là avec la même volonté «punitive».

On s’attristera (mais sans s’en étonner) de voir parmi les signataires de la proposition de loi une ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et un ancien ministre de l’Éducation nationale — qui ne méconnaissent pas l’engagement des personnels pour le service public.

L’UNSA reste pour sa part vigilante: le jour de carence, sorti par la porte, ne doit pas revenir par la fenêtre.


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La hargne anti-fonctionnaires est sans fin: des parlementaires de l’opposition ont déposé une nouvelle proposition de loi visant à réinstaurer le jour de carence dans la Fonction publique. La majorité parlementaire l’a rejetée en commission le 9 avril, mais le projet sera soumis en plénière le 17 avril prochain.

Le débat parlementaire n’aura donc pas suffi à «solder» le sujet… quand bien même le «décret de contrepartie» a d’ores et déjà été discuté au Conseil commun de la Fonction publique. On n’en est plus certes à l’accumulation de provocations (toujours du même côté de l’Assemblée nationale) subies pendant le débat parlementaire, mais l’esprit est toujours là avec la même volonté «punitive».

On s’attristera (mais sans s’en étonner) de voir parmi les signataires de la proposition de loi une ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et un ancien ministre de l’Éducation nationale — qui ne méconnaissent pas l’engagement des personnels pour le service public.

L’UNSA reste pour sa part vigilante: le jour de carence, sorti par la porte, ne doit pas revenir par la fenêtre.