Ils éduquent en vacances

Ils arpentent les sentiers de montagne, fréquentent les plages, visitent les écomusées et les expositions en tout genre… mais à en juger par la dizaine d’enfants qui les accompagnent, les suivent ou se tiennent autour d’eux, ils ne semblent pas être en vacances. Eux, ce sont les animatrices et animateurs, les « mono » des colonies de vacances et des centres aérés de nos enfants.

Certes, on ne dit plus colo, ni centre aéré, ni moniteur… il n’en demeure pas moins que près d’un million (sur l’ensemble de l’année soit 7% de la population des 3-19 ans, environ 700 000 l’été) des bambins et adolescents passent une partie de leurs vacances en accueil collectif de mineurs (ACM) encadrés par plusieurs milliers d’animateurs professionnels ou occasionnels.

Activité encore récente et non stabilisée, l’animation est pour les uns une profession en mal de reconnaissance, pour d’autres un job d’été ou l’expérience de s’occuper d’enfants, de prendre des responsabilités, de participer à des projets.

Demain, un grand nombre de ces animateurs seront sollicités pour proposer des activités éducatives péri et extrascolaires dans la nouvelle organisation des rythmes et des temps éducatifs et leur mise en cohérence au cœur des PEDT (Plan éducatif de territoire).

Confrontés à ces nouvelles responsabilités, appelés à travailler et à coopérer avec les enseignants formés dorénavant à master 2, se pose la question de la formation de tous ces animateurs. Ils se la posent, comme le font les parents qui leur confient leurs enfants ou les associations et élus locaux qui les recrutent.

Statut et formation des animateurs sont des problèmes complexes, mais la réussite de la complémentarité éducative passe par un travail en profondeur sur ces deux leviers qui fera réellement d’eux des professionnels de l’éducation reconnus à part entière.

Nul doute que cela aurait aussi des effets positifs sur les démarches et activités de l’été. Sinon, ils demeureront les gentils moniteurs des jolies colonies de vacances… merci qui ?

Denis ADAM, le 31 juillet 2013

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Certes, on ne dit plus colo, ni centre aéré, ni moniteur… il n’en demeure pas moins que près d’un million (sur l’ensemble de l’année soit 7% de la population des 3-19 ans, environ 700 000 l’été) des bambins et adolescents passent une partie de leurs vacances en accueil collectif de mineurs (ACM) encadrés par plusieurs milliers d’animateurs professionnels ou occasionnels.

Activité encore récente et non stabilisée, l’animation est pour les uns une profession en mal de reconnaissance, pour d’autres un job d’été ou l’expérience de s’occuper d’enfants, de prendre des responsabilités, de participer à des projets.

Demain, un grand nombre de ces animateurs seront sollicités pour proposer des activités éducatives péri et extrascolaires dans la nouvelle organisation des rythmes et des temps éducatifs et leur mise en cohérence au cœur des PEDT (Plan éducatif de territoire).

Confrontés à ces nouvelles responsabilités, appelés à travailler et à coopérer avec les enseignants formés dorénavant à master 2, se pose la question de la formation de tous ces animateurs. Ils se la posent, comme le font les parents qui leur confient leurs enfants ou les associations et élus locaux qui les recrutent.

Statut et formation des animateurs sont des problèmes complexes, mais la réussite de la complémentarité éducative passe par un travail en profondeur sur ces deux leviers qui fera réellement d’eux des professionnels de l’éducation reconnus à part entière.

Nul doute que cela aurait aussi des effets positifs sur les démarches et activités de l’été. Sinon, ils demeureront les gentils moniteurs des jolies colonies de vacances… merci qui ?

Denis ADAM, le 31 juillet 2013