Intergénér@tion et Trans@pi sont dans un bateau, si un jeune tombe à l’eau, ils sont là !

L’UNSA Éducation n’a pas pu laisser tomber les « exclus de l’éducation formelle ». Aussi, comme il lui était impossible de déléguer quiconque à Bratislava pour la conférence finale du CSEE…

…elle a donc expédié Intergénér@tion et Trans@pi comme ambassadeurs d’expériences qui, bien que non généralisées, permettent à des élèves décrocheurs ou en passe de le devenir de reconstruire une motivation en utilisant les outils numériques.

Intergénér@tion est une opération de prévention du risque de décrochage qui se fonde sur la reprise de confiance en soi avec pour outil, Internet mais plus largement, les TIC.

Public – Des élèves d’un collège de Brest. Ils ont entre 12 et 15 ans et ont été repérés comme étant en risque de décrochage scolaire. C’est la première expérience de la sorte.
Principe – Les élèves sont accueillis dans une
« structure relais » par une enseignante spécialisée. Ils reçoivent une formation de formateur afin de pouvoir intervenir auprès de personnes âgées souhaitant s’initier aux usages numériques. Ce sont les élèves qui vont assurer l’initiation à l’usage d’Internet.
Résultats – Les élèves sont valorisés par la reconnaissance de leurs compétences préexistantes. Pris au sérieux en recevant une formation adéquate, ils passent ainsi du statut de « en difficulté » à celui de « Experts » ce qui contribue fortement à une meilleure estime de soi, nécessaire pour une remotivation personnelle. Par leur action, ils contribuent à la réduction de la fracture numérique intergénérationnelle. Les personnes âgées, de leur côté, peuvent ainsi garder le contact avec leurs proches via l’échange de mails par exemple.

Le « +«  – Il existe aussi des ateliers de découverte autour des jeux vidéo ou de l’utilisation de tablettes tactiles.

2 vidéos montrent l’action, la 1ère et la 2nde (visible aussi ci-dessous)

 

Trans@pi est une opération qui vient d’être lancée par une association prenant en charge des élèves de plus de 16 ans.


Public – Elèves de plus de 16 ans ayant déjà décroché scolairement et qui veulent reprendre une scolarité.
Principe – Il s’agit d’élaborer avec ces jeunes un MOOC (Massive Open Online Course) conçu comme une espèce de « mise en abîme » où des élèves décrocheurs aideront d’autres élèves à raccrocher en se mettant dans le rôle du professeur. Accompagnés par des enseignants, ils vont ainsi créer des ressources en ligne et les scénariser. Cela suppose la mise en œuvre de nombreuses compétences variées : recherche, tri d’informations, réalisation de contenus multimédias (vidéos, infographies…), choix parmi les ressources déjà existantes.
Résultats – Cela permettra à chacun de prendre confiance dans un rôle qui lui convient (derrière la caméra ou devant, dans la recherche d’information, dans le montage, dans l’organisation de ressources…) et de, petit à petit, raccrocher avec les savoirs en cherchant « comment » les transmettre. Là aussi, on se retrouve avec un vrai rôle concret et réellement utile pour d’autres.

Le blog du projet ici
Une vidéo montrant les différents scénarios étudiés ici


Intergénér@tion et Transapi sont des expériences intéressantes et pertinentes qui pourraient se démultiplier, pour le plus grand bien de nos « apprentis décrocheurs ».

Pour se faire l’UNSA Éducation propose que compte tenu du matériel et du logiciel ainsi que du soutien adéquat,

les enseignants devraient envisager de :
● préparer les élèves à « apprendre à apprendre » pour qu’ils puissent bénéficier des dispositifs de type MOOC (Massive Open Online Course)

les directions d’écoles devraient envisager d’ :
● accepter de faire confiance aux enseignants et de travailler plus dans l’horizontalité,

les établissements de formation des enseignants devraient envisager de :
● former les enseignants à de nouvelles postures pédagogiques induites par le numérique (médiation, accompagnement, travail collaboratif…)
● s’appuyer sur les enseignants innovants pour qu’ils participent à la formation de leurs collègues,

les syndicats d’enseignants du CSEE devraient envisager de :
● réfléchir aux possibilités du BYOD (Bring Your Own Device) : défendre la possibilité et le droit pour les enseignants d’utiliser leur propre matériel et envisager dans quels cas cela pourrait s’appliquer aussi aux élèves,

les autorités nationales et locales devraient envisager de :
● s’assurer que chaque salle de cours bénéficie d’un accès Internet et d’au moins un terminal connecté
● donner des directives claires concernant les éventuels dangers des ondes Wifi avec des solutions d’équipement pour les écoles
● équiper suivant les projets avec le matériel demandé par les enseignants et/ou les établissements utilisateurs pour éviter les dépenses inutiles
.

Au final, ces pratiques s’inscrivent parfaitement dans la Campagne Mondiale menée par l’IE, le CSEE et l’UNSA Éducation #Unite4ed ou Uni(e)s pour l’Éducation, une éducation de qualité pour un monde meilleur !

