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Indemnités REP+ : L’UNSA Éducation devant le Conseil d’Etat pour mettre un terme aux inégalités de traitement entre les personnels

Pour l’UNSA Éducation, tous les personnels qui exercent en REP+, toutes celles et tous ceux qui participent à l’animation et au pilotage doivent bénéficier des mêmes droits. L’UNSA Éducation dénonce l’inégalité de traitement entre les personnels travaillant en REP+.

Pour justifier d’écarter certains, le décret différencie, sur le papier, lieu d’affectation et lieu d’exercice. Ainsi des médecins scolaires, des assistant∙es de service social, des infirmièr.es scolaires et des psychologues de l’Éducation nationale du second degré sont exclus. Pire, les assistant∙es d’éducation et AESH qui travaillent tous les jours en éducation prioritaire ne perçoivent pas une indemnité qui reconnait l’exercice dans des établissements difficiles, alors même qu’ils contribuent pleinement à l’action de l’équipe éducative.

A cette injustice, le ministère en ajoute à présent une deuxième, en créant une part variable au mérite. Cette part est attribuée par école ou établissement en fonction de critères collectifs alors même que les objectifs sont communs sur le réseau.  Autant dire qu’elle ne reconnaitra aucun mérite mais qu’elle créera des sentiments légitimes d’injustice entre les personnels.

Trop c’est trop ! Après avoir agi en vain dans les instances de dialogue social du ministère, l’UNSA Éducation saisit le Conseil d’État pour, d’une part, annuler les dispositions relatives au « mérite » et d’autre part, permettre à aux exclus de la prime d’en bénéficier.

La reconnaissance des conditions d’exercice particulièrement difficiles en REP+ est une exigence minimale que l’employeur devrait mettre en œuvre sans qu’il soit besoin pour cela d’un recours juridique.

L’UNSA Éducation, fédération de tous les métiers de l’éducation, agit pour supprimer les injustices et défendre les droits de l’ensemble des personnels à l’équité.

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