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L’UNSA Éducation n’a pas pu laisser tomber les « exclus de l’éducation formelle ». Aussi, comme il lui était impossible de déléguer quiconque à Bratislava pour la conférence finale du CSEE…

…elle a donc expédié Intergénér@tion et Trans@pi comme ambassadeurs d’expériences qui, bien que non généralisées, permettent à des élèves décrocheurs ou en passe de le devenir de reconstruire une motivation en utilisant les outils numériques.

Intergénér@tion est une opération de prévention du risque de décrochage qui se fonde sur la reprise de confiance en soi avec pour outil, Internet mais plus largement, les TIC.

Public – Des élèves d’un collège de Brest. Ils ont entre 12 et 15 ans et ont été repérés comme étant en risque de décrochage scolaire. C’est la première expérience de la sorte.
Principe – Les élèves sont accueillis dans une
« structure relais » par une enseignante spécialisée. Ils reçoivent une formation de formateur afin de pouvoir intervenir auprès de personnes âgées souhaitant s’initier aux usages numériques. Ce sont les élèves qui vont assurer l’initiation à l’usage d’Internet.
Résultats – Les élèves sont valorisés par la reconnaissance de leurs compétences préexistantes. Pris au sérieux en recevant une formation adéquate, ils passent ainsi du statut de « en difficulté » à celui de « Experts » ce qui contribue fortement à une meilleure estime de soi, nécessaire pour une remotivation personnelle. Par leur action, ils contribuent à la réduction de la fracture numérique intergénérationnelle. Les personnes âgées, de leur côté, peuvent ainsi garder le contact avec leurs proches via l’échange de mails par exemple.

Le « +«  – Il existe aussi des ateliers de découverte autour des jeux vidéo ou de l’utilisation de tablettes tactiles.

2 vidéos montrent l’action, la 1ère et la 2nde (visible aussi ci-dessous)

 

Trans@pi est une opération qui vient d’être lancée par une association prenant en charge des élèves de plus de 16 ans.


Public – Elèves de plus de 16 ans ayant déjà décroché scolairement et qui veulent reprendre une scolarité.
Principe – Il s’agit d’élaborer avec ces jeunes un MOOC (Massive Open Online Course) conçu comme une espèce de « mise en abîme » où des élèves décrocheurs aideront d’autres élèves à raccrocher en se mettant dans le rôle du professeur. Accompagnés par des enseignants, ils vont ainsi créer des ressources en ligne et les scénariser. Cela suppose la mise en œuvre de nombreuses compétences variées : recherche, tri d’informations, réalisation de contenus multimédias (vidéos, infographies…), choix parmi les ressources déjà existantes.
Résultats – Cela permettra à chacun de prendre confiance dans un rôle qui lui convient (derrière la caméra ou devant, dans la recherche d’information, dans le montage, dans l’organisation de ressources…) et de, petit à petit, raccrocher avec les savoirs en cherchant « comment » les transmettre. Là aussi, on se retrouve avec un vrai rôle concret et réellement utile pour d’autres.

Le blog du projet ici
Une vidéo montrant les différents scénarios étudiés ici


Intergénér@tion et Transapi sont des expériences intéressantes et pertinentes qui pourraient se démultiplier, pour le plus grand bien de nos « apprentis décrocheurs ».

Pour se faire l’UNSA Éducation propose que compte tenu du matériel et du logiciel ainsi que du soutien adéquat,

les enseignants devraient envisager de :
● préparer les élèves à « apprendre à apprendre » pour qu’ils puissent bénéficier des dispositifs de type MOOC (Massive Open Online Course)

les directions d’écoles devraient envisager d’ :
● accepter de faire confiance aux enseignants et de travailler plus dans l’horizontalité,

les établissements de formation des enseignants devraient envisager de :
● former les enseignants à de nouvelles postures pédagogiques induites par le numérique (médiation, accompagnement, travail collaboratif…)
● s’appuyer sur les enseignants innovants pour qu’ils participent à la formation de leurs collègues,

les syndicats d’enseignants du CSEE devraient envisager de :
● réfléchir aux possibilités du BYOD (Bring Your Own Device) : défendre la possibilité et le droit pour les enseignants d’utiliser leur propre matériel et envisager dans quels cas cela pourrait s’appliquer aussi aux élèves,

les autorités nationales et locales devraient envisager de :
● s’assurer que chaque salle de cours bénéficie d’un accès Internet et d’au moins un terminal connecté
● donner des directives claires concernant les éventuels dangers des ondes Wifi avec des solutions d’équipement pour les écoles
● équiper suivant les projets avec le matériel demandé par les enseignants et/ou les établissements utilisateurs pour éviter les dépenses inutiles
.

Au final, ces pratiques s’inscrivent parfaitement dans la Campagne Mondiale menée par l’IE, le CSEE et l’UNSA Éducation #Unite4ed ou Uni(e)s pour l’Éducation, une éducation de qualité pour un monde meilleur !